Lune d'Azur Race : Elfe crudelis
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Magie : Elémentaire, ombre, mage
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| Sujet: Duel d'écriture Ven 4 Nov - 7:28 | |
| La phrase était : Pendant un instant, mon regard croisa celui de l'oiseau de feu qui s'était posé gracieusement sur le mur face à moi. Le temps imparti était de 15 minutes, cette fois. Kayton : - Spoiler:
Pendant un instant, mon regard croisa celui de l'oiseau de feu qui s'était posé gracieusement sur le mur face à moi. Je compris un instant après que j’avais fait une erreur fatale.
Mes yeux commencèrent à me brûler atrocement, c’était comme s’ils avaient soudainement pris feu. Je souffrais horriblement… Moi qui avais toujours considéré les phénix comme des êtres bienveillant, je tombais de haut.
Je portai mes mains à mes yeux, mais les retirai aussitôt de peur de les brûler aussi. J’étais impuissant, je souffrais et je ne pouvais rien faire. Je songeais déjà à ma mort mystérieuse, et personne ne me retrouverait.
Soudain, une voix s’éleva dans ma tête. Elle m’apprit que j’avais fait une méprise, qu’il ne s’agissait pas ici d’un acte malveillant de la part de l’oiseau. Elle me fit aussi remarquer que je ne souffrais plus, et que seuls mes yeux brûlaient, contrairement à une flamme normale qui se serait étendu sur tout mon corps. Je ne ressentais plus aucune douleur. Enfin, pour la première fois, je réalisai que depuis toujours, je ne voyais que le mal dans ce monde. Apaisé, je m’endormis.
Je me réveillai chez moi, et pour la toute première fois de ma vie, j’appréciai le lever du soleil. Et au milieu de cette lueur que m’apportais l’astre du jour, je vis un oiseau tournoyer joyeusement. Le phénix venait de me guérir de ma noire vision du monde, et je pouvais enfin vivre pleinement.
Konagami : - Spoiler:
Pendant un instant, mon regard croisa celui de l'oiseau de feu qui s'était posé gracieusement sur le mur face à moi
Captivé par son regard, je ne me suis même pas demandé si c'était possible, pendant quelques instants. Puis je me repris. Un oiseau de feu?... comme si cela pouvait exister! Mon vieux, les jeux vidéos et les animes ne te réussissent pas! Mais en même temps, si beau... si réel! Cela ne pouvait pas être une illusion. Ou à 85% de chances. Voire moins. Alez, 50%. Je redonnais un coup d'oeil au volatil enflammé. Plus beau que le phoenix de Harry potter, en tout cas. De plus, bizarrement, il n'avait pas bougé, et le mur fondait sous lui... Et quel regard! j'étais captivé. Ma seule pensée, au bout de quelques secondes de contemplation fut : -" L'omelette au champignons!" ... Non, je ne suis pas fou! Ca devait être des champignons hallucinogènes, ce ne pouvait être que ça! A moins que ce soit le fumée du pêtard de l'après midi de tonton Jean-René. Les murs qui fondent, les oiseaux de feu, cela n'existe pas! Ni même... Encore ce regard hypnotisant. Je deviens fou. Ou je viens de découvrir une nouvelle espèce. J'ai la bave aux levres. Mais mon filet à papillons ne quitte jamais mes poches. J'attrappe l'oiseau, qui s'éteint, et devient... un pigeon. Un vulgaire pigeon, pris dans mon filet! J'ai envie de rire, je me retiens, je l'attrappe, et je me brule. Une brulure telle que...
J'ouvre les yeux, dans ma maison, à Tingapour. J'ai rêvé que j'étais... un nonsos? Hébahi devant un vulgaire oiseau de feu?! Ne le répétez à personne, s'il vous plait!
Moi: - Spoiler:
Pendant un instant, mon regard croisa celui de l'oiseau de feu qui s'était posé gracieusement sur le mur face à moi.
J’étais hypnotisée. Cette créature tout simplement fascinante ne bougeait pas. On aurait pu la prendre pour une statue. Le phénix ouvrit grand ses ailes et je reculai d’un pas. Il s’embrasa totalement et s’envola dans le ciel, déchirant de ses flammes la nuit d’encre. « Ne pars pas » suppliais-je les yeux recouverts d’un voile de larme. Trop tard. J’ignorais ce que l’animal avait pu lire dans mon regard mais, ça l’avait décidé à partir. Son nom s’échappa de mes lèvres comme le dernier râle d’un mourrant. C’était ma faute s’il était dans cet état. C’était ma faute s’il était devenu un phénix. Encore une fois, j’ai voulu jouer avec des puissances que je ne maîtrisait pas. Autour de moi, le paysage était désert. J’étais seule. Même mon meilleur ami m’avait abandonné. Même lui j’avais réussi à le faire partir. Je me remémora ce qui s’était passé. Alors qu’il était encore humain, je l’avait poussé dans cette quête folle, la recherche d’une chimère, la pierre du phénix. Il était persuadé que c’était une chimère, que cette pierre n’existait pas. Moi, j’étais persuadée du contraire. AU bout de milles périples, nous étions arrivés à notre but. La pierre du phénix flottait dans les airs devant nous, rougeoyante illuminant de son éclat de feu l’endroit. « C’est dangereux, n’y touchons pas avait-il dit ». Je ne l’ai pas écouté. Je l’ai persuadé qu’il fallait prendre cette pierre. Ensemble, nous tendîmes la main, résolue à la toucher en même temps. Sauf, qu’à mi-chemin, la peur me paralysa. Et s’il avait raison, et si c’était dangereux. Il toucha la pierre avant moi et se transforma en cette créature qui venait de s’envoler. Il m’en voulait, il m’en voudra toujours, il ne me pardonnera jamais. La pierre du phénix, la source d’un pouvoir ultime. Ces belles paroles m’avaient attirées et c’était mon meilleur ami qui en payait les frais. Je m’effondrai à terre. Sur le sol devant-moi, la pierre du phénix reposait sur le sol. Je la maudis mentalement. Voilà que je reportais ma responsabilité sur une pierre. Tout ça était de ma faute. Je m’en voulais. Je m’en voulais tant. Une seule solution, assumer mes erreurs. Je saisis la pierre dans ma main et elle me brûla. Je la lâchai immédiatement et tel que mon ami avant moi, je me mis à hurler, prise d’une douleur épouvantable. Tout mon corps brûlait. Je souffrais c’était atroce. Mais au fond de moi, je me disais que je méritais cette punition. Au bout de plusieurs minutes, j’ouvris les yeux. Devant moi, la pierre était retombée sur le sol mais s’était fissurée. Tant mieux, elle ne fera plus jamais de mal. Je tendis une main devant moi. Ou plutôt une aile. A mon tour, j’étais devenue cette créature incendiaire. Je levai les yeux. Dans la nuit d’encre, une petite tâche orangée volait parmi les étoiles qui décoraient le ciel. A mon tour, je m’embrasai et m’envola, déterminée à retrouver mon ami et à tout faire pour me faire pardonner. Dans le ciel, je ne cessai de battre des ailes. Des larmes coulèrent de mes yeux et chutèrent longuement telles de petites étoiles avant d’atteindre le sol. Le rattraperais-je jamais ? Me pardonnera-t-il un jour ? J’en doutais. Quoi qu’il en soit, je devais tout tenter pour le retrouver. Tout, je ne cesserais de voler que lorsque nous nous serons tous les deux arrêtés.
Remucer: - Spoiler:
Pendant un instant, mon regard croisa celui de l'oiseau de feu qui s'était posé gracieusement sur le mur face à moi. Je pensais ne jamais en voir, et pourtant. Malheureusement, la vision avait été éphémère. Je courais si vite je je n'ai eu que quelques secondes pour le contempler. Mais c'était assez. Ses yeux dorés étaient profonds. Ils avaient déversé en moi une chaleur bienfaisante.
Je fuyais. Je courais tentant d'échapper à mon poursuivant, un énorme dragon noir. Heureusement pour moi, ce dernier était estropié, mais cela ne l'empêchait pas pour autant de me rattraper. L'oiseau de feu m'avait donné le gain d'énergie dont j'avais besoin. Il m'avait sauvé, mais jamais plus je ne le reverrai.
Soudain, je sentis sur ma nuque un souffle chaud. Comment était-ce possible ? Le dragon m'avait-il rattrapé ? Je risquai un regard par dessus mon épaule. Quel ne fut pas mon étonnement de voir cet être immortel aux yeux d'or se poser sur mon épaule. Il étendit ses ailes et s'envola, me portant par ma veste. J'allais échapper à la mort. Cette bienfaisante créature était vraiment un don des dieux.
Regardant le sol pour contempler ma victoire éclatante, je constatai avec horreur que le dragon, malgré son aile trouée, me suivait. Et dans les airs, il était le maître. Bientôt, il nous survolait. Le phénix ne voyait pas les choses ainsi, et fonça en piqué vers la grotte la plus proche. Il me lâcha, et je m'enfonçai dans les ténèbres. Il me guidait, lanterne dans la nuit.
Éboulement. Le dragon était entré. Il nous suivait. Nous avions beau emprunter des couloirs de manière totalement aléatoire, il nous rattrapait. Soudain, l'oiseau de lumière s'arrêta. Un cul-de-sac. Il plongea ses yeux dans les miens, une fois encore. Sa puissance m'envahit. Une telle puissance que je me transformai en une immense colonne de feu, ouvrant un passage vers le ciel. Le phénix majestueux commença à m'emporter vers le soleil, mais le reptile noir apparut en bas du couloir vertical. Son dîner ne partirait pas. Il puisa dans ses ultimes réserves et cracha une colonne de feu. Mon corps devint cendre. Mon âme s'envolait. Mon ami de feu était immortel. Et moi éphémère.
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