Le monde d'Eséphia
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Les Nécrosoris au pouvoir, la traque commence
 
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Comme quoi je suis con 8D

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AuteurMessage
Zohéir X'enlil
Élite des Assassins ~ NeutreZohéir X'enlil
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MessageSujet: Comme quoi je suis con 8D Comme quoi je suis con 8D Icon_minitimeVen 4 Mai - 8:17

*celui qui revenait faire chier des bulles*
Nan mais là je vous promets que je ne saoulerai personne avec mes textes... u___u' 'Fin si vu que sinon, je ne posterai pas ici.
Mais c'est qu'en fait, hm, ce soir je m'ennuyais à dépérir et j'ai donc revisité mon ordinateur "Ouais, cool ta vie" Je sais Cool Et donc, j'ai fouillé dans les tréfonds obscurs de mon disque dur et déniché... ça. Oui, ça, un texte "Encore ?!" Mais euh >.< En fait, il s'agit du premier chapitre d'un livre que j'avais commencé il y a un an et demi, peut-être plus, et que j'ai arrêté en arrivant au chapitre 2 u.u Y'a du niveau xD
Et je l'ai posté ici juste pour, ben euh... juste pour quoi d'ailleurs ? Le fun ?

P.S. Si vous lisez ce qui va suivre et que vous ne devenez pas aveugle avant d'ateindre le passage avec la vieille femme de ménage, imaginez cette dernière avec une voix de mamie déséchée x)

P.P.S. Le titre du livre est "Time Limit"

***

    Chapitre 1
    Trafiquant

    Le vertige est une phobie répandue. Mais parfois, ces peurs sont dissimulées au plus profond de soi-même et pour les réveiller, il faut être dans une situation, comment dire... très critique. C’est exactement dans ce genre de situation qu’était en train de patauger Ophélie. Agrippée à la plateforme du monte charge du supermarché, elle essayait en vain de se hisser dans la cabine. Sous ses pieds, le néant était maître du lieu et il était impossible à la jeune adolescente de discerner le fond du puits. Ses longs cheveux blonds comme le blé, trempés de sueur, tombaient en cascade dans son dos et sur son visage, à tel point qu’elle fut obligée de secouer violemment la tête pour les dégager.
    - Merde..., lâcha-t-elle en se sentant glisser.
    Elle trouvait ça injuste de mourir si jeune. Ça y est ? Game Over ? Plus sa main glissait, plus la cabine grinçait légèrement, faisant frissonner la jeune fille. Au moment où elle perdait tout espoir de survie et se laissait happer par les ténèbres, un bruit assourdissant retentit et émit un funèbre grincement. Une main tiède l’agrippa fermement au poignet et la hissa dans la cabine du monte charge. Trop tétanisée pour ouvrir les yeux, la jeune fille commença par évaluer la situation : elle n’était pas tombée et donc n’était pas morte.
    C’était une bonne chose.
    Ophélie ouvrit un œil, puis l’autre et se tâta rapidement comme pour vérifier qu’il ne lui manquait rien. Après quoi, elle se décida à lever des yeux bleu azur vers son sauveur. Accroupi près d’elle, un jeune homme d’une quinzaine d’années aux cheveux noirs suie ébouriffés et des yeux vert pâle l’observait l’air inquiet tandis qu’elle se remettait de ses émotions, un peu trop forte à son gout.
    - Mais qu’est-ce que tu foutais, Railey ?! lâcha-t-elle. J’ai failli attendre !
    - Je te suivais puis j’ai découvert des traces de combustibles et je t’ai perdu de vue, expliqua le jeune homme en se redressant et aidant Ophélie à se relever. Les restes étaient vieux et le trafiquant ne doit plus être ici, continua-t-il quand la jeune adolescente fut de nouveau sur pied. Alors je suis parti à ta recherche et...
    Il laissa sa phrase en suspense.
    Ophélie s’épousseta.
    - Aucun commentaire, d’accord ? Il m’a pris par surprise !
    Elle marqua une pause.
    - Bref, objecta-t-elle en croisant les bras, détrompe-toi, il vient juste de s’enfuir par le toit et de me laisser pendre ici comme une chaussette sur un fil d’étendage.
    - Mais que faisait-il dans le monte-charge ? s’interrogea pensivement Railey.
    - Il chargeait ces caisses de combustibles pour déguerpir, répondit-elle en désignant d’un signe de tête les énormes caissons empilés dans l’ascenseur. Il doit avoir de la main d’œuvre, il n’aurait jamais pu transporter ça tout seul, continua-t-elle, peut-être un camion l’attend-t-il ?
    - Dans ce cas, ton idée de main d’œuvre serait bonne...
    - On n’a pas le temps ! l’interrompit la jeune fille.
    Railey aida Ophélie à ressortir par la trappe sur le plafond du monte-charge, d’où il venait d’arrive, et se hissa à son tour.
    À deux, ils escaladèrent l’échelle de secours fixée à la paroi métallique par où s’était enfuit le trafiquant de combustibles, et furent bientôt sur le toit du supermarché. Les imposantes lettres fluorescentes indiquaient aux gens que le magasin se nommait : SUPER U. Et dans cette nuit sans lune, les étoiles se reflétaient sur les deux amis. S’approchant davantage du rebord du supermarché, Ophélie observa le parking d’où sortait un camion avec marqué en toutes lettres : Combustibles.
    La jeune fille serra les dents.
    - Bordel ! s’énerva-t-elle. Nous ne réussirons jamais à coincer ce mec !
    Cela faisait beaucoup de jurons en une soirée.
    Railey soupira, sortit un téléphone portable tactile et composa un numéro à toute vitesse.
    - Ouais, c’est nous commandant, répondit-il après qu’une éternelle série de Bip Bip ait retenti. Ouais, il a filé. Par contre, son chargement est resté au supermarché.
    Un silence salua sa déclaration.
    Ophélie fixait son ami en se mordant la lèvre inférieure, si bien qu’elle en devenait presque blanche. Ouille, si Railey raccrochait d’un coup sec, c’était que le colonel avait mal réagi. Par contre, si Railey raccrochait avec un soupir de soulagement, tout se sera bien passé.
    Pour l’instant.
    - Le commandant Will nous demande pour un rapport complet sur le Trafiquant de Combustibles, finit par déclarer Railey en rangeant machinalement son portable dans la poche de son long blouson de cuir.
    Ophélie hocha la tête, perdue dans le cours de ses pensées.
    Devant eux se dressait la majestueuse montagne Savoyarde et à ses pieds, les vignes semblaient s’incliner devant elle. Un village viticole se dressait au loin dans ces contrés. Puis plus bas, la nationale s’étendait à perte de vue entre les arbres endormis. L’ouverture de métal du magasin, raccordé à cette route, soutenait difficilement une pancarte qui clignotait irrégulièrement. Et à leur droite, le rond point qui servait d’entrée au village de Montmélian semblait désert à cette heure si tardive.
    Quand Ophélie se retourna, elle put distinguer la silhouette élancée de Railey, sautant de containers en containers pour arriver enfin sur la terre ferme, au milieu des boîtes de cartons et autres ordures du supermarché. Un fin nuage de poussière grise se souleva lorsque le jeune homme foula le sol. Il fit quelques pas en direction du parking lorsque sa jambe droite resta suspendue quelques secondes dans les airs : à ses pieds, une flaque virant au noir dans l’obscurité. Railey reposa son pied à terre lorsqu’Ophélie arriva près de lui, une odeur âcre la prenant à la gorge.
    - Qu’est-ce que c’est ? demanda la jeune fille en jetant un regard interrogatif vers son ami.
    - Du sang..., souffla ce dernier. Cet homme n’est pas seulement un trafiquant mais aussi un criminel.
    Railey sortit son portable, qu’il alluma, et s’approcha des palissades de bois qui cachaient les containers du regard de la foule. Là, sous la luminosité du portable, de longues marques sanglantes séchaient, accompagnées de bouts de chairs. Plus bas, un cadavre déchiqueté aux entrailles étalées dans la poussière gisait au sol.
    Mais quelque chose clochait. Enfin, à part qu’un corps sans vie gisait à terre devant les beines à ordures d’un supermarché.
    Le corps était celui du trafiquant de combustibles nucléaire.
    La jeune fille écarquilla les yeux devant ce spectacle. Ophélie avait déjà assisté à ce genre de scène, du sang, un cadavre. Les criminels tuaient essentiellement pour le plaisir de la vengeance ou pour l’argent et le pouvoir. Leurs actes étaient souvent représentés avec beaucoup de sang et un corps salement amoché. Mais là c’était tout autre chose. Le criminel avait tout fait comme... proprement. Les marques de sang sur les parois de bois représentaient un graff géant et la mare de sang devant la jeune fille n’était pas là par hasard. L’assassin avait tout prévu pour que le corps soit retrouvé car même l’arme du crime était toujours fichée dans la poitrine du trafiquant. Ce criminel n’était pas du genre à faire gicler le sang mais plutôt à dessiner avec des smileys sur les murs... charmant.
    - Très... raffiné..., lâcha Ophélie.
    - Alors qui était dans le camion ?
    La jeune fille leva vers son complice un regard perdu.
    - Et pioche ! s’énerva Railey.

    Dans cette obscurité tenace, le collège ne ressemblait qu’à une vieille bâtisse abandonnée. Aucun signe de vie ne s’échappait du bâtiment. Pas un chat. Pas un souffle. La ruelle abritait quelques lampadaires clignotant involontairement. La pluie clapotait sur le bitume et chutait en petit Plop dans les égouts de la chaussée. Aspergeant le lieu d’une odeur acre. Les bâtiments endormis reflétaient à merveille le côté sinistre du lieu et on se croirait dans un roman policier où le détective arrive devant la maison de son suspect, sors son arme et s’apprête à l’arrêter. Mais là, ce n’était pas un détective qui venait de faire irruption devant le grand portail de ferraille rouge... La cour goudronnée du collège, abritant ces quelques arbres centenaires, courbés par le vent, ne laissait apercevoir qu’un banc de bois en son centre. Quelques rafales firent virevoltées les feuilles mortes du début de l’automne.
    Seule une personne restait si tardivement...
    La femme de ménage.
    Hum...
    S’agitant toujours autant dans cette tâche. Balai, serpillère, brosse,... tout l’équipement pour l’entretien lui appartient. Les clés des salles aussi, du local de sport et du gymnase. Cette activité aussi utile que le ménage qui demande de la patience et un certain courage. Seule la femme de ménage travaille encore le soir dans les alentours de 22:00. Ne relevant jamais la tête de son activité, sauf dans une situation comme celle-ci :
    - Le collège est fermé depuis un bon bout de temps, jeune homme, lâcha-t-elle, ses lunettes réajustées sur son nez saillant et ses yeux rétrécis lançant des éclairs au nouveau venu.
    - Je sais..., répondit, impassible, l’adolescent aux longs cheveux blancs et aux étranges tatouages noirs se trouvant devant elle.
    - Alors que faites-vous là ? éructa la femme de ménage, se redressant et faisant face à son interlocuteur.
    - Je suis là pour vous.
    - Je ne plaisante pas, et vos blagues sont de plus mauvais gout.
    - Vous n’avez dons aucun humour ? demanda l’adolescent d’une quinzaine d’année, ne se sentant pas le moins du monde vexé.
    - C’est exact.
    - Ça tombe bien, moi non plus.
    Sur ces mots, le jeune homme cilla et s’élança en direction de la femme de ménage.
    Quelques secondes plus tard, un étrange graff était gravé sur les murs du bahut... avec du sang.

    La tension était à son comble. Aucunes paroles n’étaient échangées entre les Masters. Lorsque le Leader entra dans la salle de réunion, entièrement de marbre sculpté, les commandants se raidirent. Tous se levèrent au garde à vous et saluèrent leur chef d’un signe de tête puis se rassirent dans leur fauteuil de cuir noir. Pendant des secondes qui parurent infinies aux sept Masters, leur commandant fit le tour de la grande table de pierre ovale pour se placer en son sommet.
    - La première loi décrétée dans la charte de notre secte dit, et je cite : « Tout être capable de crime doit être privé de vie », annonça le Leader en s’asseyant dans son siège.
    Tous les Masters hochèrent la tête.
    - Alors pouvez-vous me dire pourquoi un adolescent qui a assassiné sa famille n’est toujours pas mort et enterré ? demanda leur chef, une pointe d’amertume dans la voix.
    - Il ne s’est manifesté il n’y a que trois jours et nos équipes ne sont pas assez renseignées à son sujet pour le traquer, s’aventura un des sept commandants.
    - Et que savons-nous à son sujet, Mike ? continua le Leader en croisant les bras sur la table de pierre et en dévisageant son interlocuteur.
    Le dénommé Mike déglutit, attrapa les papiers qui se trouvaient devant lui et commença :
    - Ce criminel, que l’on pourrait qualifier comme étant un assassin, se nomme Lee Wenn, 15 ans et résidait à Chambéry, capitale de la Savoie, avant dégorger sa famille et de fuir on ne sait où. Il était autrefois membre de la guilde Track à Lyon avant de s’en faire rejeter et de se lancer dans la criminalité.
    - Pourquoi « rejeté » ? interrogea un des Masters.
    - Mentalement, il pourrait être qualifié comme étant comme nous, à part le fait qu’il tue des gens, mais physiquement...
    Mike sortit une photo des documents en face de lui, où Lee était encadré par ses deux parents. D’étranges tatouages noirs ornaient son visage et certainement le reste de son corps. De longs cheveux blancs pur tombaient en cascade dans son dos et, quelques mèches, sur son visage. Ses yeux de chat semblaient d’une pâleur d’ambre. Pointant de ses cheveux, deux oreilles trop longues et pointues en trahissaient son identité non-humaine.
    Pourtant, à en juger par ses deux parents, le père aux cheveux brun et la mère châtain très clair, ceux-ci n’avaient rien d’exceptionnels ou d’étranges pouvant les qualifier comme créatures.
    - Ah... je vois..., marmonna le Leader après avoir jeté un bref coup d’œil à la photo.
    Mike acquiesça et continua :
    - Ses parents ne l’ont jamais inscrit dans un collège ou un pensionnat en raison de ses différences et, étant deux grands chercheurs en physique et philosophie, ils lui enseignèrent leurs savoirs.
    - Mais pourquoi les a-t-il assassiné ? demanda l’un des Masters en tapotant distraitement la table du bout du doigt.
    - Même si ses parents lui faisaient croire qu’ils l’aimaient, proposa un autre, tu dirais quoi si tu savais que ta mère ne pense qu’à te couper les oreilles ? « Chouette maman sors les ciseaux ! » ?
    - Mais peut-être ses parents l’aimaient vraiment ? s’aventura un troisième.
    - Bah va leur demander ! contra le premier.
    A partir de cet instant, le conseil se réduisit en foire d’empoigne où tous les marchands crient : « Venez, venez, il est beau mon poisson, il est frais ! ». Cela aurait put durer un bon moment et même se terminer en baston générale si le Leader n’avait pas sorti son révolver et tirer dans le plafond ce qui produisit un grand Pan retentissant.
    Cela rappelait étrangement les scènes au FAR WEST où le shérif faisait taire l’assemblée en tirant une balle sur un des joueurs de poker du Salon.
    Les Masters se figèrent.
    - Bien..., souffla leur chef.
    Tous se rassirent en dévisageant la personne en face d’elle.
    Mike toussota pour attirer l’attention et reprit pour la deuxième fois :
    - Ses parents ne lui ont pas seulement enseignés leur savoir, pour eux, avoir un fils d’une race non humaine mais doté de la même intelligence aurait pu révolutionner leur métiers. Alors ils l’ont étudié, comme un animal. Voici les photos de leurs recherches qu’on a retrouvées dans leur bureau.
    Le Master sorti de nouvelles images et les fit passer autour de la table. D’un air attentif, tous ses collègues les dévisagèrent. Sur l’une d’elle figurait leur assassin, enchaîné à une table de dissection, les yeux bandés et le torse dénudé, bel et bien tatoué. Sur une autre, sa mère testait sur lui des décharges électriques, etc…
    - Si je vous dis que, à la place de Lee, j’aurais fait pareil et assassiné mes parents, s’aventura un Master, vous me virez ?
    - Dehors ! s’énerva le Leader.
    Machinalement et résigné, son soldat exécuta ses ordres sans broncher.
    - Pour l’instant, personne n’a vu cet assassin et ne sait où il se trouve, continua Mike, mais il pourrait être à l’origine de plusieurs autres meurtres comme de celui de la femme de ménage du collège de la Villette.
    - Quelles preuves ? demande leur chef.
    - Un tag sanglant sur le mur...
    Le Leader se passa la main dans ses cheveux blond clair.
    - Et merde...
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