Le monde d'Eséphia
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Les Nécrosoris au pouvoir, la traque commence
 
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Une balade dans le désert [PV Remucer]

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AuteurMessage
Métis Schtujka
RésistanteMétis Schtujka
Race : Humain

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MessageSujet: Une balade dans le désert [PV Remucer] Une balade dans le désert [PV Remucer] Icon_minitimeLun 20 Aoû - 4:00

Des pierres d’éponge, enfin… Il ne me reste plus qu’un seul ingrédient pour la potion.

Métis venait de trouver ce qu’elle cherchait, des pierres d’éponge qui ne se trouvaient que dans les cavernes près de la mer centrale. Après de nombreux allers et venues de par le monde pour trouver divers ingrédients, avec entre-autre, un tour dans la jungle de Jedalen et un dans les collines du ciel pour puiser quelques millilitres de l’eau du lac cristallin, il ne restait à la jeune vendeuse qu’une chose à trouver : des fleurs du désert.

Il faut que je retourne dans le désert d’Anakat, comme il y a 5000 ans, quand papa m’avait demandait de livrer des armes au palais de Sérénade Mo. Il m’avait en plus demandé d’aller dans ce désert pour y récupérer des plantes. Mais il y a quand même un souci, la dernière fois, j’avais suffisamment de récipients pour transporter de l’eau ; je n’ai aujourd’hui que cette gourde minuscule… Bon, j’aviserai en temps voulu… En route pour le désert d’Anakat…

*************************************************************************

Cela faisait maintenant quatre jours que Métis arpentait en long et en large le désert afin de trouver le maximum de fleurs du désert pour la fabrication de la potion des armes. La recette de cette potion était dans sa famille depuis deux générations ; la jeune humaine représentait la troisième génération, la potion ayant étant inventée par sa grand-mère paternelle. Ayant brûlé ou caché tout son stock d’armes, la jeune commerçante n’avait pas d’autre moyen d’obtenir des revenus que de récolter les ingrédients de cette potion miracle pour les armes, ingrédients ne coutant pas un sou dans la nature, mais nécessitant d’énormes efforts physiques. Par exemple, la cueillette de ces fleurs éparses, dernier ingrédient de la potion, nécessitait soit le transport d’importantes quantités d’eau, soit la capacité d’en faire apparaitre. La deuxième option était certes plus pratique mais les gens capable de cela ne couraient pas le monde et Métis ne faisait pas partie de cette élite. La première option était celle qu’aurait dû choisir la jeune fille mais n’ayant pas d’argent pour acheter de quoi transporter l’eau, elle avait dû se contenter d’une petite gourde trouvée en chemin et de l’eau des cactus qui ne livraient leur suc qu’à coups de couteau ou, comme avait dû faire Métis faute de couteau, à coups de dents.

Elle errait maintenant à la recherche de la sortie de ce désert, afin de pouvoir, enfin, se déshydrater. Elle avançait péniblement dans les dunes, le soleil lui tapant dans le dos, sa peau cuisait, promettant de douloureux coups de soleil, si elle arrivait à sortir de cet enfer. Arrivée au sommet d’une dune, elle put observer à l’horizon, mais ne vit pas pour autant la fin de ce périple. Elle aperçut, cependant quelque chose qui lui sembla être un point d’eau. Cette vision lui redonna de la vigueur. Après avoir estimé la distance séparant la dune du point d’eau, elle reprit alors la route en direction de cette source. Après deux heures de marche supplémentaire, Métis arriva à l’endroit où devait se trouver le fluide salvateur, mais il n’y avait rien d’autre que quelques cactus que la jeune fille ne pouvait couper, ses lèvres étant trop blessées par les fois précédentes où elle avait bu leur suc.

Je me suis peut-être trompée dans la distance entre la dune et le point d’eau.

Pensa la jeune commerçante. Elle se retourna pour tenter d’apercevoir la dune et ainsi vérifier qu’elle se trouvait bien à la distance qu’elle avait estimée, espérant de tout cœur avoir fait une erreur quelque part.

Alors, voyons voir… J’espère que je me suis trompée et que c’est plus loin, juste un peu plus loin… Oui, c’est cette dune-ci et si on regarde ça, ça et ça… Ça donne cette distance qui est bien la même que celle que j’ai calculée tout à l’heure…

Métis s’effondra alors sur le sol, complétement épuisée.

Ce n’est pas vrai, je me suis faite piégée par une illusion d’optique… Bon, il faut que je me calme et que je tente de reprendre des forces… Comment oublier ces douleurs ? Mon corps me fait si mal… Je sais, profitons de cette illusion… Comment est-ce que ça a pu arriver ? Il ne s’agit en fait que d’une part du ciel que j’ai vu sur le sol. Pourquoi ? Parce que les rayons ont été déviés… Dans un désert, le sol est beaucoup plus chaud que l’air et des couches d’air de différentes températures se superposent. Les rayons de lumière provenant du ciel, au lieu de descendre en lignes droites, descendent en courbe. À cause de la différence de température, à chaque traversée de limite, il se passe la même chose que lorsque la lumière traverse l’eau ou le verre, la lumière se réfracte. Ainsi la lumière frôle le sol avant d’atteindre mes yeux, me montrant le ciel sur terre et me faisant croire à une source d’eau.

Aussi étrange que cela puisse paraître, penser ainsi à la raison de la formation de certaines illusions d’optique avait calmé la jeune fille et lui avait permis de retrouver quelques forces. Métis ouvrit les yeux et se redressa, prête à faire encore quelques kilomètres pour trouver de l’eau. En se levant, elle aperçut au loin un point noir étrange dans le ciel. Attendant de voir de quoi il en retournait, la jeune humaine garda les yeux braqués sur la forme qui commençait à se dessiner. Voyant qu’il s’agissait d’un être vivant, qui de loin ressemblait à un humain –enfin, si on ne prenait pas en compte les ailes- Métis se dit que c’était probablement un ange. Elle en avait déjà rencontrés quelque uns, particulièrement lors de sa livraison d’armes 5000 ans plus tôt. Comme il approchait, la jeune fille se dit qu’elle n’avait pas grand-chose à perdre, et qu’il valait mieux pour elle qu’elle parte à sa rencontre. Soit il pourrait l’aider, soit il déciderait de ne rien faire pour elle, soit c’était un tueur fou, mais quitte à mourir, elle préférait autant que ce soit de la main de quelqu’un, donc rapide, plutôt que de mourir de soif… Elle avança donc vers l’inconnu volant. Avoir ainsi un but la galvanisait, même s’il ne lui restait que peu de force, et en plus, le but en question lui facilitait la tâche en se rapprochant d’elle. Après près d’une heure de marche, elle fut à porter d’oreilles et de voix de l’ange. Levant les yeux vers lui, elle détourna rapidement les yeux, le soleil se trouvant juste au-dessus de l’inconnu. Elle s’agita dans tous les sens et cria de toutes ses forces pour attirer l’attention de l’être volant. Mais que ses forces ne soient pas suffisantes ou que l’attention de l’ange soit focalisée sur autre chose, le résultat fut le même, l’inconnu continua sa route sans remarquer la jeune humaine. Dépitée, la jeune fille était sur le point de tout abandonner lorsqu’elle reçut un reflet de lumière dans l’œil. Elle se dirigea vers la source de l’éclat et trouva une épée plantée dans le sol. L’arme était complétement recouverte de glace. La lame était dans une gangue de glace et la poignée commençait à en être recouverte.

Une arme ici ? Mais à qui peut-elle appartenir ? Probablement à l’ange… Mais comment la lui rendre ? Il ne m’a même pas remarqué tout à l’heure, ce n’est pas maintenant que je vais réussir à attirer son attention… Je n’ai qu’à prendre son arme, je la garderai avec moi pour me défendre et si je le recroise, je la lui rendrais…

Métis s’approcha de l’épée et tendit la main pour s’emparer de la poignée. Lorsque sa main fut en contact avec l’arme un froid soudain s’empara d’elle, partant de la main tenant l’épée. Une peur panique partagea alors la place au froid, la peur de la mort, mais aussi de l’inconnu.

Que va-t-il m’arriver ? Pourquoi ce froid ? L’épée, ça doit être l’épée… Mais comment réussir à la lâcher ? La glace a déjà commencé à s’emparer de moi…

Était-ce la peur ou l’instinct, mais une force puissante semblant venir de ces tripes s’empara de la jeune fille et repoussa la glace. Ce fut l’effort de trop, l’effort qui utilisa les dernières réserves d’énergie de Métis, qui s’effondra une fois encore, sur le sol, totalement inconsciente, l’épée, encore en contact avec sa paume, la glace du fourreau complétement fondue.
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