Les Nécrosoris au pouvoir, la traque commence |
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| Une rue + Une Pas-douée + Quatre passants = Un carnage | |
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Amaya Compte Héros : Le Compte Héros n'a pas encore été créé.
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| Sujet: Une rue + Une Pas-douée + Quatre passants = Un carnage Mer 25 Avr - 1:22 | |
| Cela faisait quelques semaines qu’Amaya avait rejoint la Résistance contre les Nécrosoris, et autant dire qu’elle s’y plaisait ! Elle était enfin dans le cœur de l’action, et toutes ses pensées noires étaient mises à l’écrit ou en images, puis vues et entendus par de nombreuses personnes chaque jour… La semaine dernière, Amaya avait fait parti d’un groupe de trois résistants, qui avaient pour mission de jeter le journal « Nécro, l’être ou ne pas l’être » qui présentaient toutes les horreurs qu’avaient fait les Nécros avant cette inversion du monde. Ce rafraichissage de mémoire –Et ouais, Mister Narrateur a inventé un nouveau mot !- n’avait pas fait beaucoup d’effet, ou du moins, n’en avait pas l’air… -Réfléchis deux secondes Amaya… Si t’étais à leur place, au milieu d’une centaine de passants, tu aurais vraiment crié « Je suis d’accord avec ce journal » ? Non.- Oui, bon, c’est vrai que l’objectif de la mission n’était pas réellement objectif –Ahah le jeu de mots !- mais les journaux avaient bien été distribués –ou plutôt balancés- et c’était déjà pas mal. Bref, venons-en aux faits, Amaya était aujourd’hui seule, et devait poser des affiches d’une Necrosoris : Gabrielle Sal Thesna. L’elfe était présente lorsque l’ordre du monde s’inversa, au moment où Ombre et Lumière s’unirent, au moment où les ténèbres engloutirent le monde –Héhé, avec ce passage, je suis quasiment sûr d’avoir une promotion !-, et juste avant de perdre connaissance, Gabrielle avait été la dernière à s’approcher du sort. Elle n’en était pas sûre, mais Amaya se demandait si ce n’était pas Gabrielle qui avait tout foutu en l’air –Oulà, là je la perds, ma promotion… Et encore, si vous voyiez à quoi pensait Amaya en ce moment…- . A présent, Gabrielle se présentait comme une Nécrosoris à part entière. Coïncidence… -Ou pas.- En regardant l’affiche, Amaya eut un sourire. Pas un joli petit sourire mignon tout plein de compassion. Non. Un sourire carnassier sans pitié cannibale qui fait peur à avoir la chair de poule… Depuis qu’Amaya était entrée dans la Résistance, elle avait beaucoup changé… Déjà, elle avait arrêté de rigoler pour un oui ou pour un non –Et croyez moi, c’est un sacré soulagement !-. Elle rigolait quand même quelques fois, mais pas tant de fois que ça… Amaya avait aussi découvert un nouveau sentiment : la haine. Elle savait très bien que ce n’était pas bien, que c’était comme ça que l’on devenait bête, moche et méchant, mais cela faisait tellement de bien de pouvoir rejeter la faute sur le dos de quelqu’un d’autre… Quoi qu’il en soit, revenons à l’affiche. Le visage de Gabrielle Sal Thesna avait les traits légèrement déformés. Ainsi, la cousine de Lune d’Azur paraissait cruelle, sans pitié, comme elle l’était réellement… L’inscription du dessous avait était trouvé par l’elfe elle-même : « C’est ça vos chefs ? ». Autant dire qu’elle était fière de cette phrase –Ca je confirme…-. Les techniques Terriennes de la Résistance avait bien plu aux Résistants d’Eséphia, mais il faut avouer que parfois, c’est très chiant. Par exemple, peindre chaque affiche, puis les coller une à une à la main, alors que la magie pourrait permettre de régler ça en un clin d’œil… Malheureusement, l’utilisation de la magie permettrait aux Necrosoris de retrouver les Résistants, leur repaire, et tout le tralala, et c’est plutôt une mauvaise idée –Pour une fois qu’Amaya réfléchit…-. La colle utilisée par les Terriens sentait la… le… ça sentait mauvais quoi ! –Désolé, c’était vraiment très confus dans l’esprit d’Amaya, impossible de transformer ça en mot. Mais j’avoue que ça sentait vraiment mauvais… Je crois que je déteste la Terre, parce qu’elle nous trouve des points communs entre Amaya et moi…- Enfin bref, Amaya avait tout prévu : non seulement elle s’était caché le visage, elle s’était maquillée pour passer inaperçu –Je tiens à préciser que le maquillage était tellement raté qu’Amaya passe inaperçu que lorsque personne ne la regarde…-, le buisson derrière elle derrière lequel elle pourrait se cacher si quelqu’un arrivait, et, bien entendu, elle était venue la nuit, dans une petite rue qui était quand même une plus fréquentée le jour, mas une des moins la nuit –Ou pas.-. Alors qu’elle regardait le visage de Gabrielle qui semblait la regarder aussi, Amaya entendit des pas venant de la droite. Sans attendre, elle se cacha du côté gauche du buisson –Oui, j’ai oublié de dire que le buisson n’était pas éternel, et que c’était même plutôt un simple bosquet.-. Les pas n’étaient pas complètement synchronisés, et le passant semblait avoir de très mystérieux pas… Amaya fit le rapprochement en entendant deux voix différentes parler… Deux personnes. La situation ne pouvait pas être pire –Ou pas. Ah, j’adore cette expression !-… Amaya se faisait la plus discrète possible jusqu’à ce qu’elle entende des pas du côté gauche de la rue. Là, elle n’avait rien prévu… C’était pourtant simple ! Si une personne arrivait du côté droit de la rue, Amaya se cachait du côté gauche du bosquet, et si une personne arrivait du côté gauche de la rue, Amaya se cachait du côté droit ! Mais il ne devait pas arriver trois voire quatre personnes en même temps de chaque côté de la rue –Je ne vous cacherais pas que je suis mort de rire !- ! Sans vraiment réfléchir –Comme toujours-, Amaya se leva et fit comme si elle voulait arracher l’affiche. Après tout, ça ne sautait pas aux yeux lorsque l’on était mage de lumière ? Elle n’était pas spécialement recherchée, et le maquillage la masquait bien assez de sa véritable identité –Ou pas.- … Comme il faut toujours des problèmes –Et qu’Amaya a ça collé aux fesses- la colle n’était pas encore sèche, et l’affiche se décollait plus que facilement –J’ai envie de dire : CRAAAMEEE !- . Coupable, Amaya se retourna et lança un :
« Bonsoir »
Autant dire que là, cette parole faisait débordé le vase de culpabilité apparente d’Amaya qui avait déjà largement débordé –Oui, Mister Narrateur invente aussi des expressions. Il y a un problème ?-… Ah, et voilà que maintenant Amaya entendait du bruit vers les toits... Et voilà une mission qui commençait mal... Très mal...
Dernière édition par Amaya le Lun 30 Avr - 21:57, édité 1 fois |
| | | Nunnally Hashita Compte Héros : Le Compte Héros n'a pas encore été créé.
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| Sujet: Re: Une rue + Une Pas-douée + Quatre passants = Un carnage Mer 25 Avr - 2:21 | |
| Je venais d’arriver dans la journée dans cette ville remplie de monde et je m’étais réfugiée sur les toits pour être loin de tout ce monde que je hais tant ! J’avais attendus la nuit pour me balader. Je marchais donc sur les toits, en plein nuits vus que peux de gens sortais à cette heure de la nuits. Et je ressemblais à un fantôme errant sans but précis, ce qui pour mon but était vrais. Je marchais assez vite sur les toits et je regardais de temps en temps en contre bas pour voir si des gens ne passaient et pour ne pas être repérée. Je trouvais c’est rue vide et ça me plaisait bien. Quand je remarquas à un croisement une personne collant une affiche je me dit : «Encore un de ces résistant d’ombre ou de lumière qui fais son boulot… pff», je soupiras. Mais quand je vis cette personne ce caché derrière un bosquet je compris que des gens arrivaient. Je m’accroupie pour me caché mais je me mis de façons à voir qui arrivait.
Je vis que deux personnes arrivaient à droite de la personne qui se cachais et une à gauche. Mais quand je vis que la personne qui était caché sortis de ça cachette et alla retiré l’affiche qu’il ou elle avait posé, je me posa cette questions : «Sois cette personne est folle, soit elle croit à des gardes qui arrive mais ils ne ressemble pas à des gardes». Quand l’inconnu dit d’une voix vif «Bonsoir.» je me relevas et courus vers le toit le plus proche pour sauter en bas dans la rue.
Je me retrouvas la où cette personne, dont je ne connais rien, était il y a peu de temps et dévisagea cette inconnu. Je vis à son visage que c’était une jeune femme qui devait avoir 20 000 ans peut-être plus, et qui était de la race des elfes, tout comme moi. Je me dis que je devrais faire attention à ce que je dirais ou ferais car cet elfe ne m’inspirait peu confiance, comme tout les inconnus que je rencontrais ou qui m’adressait la parole. Je mis ma main sur la garde de mon katana et la serre à m’en faire blanchir les phalanges. Je pris alors une grande inspiration et posa ces questions qui me brûlaient les lèvres:
-Comme vous appelé vous ? Et que faite vous ici à une heure pareille ?
Quand j’entendis les pas des personne qui arrivait à droite et à gauche se rapproché je savais que ça allais mal tourné mais dans mon esprits je me dit : « Une petite bagarre mmm… pourquoi pas !», un sourire de tortionnaire s’affichas sur mon visage et mes yeux pétillant d’envie, je voulais du sang et un combat, je venais de révéler mes sentiments devant une femme que je connaissais pas et qui avait l’air assez déstabilisée que des personnes arrive sans prévenir.
C’était le début d’une soirée qui s’annonçait très intéressante pour moi. |
| | | Zohéir X'enlil Compte Héros :
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| Sujet: Re: Une rue + Une Pas-douée + Quatre passants = Un carnage Mer 25 Avr - 2:55 | |
| Il faisait nuit. Zohéir aimait la nuit. Beaucoup. Elle était sa complice la plus proche. Il appréciait aussi le noir, l’obscurité si tenace qui envahissait les rues de Méséria. En plein jour, alors que le soleil était encore haut dans le ciel et les places grouillantes de monde, cette cité pouvait paraître fort belle et majestueuse, avec ses riches demeures et l’imposant palais en son centre. Mais lorsque la Lune se levait, c’était tout autre chose. Un autre monde, plus hostile, plus lugubre. Et tellement plus familier à Zohéir. Lorsque le ciel se paraît de ses mille et un diamants scintillants, les maisons devenaient des masses noires et informes, les arbres paraissaient morts, alors qu’ils étaient vêtus d’un feuillage touffu, et les gens ne ressemblaient qu’à des fantômes errant sans peine. Enfin, le peu de passants. Car les rues étaient pratiquement désertes à une heure pareille. À vrai dire, ce n’était pas vraiment une très bonne nuit pour sortir faire une balade nocturne. Le froid était prenant et glaçait les os. La Lune était parfois voilée quelques instants par des nuages duveteux, irréellement blancs et contrastants parfaitement avec l’obscurité grandissante. Pourtant, le vent semblait calme et posé et seule une fine brise balayait les rues endormies. Le misanthrope fit la moue. Il aimait beaucoup le vent. Ce dernier était son allié, celui qui riait de son infortune et de ses peurs, avant de s’enfuir tel un lâche et de revenir le jour suivant. C’était le vent. Rien de plus.
Les secondes s’écoulaient et résonnaient inlassablement dans l’esprit de Zohéir. Elles semblaient lentes, incroyablement ennuyeuses à compter. Le temps s’écoulait au ralenti. C’était très frustrant. Le misanthrope accéléra le pas et fut au niveau d’Eleana, la jeune Filante qu’il avait rencontré quelques jours plus tôt à Tivnia. Depuis, il ne l’avait pas quitté. Et il ne comptait pas le faire. Mais bon, c’était compliqué. Très. Car quand bien même lui vivait sur les toits ou la nuit, toujours reculé face au monde réel, la jeune femme, elle, fréquentait aisément la foule et les autres, à la grande différence de l’elfe. Pourquoi Méséria ? Zohéir ne savait pas. Et après tout, il s’en fichait. Peut-être parce qu’elle était une ville très peuplée et que, le jour, Eleana réglait ses affaires personnelles et, la nuit, c’était au tour du misanthrope de sortir de leur repère pour se glisser dans les rues endormies. Pourtant, ce soir-là, la jeune Filante l’avait accompagné. En réalité, ils comptaient quitter la ville prochainement et le faire en douce, lorsque l’on est assassin, est plus prudent. Ils ne s’attardaient jamais dans les cités où les villages. Un jour de trop et ils pouvaient se faire repérer. D’un parce que Zohéir était un élémentaire de l’ombre, deux parce que lui et Eleana étaient deux tueurs plutôt pas appréciés pas la société. La jeune Filante étant en fait une demi-Filante -mi-Filante, mi-Humaine- elle avait clairement fait comprendre au misanthrope les problèmes qu’elle avait eu dans le passé, en commençant par le meurtre de ses parents. Aucun des deux n’aimaient approfondir le sujet de leur passé respectif. Ils l’avaient fait une fois, cela leur suffisait.
La Lune était déjà haute dans le ciel lorsqu’ils étaient sortis. Habituellement, les nuits où il était seul, Zohéir aimait beaucoup tuer des gens. Juste pour le plaisir. Voir leur visage endormi, bien au chaud dans leur lit, le dégoûtait. Comment les passants pouvaient-ils être aussi sereins face à un monde si imparfait ? Malgré le danger que le misanthrope courait s’il était retrouvé, étant un élémentaire de l’ombre, ce dernier gardait ses habitudes de meurtres nocturnes. Mais ce soir-là, il se contenu. Il était hors de question qu’il montre sa vraie face à Eleana. Il avait appris à la connaître avec tout ce temps, il savait qu’elle était forte et déterminé, téméraire et résolue. Mais la folie psychopathe de Zohéir était une chose qu’il n’était pas encore prêt à partager avec elle. Il n’était pas encore résolu à en parler. Peut-être ne le serait-il jamais, mais il savait qu’Eleana n’insisterait pas. Elle avait appris à le connaître, elle aussi, durant cette nuit dans la caverne à Tivnia -les esprits tordus, retournez vous coucher-, elle savait donc qu’il fallait être patient avec Zohéir. Oui, très patient, compréhensif et compatissant. Et parfois, il fallait avoir l’esprit moins ancré dans la réalité pour pouvoir comprendre l’elfe. Car lui, il n’était jamais dans la réalité. Jamais. Il était dans son monde, qu’il partageait parfois avec Eleana, ce qu’il n’avait jamais fait avant.
Le peu de jours qui s’étaient écoulés depuis la nuit de la caverne à Tivnia avaient été courts, rapides, et riches en nouveautés. Les Nécrosoris, qui guettaient une vengeance depuis longtemps, avaient repris le pouvoir. Mais le pire était que la plupart des gens du peuple était pour eux et que Lune d’Azur Laneus, la princesse de Méséria, avait fui, tout comme les élémentaires d’ombre et de lumière. Zohéir était encore plus recherché qu’avant. Youpi. En réalité, ces jours-ci avaient plus été consacré à la fuite. De Tivnia, ils étaient arrivés à Méséria pour se reposer très peu de temps, puis ils s’apprêtaient déjà à partir. Le temps, bien que lent ce soir-là, était compté. Tandis qu’ils marchaient en silence, côte à côte, le misanthrope se dit qu’il aurait beaucoup apprécié qu’Eleana fasse soufflé le vent dans la ruelle qu’ils parcouraient, comme elle savait si bien le faire. Mais il n’osa pas lui demander. La jeune Filante était épatante lorsqu’elle maniait son élément. Zohéir ne pouvait s’empêcher de l’admirer. Lui, l’ombre, il ne la maîtrisait que très peu, pour ne pas dire pas du tout. Il savait déformer les ombres des autres qui se reflétaient sur le sol ou sur les murs mais c’était tout. Ce petit jeu l’avait beaucoup amusé lorsqu’il était jeune mais, depuis le meurtre de Mina, il s’en lassait rapidement. En réalité, il ne prenait plus goût à rien. La vie avait un goût amer dans sa bouche, l’espoir était un poison imbuvable.
Finalement, Zohéir et Eleana débouchèrent sur une petite place où se trouvait un unique bosquet en son centre. Là, une femme tentait d’arracher une affiche d’un mur, collée récemment vu la colle encore fraîche. Sur la feuille placardée se trouvait Gabrielle A. Sal Thesna, les traits un peu déformés avec écrit en gros et voyant en-dessous : « C’est ça vos chefs ? » Zohéir esquissa un faible sourire désabusé. Les résistants ne savaient plus quoi inventer pour se faire entendre du reste du monde. Lui, il se fichait complètement que les Nécrosoris soit au pouvoir. Il se fichait de la politique et de la société. Dans son monde, il n’y avait pas tout cela. Il n’y avait que lui, et parfois Eleana. L’inconnue qui semblait être une elfe finit par se placer prêt du mur, un peu confuse, et lâcha un simple :
- Bonsoir.
Brusquement, une nouvelle venue fit une soudaine apparition sur la place, sautant tout droit d’un toit. Elle demanda :
- Comme vous appelez-vous ? Et que faite-vous ici à une heure pareille ?
Si Zohéir avait été une personne normale, il aurait pouffé de rire. Là, il se contenta de fixer les deux inconnues en dégainant rapidement son poignard à la lame noire et à la garde en forme de serpent. Il détestait ce genre de questions. Et la nouvelle venue était le stéréotype parfait de la femme à poser ce genre d’interrogations. Elle aussi semblait être une elfe, d’ailleurs. Elle portait de longs cheveux bruns et semblait armée. Le besoin pressant de tuer envahit Zohéir. Tuer ces deux inconnues reviendrait au cycle habituel de meurtres nocturnes du misanthrope. Parfait. Il allait enfin pouvoir voir le sang. |
| | | Eleana Race : Filante
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| Sujet: Re: Une rue + Une Pas-douée + Quatre passants = Un carnage Mer 25 Avr - 7:59 | |
| Eleana marchait, au côté de Zohéir. Ils ne s'étaient pas quitté depuis Tivnia. Ils avaient longuement marché, jusqu'à Méséria. Ils y étaient resté quelques jours, mais étant pourchassés, ils ne pouvaient se permettre de rester plus longtemps encore. Sinon ils risquaient d'être repérés. Ce qu'ils ne désiraient ni l'un ni l'autre.
Etant tous deux des tueurs recherchés et la réputations qu'ils avaient, ils devaient se montrer discrets. Très prudents. Le jeune elfe et la jeune femme s'étaient réfugiés dans un endroit sûr. Zohéir sortait le soir tandis qu'elle, sortait la journée. Leur relation avait radicalement évoluté. Ils avaient largement apprit à se connaître l'un et l'autre. La jeune Filante appréciait passer du temps avec lui. Elle l'aimait bien, sa compagnie lui était agréable. Au moins, chacun d'eux n'était pas seul. Vallait mieux rester ensemble, après les rares nouvelles qui circulaient. Oui, les Nécrosoris avaient récemment prit le contrôle d'Esephia. Ils étaient maîtres, maintenant. Les Elementaires d'Ombre et de Lumière étaient traqués, voir tués ensuite. Lune d'Azur avait même, à ce qui paraît, prit la fuite. Etant une Elementaire d'Ombre et en plus une personne politique haut placée, c'était ce qui était le mieux pour elle, si elle voulait survivre. Oui, car maintenant, c'était ce que tout le monde devait faire : Survivre. Esephia n'était plus ce qu'il était autrefois. Maintenant, il fallait se battre pour survivre. C'était soit nous, soit les autres. Et la plupart du temps, le choix était vite fait. C'était aussi pour ça que les meurtres survenaient de plus en plus fréquemment. La jeune femme brune les trouvait bien lâche de vendre ainsi les rescapés comme des moins que rien. Elle trouvait cela abject. Mais elle n'était pas une Résistante pour autant. Elle avait beau qualifier la situation dans laquelle ils étaient fourré d'horriible, Eleana ne comptait pas risquer sa peau pour rien. Ce n'était pas parce qu'elle ne croyait pas en la cause, non. C'était juste qu'elle n'était pas concernée, donc elle ne s'impliquait pas. La jeune femme était consciencieuse et une grande stratège. Elle analysait bien la situation et savait donc pertinament que les Résistants étaient en mauvaise posture. Et si il n'y avait ni stratégie qui tenait la route, des grosses chances de réussite, elle ne s'y mêlait pas. Etant une Elementaire de l'Air, elle n'était pas directement visée. Et cela lui allait bien ainsi. Elle avait déjà assez affaire à la justice comme ça. Être une demi-Filante, une tueuse et une chasseuse de prime étaient déjà des raisons suffisantes pour l'excécuter. Cela suffisait amplement.
Un bruit lui fit dresser les oreilles. Elle s'arrêta brusquement, en position défensive, les sens aux aguêts. Zohéir s'était arrêter lui aussi. Et ils découvrirent le même spectacle. Une jeune femme -une elfe, vraisemblalement- tentait de décrocher une affiche. Elle se débrouillait maladroitement. Et d'après ses gestes, son regard paniqué, ses muscles raides et la situation, elle culpabilisait. Et puis, d'après la colle fraîche qui montrait une photo de Gabrielle Sal. Thesna avec des traits tirés et un sourire carnassier avec pour légenre "C'est ça vos chefs ?", ce n'était sans doute qu'une tentative effarrée. Etait-ce elle qui avait posé cette affiche ? Ce qui voulait dire que c'était une Résistante. Si c'était le cas, elle était mal barrée.
Avant qu'Eleana puisse répondre au "Bonsoir" nerveux de la jeune elfe, une de ses semblables sauta d'un toit et retomba avec grâce au sol.
- Comme vous appelez-vous ? Et que faite-vous ici à une heure pareille ?
Elle roula des yeux. Quelles questions naïves.
Cette dernière avait la main posée sur le manche de son katana, oh oh. Agressive ? Soit. Même si elle ne l'était pas ouvertement à elle, il fallait se méfier. La jeune Filante entendit le trissaillement d'une lame : Zohéir venait de dégainer son couteau. D'un geste rapide mais silencieux afin qu'il soit impersceptible, elle prit la main libre du jeune homme et lui dit d'un seul regard de ne pas se montrer agressif pour le moment. Il vallait mieux se renseigner avant.
Sans présomption, Eleana s'approcha des deux jeunes femmes, le visage impassible, le regard intimidant et glaçé.
-On vous interrompt, peut-être ? Fit-elle d'un ton neutre.
Elle faisait de gros efforts pour dissimuler son sarcasme. Elle fut bientôt à côté des deux elfes, les mains libres. Oui, car elle était parfaitement consciente qu'un simple geste rapide suffirait à saisir ses deux dagues, voir ses révolvers.
-Simple conseil : A l'avenir, vous devriez être un peu plus discrète, glissa-t-elle à l'adresse de celle aux cheveux blonds. |
| | | | Sujet: Re: Une rue + Une Pas-douée + Quatre passants = Un carnage Lun 30 Avr - 20:46 | |
| Spleen était un homme cultivé.
Chose commune, mais il accentuait ce trait de caractère en aimant des choses qui rendaient érudit. Par exemple, il avait toujours apprécié le théâtre. Il trouvait que la beauté du cadre rivalisait avec l’envergure d’une bonne pièce. Tout ce qui se rapportait à la scène le fascinait. Même les fauteuils sur lesquels il s’asseyait l’impressionnaient. Malheureusement pour lui et tous ceux qui partageait la même passion, depuis l’arrivée au pouvoir des nécrosoris, le théâtre avait été décrété comme un art « rude » et donc interdit. Le théâtre était pour eux la meilleure façon d’inviter à la révolte. Malgré ce décret, quelques personnes ne pouvant –et ne voulant- pas se passer de cet art, se réunir en secret et montèrent quelques pièces, qu’ils jouaient dans l’arrière-boutique d’une épicerie, avec pour seuls spectateur une poignée de personnes.
Spleen faisait partie de ces personnes. Une fois par semaine il se délectait du théâtre et de ses bienfaits.
Un jour où il profitait de ce luxe, et où la pièce se finit particulièrement tard, Spleen décida de faire une petite promenade nocturne pour réfléchir à ce qu’il venait de voir. Il marcha longuement, faisant de grandes foulées avec ses jambes comme avec son esprit. Un à un moment où il fut fatigué, le vampire s’arrêta sur un banc pour contempler mélancoliquement les étoiles, comme il avait l’habitude de le faire avec son père dans sa jeunesse. Mais rien ne se ressemblait, rien n’était plus pareil dans ce ciel nocturne, ce qui fit chaud au cœur de Spleen. Il se releva et repris sa course.
Sa balade le mena sur une petite place pavée, où se déroulait une scène bien étrange…
- Comme vous appelez-vous ? Et que faite-vous ici à une heure pareille ?
Une femme posait cette question à une fille blonde qui s’échevelait à retirer des affiches d’un mur. Résistante ? Ohoh, voilà qui devenait intéressant pour le jeune vampire.
Un couple se dressait à leur côté, impassible, le visage figé. Un des deux parla, la voix posée, intimidante.
-On vous interrompt, peut-être ? Simple conseil : A l'avenir, vous devriez être un peu plus discrète, glissa-t-elle à l'adresse de celle aux cheveux blonds.
Spleen se rapprocha de l’attroupement, un peu étonné, et tapota la dague qu’il avait dans une poche, juste pour se rassurer. Il avança la tête dans la mêlée, et alors que tous les regards convergeaient vers lui, il dit, un sourire sur les lèvres :
-Ca me semble bien agité par ici… Je me suis toujours demandé si le business du décollage d’affiche était fructueux, vous m’en dires des nouvelles, n’est-ce pas ! fit-il dans la direction de la femme blonde.
[HRP: désolé, c'était nul u_u] |
| | | Amaya Compte Héros : Le Compte Héros n'a pas encore été créé.
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| Sujet: Re: Une rue + Une Pas-douée + Quatre passants = Un carnage Dim 13 Mai - 4:29 | |
| [Excusez moi du temps de réponse, j'essaye de faire çà ce soir ou demain, mais la j'ai beaucoup de devoirs et j'écris pas de l'ordinateur donc je galère un peu...] |
| | | | Sujet: Re: Une rue + Une Pas-douée + Quatre passants = Un carnage | |
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| | | | Une rue + Une Pas-douée + Quatre passants = Un carnage | |
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