Il se releva et scruta l'ombre épaisse où était cachée la chose. Elle ne bougeais plus. Romain sentait le regard de la bete posé sur lui. Il n'avait plus le choix, s'il voulais revoir le ciel un jour il fallait tuer cette chose. L'ombre épaisse se déchira pour laisser place a quatre pattes écailleuses et aux griffes acérés. La bete s'avanca jusqu'à lui. Un humain pourra t'il battre un dragon fou?
Le dragon se rapprocha tellement près de Romain que le souffle fétide de la chose le paralisa de dégout et de frayeur. Le dragon attaqua en lançant sa queue épineuse à l'endroit exacte où le garçon se trouvait 2 secondes avant. Il prit son épée auparavant rangée dans son fourreau et pourfenda l'air avec. Tous les humains savent que les dragon n'on pas décaille sur leur ventre. Alors, il attendit le bon moment et il laissa une marque sur le sol. Sa lame de fer avait rebondit sur une protection « ventrale ». Mais la violence du coup fit que le dragon prit peur et tomba dans une falaise que Romain n'avait pas vu tellement la caverne était sombre. Une douleur intense s'installa dans le corp du garçon. Des écaille lui poussait de partout et des dents crochu apparaissait. Il se transformait en dragon!
Il se réveilla dans son lit transpirant à grosses gouttes. Ouf ce n'était qu'un cauchemar.

Il se releva et scruta l'ombre épaisse où était cachée la chose. Il entendait le souffle rauque de la créature qui l’avait attaqué. Il passa une main sur son bras qui saignait et serra les dents. La bestiole ne l’avait pas manqué. Il utilisa sa magie et la plaie se referma. Il fit apparaître une lame. Que faire maintenant ? Soudain, dans l’ombre de l’imposant chêne, deux tâches jaunes apparurent, les yeux de la bête. En éclair, il se retrouva cloué au sol, incapable de bouger le moindre muscle. Il était face à la chose. Il avait ses yeux dans les siens. La créature était très grosse et recouverte d’écailles. On aurait pu l’associer à une sorte de dragon sans ailes mais elle n’avait pas quatre pattes mais six. Evidemment, comme toute créature ultra dangereuse et inconnue qui se respecte, elle avait des griffes un peu trop longues au goût du jeune garçon coincé au sol. Il se débattit, en vain. La créature approcha sa gueule de son visage et laissa paraître ses crocs. Un filet de bave coula même sur le visage de l’humain. C’était dégoutant. Soudain, la créature poussa un hurlement strident et elle s’affaissa sur lui. Qu’est-ce qui avait pu terrasser un machin pareil. Il fallut beaucoup d’effort au jeune garçon pour se dégager de la créature. Il se releva et chercha des yeux ce qui avait pu le sauver. Il regretta alors immédiatement de ne pas avoir été dévoré. Devant lui, une jeune femme, vêtue d’une armure noire qui contrastait avec sa peau blafarde lui souriait. C’était ce sourire le plus effrayant. Un sourire mauvais qui laissait apparaître deux crocs. Il recula lentement. De la sueur coula de son front et son cœur se mit à battre si fort qu’il menacait de sortir de sa poitrine, de faire apparaître deux jambes et de s’enfuir en courant. La femme qui n’avait pas l’air si dangereuse que ça avait réussi là où la chose avait échoué. Il était mort de peur. Dans sa tête, une voix lui disait « Elle n’est pas là pour toi, c’est la chose qui l’intéresse ». Mais une autre voix, celle de la raison criait « COOOOOUUUUURRRRT ». Sagement, il décida d’écouter la voix de la raison, il se mit à courir, slalomant parmi les arbres. Il avait réussit à se retrouver tout seul dans une forêt sombre avec la chasseresse. C’était la dernière fois qu’il écoutait Kylia. « Viens, on va camper, tu vas voir c’est rigolo ». Rigolo, il n’était pas sûre que la jeune fille trouverait ça très drôle d’être poursuivie par une des femmes les plus dangereuses de l’univers. Ca n’arrivait qu’à lui ce genre de chose. D’ailleur, elle était où Kylia ? Avant que la bête n’attaque elle était derrière lui. Comme il la connaissait, elle s’était surement tirée. Il jeta un regard derrière lui. Il ne voyait rien. Avec un peu de chance, la chasseresse n’en voulait qu’à la chose. Mais depuis quand avait-il de la chance ? Depuis jamais. Il piqua un sprint avant de se dire qu’il n’allait pas courir le restant de ses jours. Il s’arrêta et se retourna, déterminé à défendre chèrement sa peau. Devant lui, un buisson frémit. Son cœur continua à accélérer. La chasseresse avait réussi à tuer des gens à distance. Comment, en les faisant crever de peur. Le sang battait à ses tempes et l’empêchait de réfléchir. Quelque chose sortit alors du buisson. Il cria, fit un pas en arrière, se prit une racine et tomba à la renverse et n’eut pour seul réflexe de fermer les yeux. Quelle créature horrible allait-il voir en ouvrant les yeux ? Une autre horrible chose ? Ou la chasseresse ? Mais aura-t-il l’occasion de les ouvrir ? Visiblement oui. Il ouvrit, les yeux, il n’était pas mort. Ou du moins pas encore. Une horrible créature se penchait sur lui. L’horrible créature qui lui avait pourrit la vie. « Kylia, je te retient toi avec tes idées géniales » . Lâcha-t-il. Une question persistait, où était passée la chasseresse. Un mauvais pressentiment lui fit relever la tête. En haut dans l’ombre du feuillage des arbres, deux yeux jaunes le fixaient et sur la branche la plus base, la chasseresse était assise et lui souriait.

Il se releva et scruta l'ombre épaisse où était cachée la chose.
Elle se croyait bien cachée, tapis dans l'ombre comme une lâche. Mais le chasseur n'était pas dûpe. Il avait entendu son souffle saccadé de bête traquée. Il dégainna donc son épée géante, tout en douçeur, en murmurant:
-"Tu te crois malin, wyvern? Mais tu ne l'es pas autant que moi. Fais tes prières.
Et il attaqua. L'immence épée de fer fit son travail, et se ficha dans la terre et le lichen tapissant la grotte. Mais au grand étonnement du chasseur, pas de "sploutch", de "tchac" où autre bruits méchamment jouissifs. Que de la terre!
Mais alors où étais la "chose", pendant qu'il tentait de sortir son épée de la terre où elle s'était fichée? Il était mal, quasi en danger de mort; Et en y repensant, les coins où se cacher étaient nombreux ici, il aurait dû vérifier avant de... "B*rd*l"! L'épée se dégageaiut vraiment pas! Et un bruit inquietant se surgit d'un peu plus loin, une sorte de rugissement de triomphe... Brakidios, le wyvern légendaire, se préparait à en finir avec cet humain qui l'avait dérangé pendant sa sieste. (Car Brakidios était un wyvern Corse, et là d'où il vient, la sieste est sacrée.)
Il chargea, sauta, et atterit là où devait être son frêle adversaire. Mais il n'écrasa que la poussière. Alors, il se releva et scruta l'ombre épaisse où était cachée le chasseur.
Le monstre chargea, l'épée fut brandie, la quête fut finie...

Il se releva et scruta l'ombre épaisse où était cachée la chose.

Il se remettait difficilement du coup qu’il avait du encaisser dans le dos. La créature était rapide… Très. De plus, il était compliqué de l’esquiver, car elle surgissait de l’obscurité aussi vite qu’un dragon croquait son déjeuner. Une fois que l’on sentait un courant d’air nous frôler, il était trop tard, il fallait subir la violence de sa frappe. Il avait mainte fois pensé à s’enfuir, mais cette chose lui bloquait le passage à chaque fois… Heureusement, son bouclier de santé réduisait considérablement les dégâts, mais c’était insuffisant pour en réchapper indemne.

Soudain, une illumination traversa son esprit : il venait de trouver un moyen de sortir de là ! Il prépara un sort, et il tendit les bras pour le lancer vers son agresseur. Seulement, une fois de plus, ce dernier avait été trop rapide. Il le frappa violemment aux coudes, et le sorcier sentit une douleur atroce lui traverser les avant-bras. Il saignait, et malheureusement, il ne lui restait plus assez de magie pour préparer un autre sort… Son bouclier aussi commençait à se consumer.

Le mage n’avait jamais songé au fait qu’un jour il pourrait regretter les études. C’est alors qu’il se souvint d’une chose que lui avait dit son voisin de table : « Si jamais, un jour, tu rêves d’être en cours, c’est que ta fin est proche ! ». Il ne croyait si bien dire…

Soudain, il entendit un grand cri en provenance du fond de la grotte. Il était guttural, déchiré, monstrueux, et étrangement, on aurait dit une plainte. Le sorcier se retourna, entendant des cris d’appel. C’est y est, on venait enfin le chercher ! Il reconnaissait des voix familières. Le signal de secours qu’il avait pu lancer avait fait effet. Il était sauvé !

Puis, voyant ses sauveurs s’approcher de lui, il aperçut sur leur visage un grand désespoir et une énorme tristesse. Et ils repartirent, au grand étonnement du sorcier. Il sentit s’élever doucement, et comprit alors la fatalité qui s’abattue sur lui pendant qu’il rêvait au bon temps…

Il se releva et scruta l'ombre épaisse où était cachée la chose. Chose, personne ou animal, à vrai dire, il n'en savait rien. Il n'osait pas approcher. Son intuition lui disait que ce n'était pas une bonne idée, tandis que sa curiosité au contraire le poussait à aller voir quel était donc ce qui se cachait dans l'obscurité. On aurait dit un diablotin et un angelot bataillant dans son esprit, à la différence qu'il ne savait laquelle des deux il fallait écouter. Mais de toute façon, il n'avait pas trop le choix.C'était soit l'inconnu, soit se faire rattraper par ses poursuivants. Alors il s'avança doucement, à l'aveuglette, sa main tendue devant lui. Il sentit quelque chose. Un corps chaud. Des poils soyeux. Instantanément, le ronronnement, ou plutôt le grognement qu'il entendait se tut. A quelques centimètres, il vit des yeux dorés brillant dans le noir. Un loup. Soudain, il entendit des bruits derrière lui. Il était rattrapé. Il n'y avait plus qu'une solution. Il sauta sur le dos musclé de la puissante bête et celle-ci se mit à courir, comme si elle avait deviné ses pensée.
Il sentit quelqu'un lui tapoter le bras. Il ouvrit les yeux. "Ce n'était qu'un rêve... songea-t-il. Heureusement." C'était son familier, un loup noir aux yeux dorés qui l'avait réveillé en lui donnait des coups de pattes sur le bras. Le noble animal indiquait quelque chose de son museau. Le garçon regarda dans cette direction. Là-bas, au bout de la plaine, ainsi que dans le ciel, des elfes à dos de pégases arrivaient. Le plus vite possible, le garçon attrapa sont sac magique qui contenait toutes ses affaires, enfourcha son loup et fuit avec lui. Ses dernières pensées en tant qu'homme libre, avant d'être rattrapé et arrêté par les elfes de l'armée impériale furent: "Dur dur, la vie de semchanach. On me poursuit et je fuit tout le temps, même dans mes rêves...