Lune d'Azur Race : Elfe crudelis
Compte Héros :
Messages : 667
Magie : Elémentaire, ombre, mage
Points de récompenses : 1
| Sujet: Duel d'écriture Ven 4 Nov - 8:48 | |
| La phrase était : On put apercevoir l'ombre du fantôme à la lumière du jour. Et le temps imparti était de 15 minutes. Amaranth : - Spoiler:
On put apercevoir l'ombre du fantôme à la lumière du jour. Mais ce qui était étrange, c'est qu'on ne voyait que son ombre foncée dessinée sur le sol, impossible de voir ne serait-ce qu'une silhouette flottant au dessus. Les villageois attroupés autour de l'apparition se bousculaient pour observer l'étrange phénomène. Mais personne n'osait s'en approcher trop prêt. L'ombre fantomatique ondulait lentement sur le sol. De temps en temps, elle se décalait vers la droite, comme pour indiquer quelque chose. « Je crois qu'il veut qu'on le suive », lâcha une fillette au boucle blondes. Sa mère la réprimanda. La petite fille était connue dans son village pour raconter des histoires fantastiquement belles et intrigantes, mais également fantastiquement fausses. Mais comme pur approuver, l'ombre se déplaça encore plus. Quand la petite fille se mit la suivre, l'ombre accéléra, et la petite fille se mit à courir pour pouvoir la suivre, ses cheveux brillants volant dans son dos, suivie bientôt de tous les villageois. Soudain, le fantôme s'engagea dans une forêt ombragée. Il était donc désormais impossible de le suivre grâce à son ombre. Mais pourtant, la fillette continuait se courir, sans prêter attention aux ronces et aux buissons qui lui égratignaient les jambes. Car, ses histoires, personne ne le savais, mais jamais elle ne les inventait. Elle était réellement capable de voir les esprits et les créatures magiques. Elle voyait donc les fantôme se faufiler entre les arbres. Bientôt, ils arrivèrent à une grotte. Là, un corps de jeune femme reposait, inerte. L'esprit y entra, et la femme ouvrit les yeux. Elle se mit à parler lentement, et difficilement. - Écoute moi bien, ma petite fille. J'ai un secret à te dire. Ta mère n'est pas celle que tu crois. Je suis ta vraie mère, mais je t'ai abandonnée toute petite pour te protéger. Car, vois tu, les gens craignent la magie. Toi et moi, comme tous nos ancêtres, sommes capables de voir et de communiquer avec tous les êtres légendaires. C'est pour cela qu'on a essayé de me tuer, en me traitant de sorcière. Les gens ordinaires ont peur des personnes comme nous. Alors je t'en prie, ma fille. Fait tout pour survivre avec tes dons. Ne fais pas les mêmes erreurs que moi... La femme poussa son dernier souffle, ferma les yeux et s'affaissa. Elle était morte. Malgré l'histoire incroyable que la femme venait de lui raconter, la fillette avait senti qu'elle disait la vérité. Mais elle ne comptait pas écouter les conseils de sa mère et se protéger en se taisant. Non. Elle retourna vers son village d'un pas décidé, prête à faire commencer le règne de la magie sur ce monde.
Moi : - Spoiler:
On put apercevoir l'ombre du fantôme à la lumière du jour. Ce fut d’abord une ombre puis des centaines qui les encerclèrent. Tous se serrent les uns contre les autres. Le cœur commença à battre de plus en plus vite. Ils ne craignaient rien tant que le soleil continuerait à briller. Après tout, tout le monde savait que les fantômes ne pouvaient apparaître sous les rayon du soleil, seul leurs ombre étaient présentes. Soudain, l’ombre s’étendit sur eux. Un épais nuage noir venait de masquer le soleil. Le vent se mit à souffler et en même temps, la pluie commença à tomber en déluge. Les spectres commencèrent alors à apparaître. Ils étaient transparents, tous les même, grands, fins, avec de longs bras aux mains crochus, ils n’avaient pas de jambes mais un genre de queue. Ils s’approchèrent d’eux. Si les fantômes ne faisaient que les toucher, ils se transformeraient à leur tour en ces spectres qui allaient hanter leurs cauchemars pendant un bout de temps. Les spectres continuaient d’avancer et les cinq compagnons se serraient le plus possible les uns contre les autres. Ils levèrent tous un regard suppliant vers le ciel, pas en espérant une quelconque aide divine mais en espérant que ce nuage soit poussé par le vent. C’était le cas mais il était tellement grand qu’il masquait toujours l’astre du jour. La jeune fille, au centre du groupe joignit les mains et se mit à prier pour que le destin la sauve elle et ses compagnons ou qu’au pire, elle soit la seule à payer un quelconque prix. Elle rouvrit les yeux lorsqu’un hurlement strident fit taire le silence. Elle se tourna, son amie rousse venait de se faire happer par un groupe de fantôme. Elle hurlait et se débattait comme une diablesse mais rien n’y faisait. Lentement son corps commençait à disparaître et en moins d’une minute, toute volonté quitta son corps, elle se transforma à son tour en un de ces spectres. La jeune fille blonde au centre commença à pleurer. Les larmes qui coulaient sur ses joues se mélangeaient à la pluie. A sa gauche, deux hurlements plus graves venaient de se faire entendre. Son frère et son meilleur ami venaient à leur tour de perdre le combat face aux créatures de la mort. Au loin, le soleil fit sa percée, elle leva les yeux aux ciels, le nuage avançait et au sol, le soleil gagnait du terrain. Certains spectres s’évanouissaient déjà au soleil, il ne restait que leur inoffensive ombre, trace simple d’une créature plus que complexe. Elle jeta un œil à sa sœur aux cheveux d’encre à côtés d’elle. Dans son regard emplis de larmes, la jeune fille aux cheveux de nuits put y lire une dose d’espoir. Elle sourit. Oui, elles allaient s’en sortir. La jeune fille blonde se tourna vers les spectres. Ceux de ses amis plus proches encore se rapprochaient. Elle et sa sœur se collèrent dos à dos. Le soleil n’était plus qu’à un mètre des derniers spectres, ceux de ses amis. Le spectre de son frère tendit une main vers elle. Elle détourna le regard avant de fermer les yeux incapable d’affronter la mort en face. Derrière elle, elle ne sentit plus sa sœur. Elle se retourna et ne put voir qu’un nouveau spectre disparaître sous le soleil. En quelques secondes, elle se retrouva seule. Elle s’effondra par terre sous le soleil. Elle avait perdu son frère, sa sœur et ses amis en seulement quelques minutes. Les ombres des spectres commencèrent à bouger autour d’elle. Au loin, un nouveau nuage approcha déjà. Elle décida de rester là. Ainsi, elle serait la prochaine à rejoindre l’éternité.
Remucer: - Spoiler:
On put apercevoir l'ombre du fantôme à la lumière du jour. Fascinante, hypnotisante. Elle était presque translucide. Une ombre improbable. Mais pourtant, bien réelle. Tout comme le fantôme à qui elle appartenait. Fantôme qui ne tarda pas à fondre sur nous. Je courus, prenant Vollia, ma sœur d'âme, sur mon épaule. Frappant le fantôme de toutes les magies élémentaire que je connaissais, je fuyais. Le vent le traversait. Inutile de parler de la terre. L'eau. J'invoquai autour de moi d'immenses murs d'eau, et les refroidis. J'étais dans un labyrinthe de miroirs de glace. Ce qui était la pire chose que puisse rencontrer un fantôme. L'image de lui-même. La mort. Le souvenir de tout ce qu'il aurait pu accomplir mais qu'il n'a pas fait. Les remords de toute une vie. Et en même temps, ainsi, il ne me trouverait pas. J'avais judicieusement calculé les angles des murs, et mon image se reflétait à une cinquantaine de mètres à la ronde. Introuvable. Vollia, pendant ce temps, profitait de sa vision magique pour me guider. J'allais sortir. Fatale erreur. Le fantôme, incapable de se voir dans les miroirs de glace, avait tout simplement fait le tour. Je me sentais idiot. Plus qu'une solution. Faisant appel à mes forces les plus profondes, je fis appel à la magie qui depuis toujours me terrifiait. Le Feu destructeur. Le Feu du Ciel. La chaleur produite par un tel dégagement de pouvoir était telle qu'elle bouleversait l'environnement tout entier. L'air devenait flou. Et je constatai avec une immense satisfaction que le fantôme était lui-aussi affecté. Finalement, ils n'étaient pas si inatteignable que cela ! Il se tordait littéralement de douleur, luttant pour garder sa projection dans ce monde. Mais peu à peu, il perdait le combat. Je déversai ma magie avec de plus en plus d'intensité. Il allait disparaître. Enfin. J'avais dépassé ma peur. Et j'avais eu tort. Incapable de stopper la rage destructrice de la magie rouge, je me retrouvai encerclé par mes propres flammes. Des flammes magiques que j'avais moi-même immunisé contre l'eau, et qui pouvaient brûler sans combustible ni comburant. Sans bois ni sans air. Des flammes immortelles. Cela m'apprendrait à jouer avec le feu. Quoique, cela ne me servirait plus jamais. Tandis que dans une longue plainte, Vollia s'envolait, je sentais la chaleur m'envahir, me brûler. La dernière chose que je ressentis était l'infinie tristesse de Vollia au plus profond de mon cœur.
Voilà, si vous avez des commentaires/réactions/etc., n'hésitez pas ! |
|