Le monde d'Eséphia
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Les Nécrosoris au pouvoir, la traque commence
 
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Once upon a time the black wolf and the women.

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MessageSujet: Once upon a time the black wolf and the women. Once upon a time the black wolf and the women. Icon_minitimeLun 19 Déc - 16:27

Méséria. Capitale d’Asrrah. Dirigé par les Laneus Sal Thesna. Accessoirement, par sa cousine. Sa destination. Elle n’allait pas se taper la route à pied jusqu’à là-bas comme même. La solution à tout : portail ! Gabrielle se dirigeais donc d’un pas actif vers la place des portails de Stersa. Avant de laisser tomber. Purement et simplement. Elle allait annuler tous les rendez-vous qu’elle était censée avoir aujourd’hui et s’offrir une journée de repos. Car maintenant que Sayanel avait soigné son bras, les affaires reprenaient. Et à vive allure. La jeune vampire – même pas dix huit milles ans – avait du parcourir le monde, sautant entre ses responsabilités d’agitatrice politique et son rôle dans la sombre organisation des Nécrosoris – secte qui la répugnait un peu, à vrai dire – les deux étant étroitement lié. Elle s’estimait le droit au repos. Elle modifia la destination du portail – grande ellipse bleue et lumineuse – avant de le passer et d’atterrir dans la capitale d’Erténot, Lansline. Elle était prés du palais royale, vert émeraude – comme ses yeux – et blanc pur. Elle contempla un moment la structure élancé et légère qui dominait la ville avant de lui tourner le dos et de commencer sa promenade.

Les Animux l’avaient toujours fascinés, par leur spectaculaire capacité à se transformer en animal. Visiter leur patrie la mettait dans un état tranquille et ébahi. Elle perdait de sa fougue et de sa morgue, et n’avait plus rien d’une vampire, à part son teint pâle. Quant à ses canines, elle les dissimulait grâce à son élément, la lumière. Ses grands yeux aux longs cils noirs contemplaient innocemment des personnes qui avaient l’air tout à fait normal se changer tout d’un coup en animaux sans signe avant coureur. A cause de cela, leur pays était excessivement naturel et leurs villes aussi. Lansline, particulièrement, était celle qui comptait le plus d’espaces verts de tout Eséphia. En grande adepte de la nature, Gabrielle trouvait la ville tout à fait à son goût. Après une longue promenade durant la matinée pour revisiter les monuments de la capitale, elle profita des charmes d’un de plus grands parcs et s’assit sur un banc, faisant jaillir une gourde de n’importe où. Elle doutait de trouver de quoi se nourrir ici – elle risquait de saigner un Animux à la place d’un simple animal – elle avait été prévoyante (pour une fois !) et avait amené son propre repas. Une fois celui-ci terminé, elle se rinça la bouche dans un ruisseau, puis retourna sur son banc pour…faire la sieste. Elle était dans un demi-sommeil agréable où elle avait conscience de ce qui l’entourait mais de manière…sourde.

Pourtant, elle du bien s’endormir, car elle se réveilla. Au moment du coucher de soleil. C’était un spectacle purement magique de là où elle était et elle l’apprécia à sa juste valeur. Puis elle admira le ciel éclairé par les millions d’étoiles et l’astre nocturne. Elle se leva, s’étira, et décida d’aller faire un tour dans le bois qui tendait ses branches tentatrices vers elle. Le noir ne l’effrayait pas, il la rassurait presque, et de toute manière, elle avait sa lumière. Elle s’arma donc d’un globe lumineux et pénétra dans la petite forêt. Il n’y avait rien d’intéressant, même pas d’Animux, juste des insectes exécrables qu’elle n’aimait pas du tout. Déçue, elle quitta le parc, retrouva la ville bruyante et animée. Au début, elle circulait dans des allées éclairées et bondées par les gens, mais peu à peu, elles se firent plus sombres, moins fréquentées. Avant même d’avoir comprit le pourquoi du comment, elle s’était perdue dans la basse ville, cella mal famée. Pas qu’elle eut peur de faire une mauvaise rencontre – c’était probablement elle, la rencontre la plus dangereuse à ne pas faire – mais parce que ça l’ennuyait de saigner quelqu’un qui était juste stupide ou qui ne savait pas résister à ses besoins charnels. Ce fut donc tout en espérant de n’avoir à tuer personne qu’elle essaya de s’y retrouver dans les méandres obscurs. Au bout d’un moment, elle sentit une forte odeur d’alcool et tomba sur une impasse. Ses yeux se plissèrent et elle essaya de reculer mais un ivrogne lui bloquait le passage.

Gabrielle fléchit les genoux, se prépara à envoyer un coup de pied dans l’entre jambe de l’homme qui ricanait et de s’appuyer sur son ventre gras pour rebondir vers les deux autres, sauter par-dessus leur tête et les assommer l’un contre l’autre quand…il arriva. Il. Un magnifique loup, dotée d’une robe éblouissante, atterrit sur le premier homme qu’il plaqua à terre. L’Animux se retransforma en humain et l’assomma d’un bon coup de poing. Il fit de même avec les deux autres. Semblable à sa fourrure, ses cheveux étaient d’une superbe teinte noire aux reflets argentés. Il avait des yeux verts émeraudes semblables aux siens mais différenciés par des ondes bleus profonds. Chacun de ses gestes étaient emprunt d’une grâce et d’une puissance inégalées jusqu’à présent - pour la vampire – et un grand sourire lui collait au visage, lui assurant un charisme certain et irrésistible.
Il était…canon. Et musclé, par-dessus le marché.

Héhé. Gabrielle aurait pu s’en sortir tout seul, mais elle avait laissé l’Animux – qui n’avait pas l’air bien plus vieux qu’elle, peut-être 300 ans tout au plus – se débrouiller pour voir. Il s’en était sortir à merveille. Elle lui offrit donc son plus beau sourire – en dissimulant toujours ses canines trop pointues - et s’appuya contre le mur avec élégance.

- Merci beaucoup de m’avoir secouru, susurra-t-elle. Je m’appelle Gabrielle, ravie de faire votre connaissance. Vous êtes… ?

Elle avait volontairement omis de précisé son nom de famille, car les Sal Thesna étaient connus, puissants, et craints à juste titre.
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Alcro
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MessageSujet: Re: Once upon a time the black wolf and the women. Once upon a time the black wolf and the women. Icon_minitimeLun 19 Déc - 17:08

Le destin.
Un mot fascinant, qui dissimule des milliers d’interprétations, de possibilités, de probabilités.
Il rend heureux l'homme qui trouve sa vie ennuyeuse et malheureux celui qui ne cherche qu'à rester dans ses conditions aisées.
Le destin ...
Alcro ne s'était jamais réellement posée la question. La destinée est-elle écrite quelque part, bien précise à chaque être qui foule la terre d'Esephia? Ou bien, serait-ce simplement la girouette du hasard qui tourne au gré du vent, proposant des perspectives d'avenir alternatives... Le jeune homme n'en avait que faire, du lendemain. Il préférait profiter de chaque instant, comme si c'était son dernier.
En allant embêter la bonne mère Artafoué qui a l'intelligence remarquable de poser chaque midi ses petits plats bien chauds au bord de sa fenêtre du premier étage, sans jamais décider de changer de technique de refroidissements malgré la disparition évidente de chacun d'eux à chaque fois.
En s'amusant à regarder les marchands regarder partout, hurler au voleur, devenus hystériques après qu'on leur ai volé une orange ou deux. Alcro, bien entendu.
En glandant purement et simplement dans les ruelles de sa bonne ville - qui n'est autre que Lansline - à secourir les bonnes gens en détresse ou à cogner deux trop ivrognes devenus complètement ... tarés.
Aujourd'hui encore, il allait devoir recadrer deux trois soûls embêtant une jeune demoiselle. Mais ça, il ne le savait pas encore ...
Est-ce le destin qui a mis Alcro sur le chemin de Gabrielle, ou le hasard?
Nul ne le saura jamais.

En cette belle journée nullement menacée par d'éventuels nuages, le jeune Animux entreprit son occupation des plus banales. Il vola une miche de pain et une belle pomme juteuse au marché, s'enfuit sous sa forme animale de loup sous un pont surmontant le petit fleuve traversant la ville et dégusta sa marchandise avec délectation. Il resta plus d'une heure à flâner à l'ombre, repus et en pleine digestion. Un rot pestilentiel marqua la fin de sa pose improvisée et il repartit au « travail ».
Malgré la liberté évidente d'Alcro, sans aucune contrainte, il avait trouvé un moyen très sérieux à ses yeux d'occuper ses journées. A savoir sillonner la ville à la recherche d'innocents en détresse. Oui, le jeune homme se prenait pour SuperWolfy.
Avec les collants de fillette et la cape -en vérité la vieille nape de mamie gâteaux- en moins.

Il avait beau cherché, il ne trouvait aucune bagarre, aucune situation dangereuse à recadrer. Il finit par se résigner, et se caler dans un coin d'une ruelle sombre, à de nouveau piquer du nez.
Sûrement est-ce ces cris perçants qui l'éveillèrent en sursaut. Ce devaient également être eux qui le conduisirent deux ruelles plus loin. Et encore elles qui donna le top départ d'une nouvelle mission pour SuperWolfy.
Au lieu de trouver une jeune demoiselle en détresse, il trouva ... des ivrognes en danger.
La situation le fit rire aux éclats.
L'un d'eux, un grassouillet à la bave dégoulinant sur son menton, venait d'être repoussé en un rien de temps. Il poussait des cris aigus, tel un oisillon qui piaille en appelant sa mère. Alcro ne pu se retenir.
Surtout devant une femme si belle ...

Il prit son élan, se transforma en loup -ce qui n'était pas essentiel finalement, cela ne servait qu'à en mettre pleins les yeux à cette belle inconnue-. Il boula en une seconde un des hommes et la plaqua au sol. Celui-ci, perdu et soûl, ne comprenait rien à ce qui lui arrivait et ressemblait plus à une tortue retournée incapable de se remettre sur pieds qu'à un humain.
Alcro reprit sa forme bipèdes et allia grâce et performances à ses gestes. Les secrets du combat n'avaient plus de secrets pour rien. Après quatre années à errer seul, indépendant, il avait fini par devenir un as de la bagarre.
Sûrement ses exploits avaient tapé dans l'oeil de la jeune fille car il la vit l'observer mêlant attention, fascination et étonnement dans son regard émeraude identique au sien, à quelques différences près.
Une fois les ivrognes assommés et recalés un peu plus loin, il revient vers l'inconnue en effectuant une petite pirouette infantile de victoire, un grand sourire aux lèvres. Elle lui offrit en retour son plus beau sourire, ses dents blanche d'un éclat suspect ...

- Merci beaucoup de m’avoir secouru, susurra-t-elle. Je m’appelle Gabrielle, ravie de faire votre connaissance. Vous êtes… ?

Il émit un long soupir admiratif, exagérant chacune de ses émotions.

- Par ma foi, en voilà un bien joli prénom! souffla-t-il d'une voix charmeuse.

Il s'agenouille devant elle, une main repliée devant son buste, la tête basse.

- On me prénomme la Terreur des Marchés, le Vagabond Infernal ou parfois " tête à claques ". Mon vrai nom, et je vous le dis en secret, est assurément Alcro Hélliway. Je viens de lointaines contrées afin d'aider de jeunes demoiselles comme vous dans ce genre de situation douteuse ....

Elle soupira, à la fois amusée et ironique.

- Comment se fait-il qu'une si belle jeune femme se promène ainsi seule dans ces sombres ruelles qui constituent les bas quartiers très mal réputés de la ville? Vous n'étiez pas à l'abri d'un éventuel danger, mais fort heureusement pour vous, je suis là pour vous secourir ...

Il s'était relevé et venait de souffler cette dernière phrase à son oreille, avant il se recula et lui adressa un petit clin d'oeil complice.
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MessageSujet: Re: Once upon a time the black wolf and the women. Once upon a time the black wolf and the women. Icon_minitimeLun 19 Déc - 17:25

Gabrielle l’observa avec étonnement faire une pirouette juvénile et soupirer.

- Par ma foi, en voilà un bien joli prénom !

Elle gloussa discrétement. Sa voix, sa manière de le dire et ce qu’il disait, c’était vraiment trop drôle. Et charmeur ! Il le fut encore plus lorsqu’il s’agenouilla devant elle.

- On me prénomme la Terreur des Marchés, le Vagabond Infernal ou parfois " tête à claques ". Mon vrai nom, et je vous le dis en secret, est assurément Alcro Hélliway. Je viens de lointaines contrées afin d'aider de jeunes demoiselles comme vous dans ce genre de situation douteuse ....

Oh, il s’y croyait vraiment en plus. Elle eut un sourire amusé et lui décocha un autre sourire éblouissant. Alcro hein ? Un voleur, en plus. Marrant…elle s’apprêtait à répondre lorsqu’il se releva et souffla une phrase à son oreille.

- Comment se fait-il qu'une si belle jeune femme se promène ainsi seule dans ces sombres ruelles qui constituent les bas quartiers très mal réputés de la ville? Vous n'étiez pas à l'abri d'un éventuel danger, mais fort heureusement pour vous, je suis là pour vous secourir ...

Puis il se recula avec un clin d’œil complice. Gabrielle ne pu résister, elle éclata de rire.

- Eh bien, je me promenais et je ne me suis pas rendu compte que je changeais progressivement de quartier. Stupide, n’est-ce pas ? J’aime bien la ville, je viens de temps en temps me changez les idées entre deux déjeuners avec des diplomates obtus. Permettez que je vous tutoie ?

Elle s’approcha de lui, usant de son charme pour essayer de le déstabiliser.

- C’est donc un filou qui m’a « sauvé » ? Et toi, que faisais-tu là ? Tu te promenais ? Tu es donc un voleur, un hors la loi qui sauve uniquement les jolies filles ?

Non, Gabrielle n’avait absolument pas un égo surdimensionné. Pour appuyer ses paroles, elle se mit debout sur la pointe des pieds – Alcro étant plus grand qu’elle – et le fixa droit dans les yeux, un air amusé flottant sur son visage délicat encadré par de somptueuses boucles rousses.
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MessageSujet: Re: Once upon a time the black wolf and the women. Once upon a time the black wolf and the women. Icon_minitimeLun 19 Déc - 17:40

- Eh bien, je me promenais et je ne me suis pas rendu compte que je changeais progressivement de quartier. Stupide, n’est-ce pas ? J’aime bien la ville, je viens de temps en temps me changez les idées entre deux déjeuners avec des diplomates obtus. Permettez que je vous tutoie ?

Alcro sourit et acquiesça d'un léger hochement de tête, affirmatif. Elle le regarda d'une façon si intense, la tête inclinée -ce qui mettait ses magnifiques prunelles en valeur- qu'il sentit un délicieux frisson lui picoter la nuque.

- C’est donc un filou qui m’a « sauvé » ? Et toi, que faisais-tu là ? Tu te promenais ? Tu es donc un voleur, un hors la loi qui sauve uniquement les jolies filles ?

Il rit de bon coeur. Elle était étonnante, drôle, extravertie. Le petit bout de femme parfaite qui lui conviendrait. Elle s'approcha lentement de lui, se hissa sur la pointe des pieds afin que leurs yeux soient à la même hauteur et sourit, sournoise. Ses longues boucles rousses se balançaient au rythme de ses mouvements, la rendant irrésistible et charmeuse. Il haussa les sourcils et, en une seconde, leurs nez se touchèrent, puis il s'écarta et tira gentiment la langue. Elle paraissait plutôt perplexe de ce contact fugace et soudain, mais elle reprit vivement ses esprits.

- Je ne suis pas un voleur, encore moins un filou, un vagabon ou un hors la loi, appelle-ça comme tu le souhaites...

Il haussa les épaules et rit.

- Je suis un homme libre. déclara-t-il avec force, voulant bien provoquer l'impact de ses mots comme il l'espérait. Elle sourit de plus belle.

Naturellement, sans s'en rendre compte, ils avaient commencé à marcher l'un à côté de l'autre d'une cadence lente et agréable. Les façades crasseuses et pestilentielles s'effaçaient, laissant place aux maisons chics et entretenues des hauts quartiers.

- Tu parlais de déjeuner en compagnie de « diplomates ». Si mon indiscrétion ne te dérange guère, aurais-je le droit de connaître les raisons de ces réunions?

Elle rit et acquiesça.
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MessageSujet: Re: Once upon a time the black wolf and the women. Once upon a time the black wolf and the women. Icon_minitimeLun 19 Déc - 18:06

Son nez frôla celui d’Alcro qui recula et lui tira la langue. Perplexe, elle mit quelques secondes à réagir mais se ressaisit.

- Je ne suis pas un voleur, encore moins un filou, un vagabond ou un hors la loi, appelle ça comme tu le souhaites...

Il haussa les épaules et éclata d’un grand rire.

- Je suis un homme libre.

« Homme ». Le mot sonnait bizarre aux oreilles de la jeune vampire. Alcro lui faisait penser plus penser à un jeune adulte qu’à un « homme » pur et dur. C’était trop viril pour elle. Ça lui rappelait désagréablement la manière dont Sayanel l’avait brutalisé, en réalité. Mais elle chassa ses souvenirs néfastes et ris avec l’Animux. Il se considérait libre ? Ben voyons. Il n’en restait pas moins un voleur aux yeux de Gabrielle, qui n’était finalement pas mieux, même si elle dérobait plus légalement…ou probablement de manière beaucoup plus sauvage. Elle se mit naturellement à marcher à ses côtés, les ruelles sales se succédant les unes aux autres sans qu’elle ne perçoive de changement. De temps en temps, elle levait les yeux vers la voûte céleste pour étudier l’avancée de la lune dans le firmament, histoire d’avoir une idée de l’heure qu’il était.

- Tu parlais de déjeuner en compagnie de « diplomates ». Si mon indiscrétion ne te dérange guère, aurais-je le droit de connaître les raisons de ces réunions?

Elle rie encore et accepta bien volontiers de lui livrer ces informations. Elle ne pouvait pas lui jeter à la figure qu’elle était un rouage important des Nécrosoris, aussi opta-t-elle pour une réponse plus… fine. (Elle n’avait pas non plus envie de lui dire qu’elle était une vampire de peur de le voir prendre ses jambes à son cou.)

-En vérité, je suis une cousine de Lune d’Azur. Mon nom complet est Gabrielle Atalante Sal Thesna. J’ai eut quelques problèmes avec ma famille et tout en essayant de survivre à leurs tueurs à gage, j’essaye de retourner le monde politique contre eux…ou plutôt de foutre le bordel.

Ce qui était un terme nettement plus juste par rapport à ses activités. Elle jeta un coup d’œil gênée aux murs sombres et froids qui les entouraient et lança, d’une voix moins assurée :

- Dit, tu ne connaîtra pas, heu, un endroit plus accueillant que celui-ci ?


Dernière édition par Gabie Pomme de Terre ♫ le Mar 20 Déc - 14:18, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Once upon a time the black wolf and the women. Once upon a time the black wolf and the women. Icon_minitimeMar 20 Déc - 8:40

-En vérité, je suis une cousine de Lune d’Azur. Mon nom complet est Gabrielle Atalante Sal Thesna. J’ai eut quelques problèmes avec ma famille et tout en essayant de survivre à leurs tueurs à gage, j’essaye de retourner le monde politique contre eux…ou plutôt de foutre le bordel

Alcro éclata littéralement de rire. Elle était franche, direct et possédait un certain culot qui lui plaisait bien. Une cousine de Lune d'Azur, a-t-elle dit? Le jeune homme avant effectivement eu écho de ce nom si réputé. Il remua ses neurones à la recherche d'informations. Oui, il s'agissait bien de la grande Princesse. Tiens donc ... le hasard, ou le destin qu'importe, venait de lui offrir un magnifique présent.
A la fois belle, drôle et important, que demander de plus?

- Dit, tu ne connaîtrisa pas, heu, un endroit plus accueillant que celui-ci ?

Alcro, surprit, la dévisagea d'abord avant d'observer les façades des bâtiments les environnant. Ils ne se trouvaient plus dans les bas quartiers sales et répugnants, mais ne les avaient pas totalement quitté et déambulaient désormais dans des quartiers modestes. Gabrielle étant une importante " agitatrice politique " et la cousine de la célèbre Princesse Lune d'Azur, elle devait être habituée au raffinement et à l'élégance de la plus haute qualité. Lui avait toujours vécu au dernier échelon de la société, et cela ne le dérangeait guère. Il sourit et glissa très naturellement ses doigts entre ceux de Gabrielle.

- Bien sûr, je connais cette ville comme ma poche. Viens avec moi.

En un éclair, ils se mirent à courir main dans la main, grimpant diverses escaliers et dévalant de longues ruelles afin de revenir vers le centre prestigieux de la ville. Alcro avait toujours été un excellent sprinteur, était un Animux du loup et un élémentaire de l'air, il alliait force des jambes à son incroyable capacité de respiration. Endurance et performance à leur sommum. Pourtant, quelle ne fut sa surprise en découvrant la jeune et belle demoiselle qu'il avait secouru un peu plus tôt détaler au même rythme que lui sans perdre son souffle? Il sourit intérieurement.
Une nouvelle qualité à ajouter à sa liste, voilà qui devenait fort intéressant ...

Ils se frayèrent facilement un chemin dans la foule et s'arrêtèrent face au palais. Alcro soupira de contentement devant une architecture si magistrale et imposante. Gabrielle dévorait également le palais du regard, avant de tourner son regard vers l'Animux qui lui sourit. Ses yeux le questionnaient, se demandant bien ce qu'ils faisaient là.

- Ce n'était pas ça, en vérité que je voulais te montrer. Continuons.

Ils reprirent la course d'un rythme plus doux, passant dans des ruelles très réputées pour leurs expositions et boutiques de luxe ...
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MessageSujet: Re: Once upon a time the black wolf and the women. Once upon a time the black wolf and the women. Icon_minitimeMar 20 Déc - 15:03

Gabrielle ne comprit pas pourquoi, mais son explication arracha un éclat de rire à Alcro. Ou plutôt si, elle savait : sa franchise. Il paraissait que ça plaisait. Franche, mais pas honnête. C’était bien parti pour qu’elle soit amie avec lui et il allait bien falloir qu’elle lui avoue sa race : vampire. Un nœud de se forma dans son ventre alors qu’elle imaginait sa réaction. Mais il chassa ses sombres pensées en répondant de sa voix clair et gaie à sa dernière question. Les doigts puissants de l’Animux se frayèrent à travers les siens, fins, taillés pour le lancer, de manière tellement naturelle qu’au début elle ne s’en rendit pas compte, frissonnant seulement au contact de la peau chaude d’Alcro, une peau bouillonnante d’énergie.

- Bien sûr, je connais cette ville comme ma poche. Viens avec moi.

Et ils partirent dans une course folle à travers la ville, le niveau de fréquentation des quartiers remontant peu à peu. Ils empruntèrent différentes arcades, des passages plus ou moins secrets pour celui qui savait chercher Curieusement, le personnage simple et attachant qu’offrait le jeune homme détendait Gabrielle. Elle avait l’impression de retomber en enfance, portée par une étrange joie de vivre si profondément enfouie qu’elle en avait oublié l’existence. Particulièrement maintenant qu’elle courrait à ses côtés, gardant sans efforts particuliers le rythme soutenu que lui imposait Alcro – elle était quand même une tueuse de profession – elle se sentait…libre. Comme s’il la contaminait. Elle se prit à sourire avec nostalgie. Elle ne serait jamais libre. Toujours des entraves la retiendraient.
A présent, ils étaient arrivés au niveau du palais de Lansline, l’endroit qui bien évidement, grouillait de monde de jour comme de nuit. Gabrielle connaissait la merveille et y avait déjà séjourné une fois, mais sa vision lui coupait le souffle à chaque fois. Puis elle se tourna vers son guide qu’elle interrogea du regard, toujours souriante. Lui comprit très bien ce qu’elle voulait savoir.

- Ce n'était pas ça, en vérité que je voulais te montrer. Continuons.

D’ordinaire, elle aurait trouvé le moyen d’embêter la personne qui lui dirait quelque chose à l’impératif. Mais là, elle se laissa faire comme un petit mouton. Pour le moins curieux, mais assez logique en faite. Après tout, elle avait confiance en Alcro et se laisser mener, il lui inspirait un sentiment de sérénité, elle n’avait pas envie d’être chiante comme d’habitude. Comme avec les autres. Puis au bout d’un parcours nécessitant une redoutable agilité – un parcours de chat, du combattant, pas forcément très légal, un parcours de filou – ils se laissèrent tomber dans un splendide jardin. Ils étaient sous un magnifique arbre aux qui les dissimulaient pour un hypothétique vigil. Car l’endroit était luxueux, probablement une demeure de noble, la variété de fleurs – le poison était une arme qui la répugnait, mais c’était les bases, elle était donc bonne en botanique – le prouvait. Elle était admirative et laissa échapper un long « wah » ébahi. Tout en gardant la main de l’Animux dans la sienne, elle s’approcha d’un étang et observa leur reflet. Puis se mit à rire, comme ça, sans raison apparente.

- Je suppose qu’on a pas le droit d’être ici, commença-t-elle tout en jouant avec ses longues mèches rousses qui volaient, portait par une brise printanière – elle espérait de tout son cœur que celles-ci n’atterrissent pas dans le visage de son peut-être ami. Comment tu as découvert cet endroit ? Et dit, tu veux pas te re transformer en loup ?

Elle contemplait Alcro avec un air de pure adoration, les yeux brillants, comme une gamine désirant obtenir quelque chose de toute son âme et qui supplie ses parents de lui offrir.
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Alcro
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MessageSujet: Re: Once upon a time the black wolf and the women. Once upon a time the black wolf and the women. Icon_minitimeVen 23 Déc - 12:12

Après avoir couru un petit moment dans ces ruelles prestigieuses, ils s'arrêtèrent dans une impasse coincée entre les jardins de deux maisons. Alcro connaissait bien la démarche à suivre; ça n'était certainement pas la première fois qu'il faisait ça. Il aida d'abord Gabrielle à grimper sur une échelle, puis à suivre plusieurs passages rudes et glissant dont lui seul connaissait l'existence. Enfin, ils se laissèrent tomber dans un somptueux jardin. Comme le jeune homme l'espérait, son amie fut ébahie par tant de luxe et de magnificence. Elle resta d'abord plantée tel un piquet, bouche bée, admirant la beauté jardin extra-ordinaire. Puis ils s'approchèrent à pas de loup d'une marre scintillant au soleil, abritant quelques espèces végétales marines les plus rares et précieuses qui soit. Ils s'arrêtèrent à côte à côte au bord de l'eau et fixèrent silencieusement leur reflet ondulant sous les vaguelettes. Alcro sentit les doigts de Gabrielle bouger légèrement entre les siens. Soudain, sans prévenir, elle éclata littéralement de rire. Il fut bientôt contaminé et ne put s'empêcher de rire avec elle, sans raison apparente.

- Je suppose qu’on a pas le droit d’être ici, commença-t-elle tout en jouant avec ses longues mèches rousses qui volaient, portait par une brise printanière. Comment tu as découvert cet endroit ? Et dit, tu veux pas te re transformer en loup ?

Il se mit à rire de plus belle, amusé par le ton et l'attitude enfantine de la jeune fille. En un éclair, il se métamorphosa en loup, redevint humain, reprit sa forme animale et ainsi de suite. A chaque transformation, les yeux de Gabrielle brillaient plus intensément, sa joie apparente se lisant sur son visage grandissait. Elle riait, d'un rire cristallin et pur qui réchauffa le coeur d'Alcro.

- Allons bon, je t'offre une petite ballade? proposa-t-il dans un sourire malicieux.

Pour tout réponse, elle sourit, à la fois intriguée et partante. Il reprit sa forme de loup plus grand que la normale et l'invita à monter sur son dos, ce qu'elle fit avec amusement.
En l'espace d'une seconde, il avait bondit.
Le paysage défilait sous yeux .Ses sens étaient décuplés et il se sentit ivre de liberté. Le jardin n'avait plus aucun secret pour lui. Gabrielle se maintenait fermement à lui et accompagnait ses mouvements. Ils s'arrêtèrent afin de contempler des espèces de fleurs très rares en ce monde, puis des arbres et enfin quelques monuments taillés en l'honneur du propriétaire des lieux. Au bout d'une demi heure de visite, ils retournèrent auprès de l'étang où Alcro reprit forme humaine. Gabrielle, ivre de joie, dansait comme une enfant sur elle-même en riant. Le jeune homme, amusé, lui prit les mains et ils tournèrent en rond si vite que si ils se lâchaient, ils perdraient sûrement l'équilibre.
Ce qui se passa, inévitablement.
Ils se lâchèrent et firent un fabuleux roulé boulet chacun de leur côté. Alcro failli atterrir dans l'eau. Ils continuèrent de rire jusqu'à en avoir mal au ventre. Le jeune homme se rendit enfin compte à quel point sa vie était triste. Il rêvait de vie libre et de grands espaces, une vie idéale à ses yeux ... il pensait tout avoir. Mais la rencontre de cette étonnante jeune fille remettait tout en question. Il était seul, affreusement seul...

- Que faites-vous là? Gardes! Des intrus! Gardes!

Leurs rires se stoppèrent instantanément, et ils se relevèrent d'un bond.
Un vieil homme au dos courbé, appuyé sur une cane et le visage mangeait par une paire de lunette aux dimensions exorbitantes, hurlait à l'intrus. Alcro devient livide et reprit vivement la main de Gabrielle.

- On se tire.

Ils déguerpirent en vitesse, manquant de peu les gardes armés jusqu'aux dents qui envahir le jardin à leur poursuite.

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MessageSujet: Re: Once upon a time the black wolf and the women. Once upon a time the black wolf and the women. Icon_minitimeDim 15 Jan - 7:19

Il accepta. Volontiers ? Le mot est mal choisi. Mais la demande le ravit, et aux yeux de la jeune femme, c’est ce qui comptait. Voilà longtemps qu’elle ne craignait plus les réactions vis-à-vis de son attitude d’enfant. Et dernièrement, encore plus. Pourquoi ? Cela lui échappait. A vrai dire, peu lui importait. La chaleur qui l’envahissait, la joie, le bonheur de la compagnie et de l’amitié d’autrui la ravissait. Plus il changeait de forme, plus elle était amusée, heureuse, et plus elle l’était, plus elle en voulait. Tout à pourtant une fin. Il s’arrêta quand les larmes de rire pointaient leur nez et lui proposa une ballade. Elle accepta en étirant ses lèvres d’un sourire de Mona Lisa, énigmatique et curieux, positif et réticent. Elle s’approcha de lui de sa démarche féline, sa démarche de vampire, sa peau blanche luisant dans la lueur de la lune. Elle n’oublia pas le sort appliqué à ses canines, mais il se relâcha tout de même un petit peu. Alcro reprit son apparence de loup et elle prit place sur son dos, se penchant légèrement en avant, crispant ses mollets autours des flancs de l’Animux et agrippant la fourrure de sa nuque.
Elle se préparait à un démarrage sensationnel, et elle avait raison. Un bond d’une puissance incroyable les propulsa en avant. La force que recelait le loup était au moins égale à celle d’un vampire buvant tout son saoul. Elle ne pouvait s’empêcher de remarquer ce genre de détail, malgré l’ambiance qui n’avait rien de politique ou militaire. C’était dans ses habitudes, à présent, de remarquer le moindre détail et de s’en servir pour son peuple…son peuple ? De qui parlait-elle ? Dans sa pensée, elle ne citait pas les Nécrosoris…
Mais oui, bien sûr, son peuple.

Le sourire béa qu’elle affichait disparut, comme le rire cristallin qui laissait ses notes claires derrière elle. Elle s’efforça de les reprendre très vite, jouant la comédie. Comment avait-elle pu oublier qui elle était ? Elle fit celle que rien n’importunait et visita pendant une petite moitié d’heure les lieux avec le loup, qui redevint Alcro par la suite. Il lui prit les mains et ils se mirent alors à tourner comme deux enfants, au risque de se voir voler l’un à l’opposition de l’autre. Il failli faire un plongeon tandis qu’elle atterrissait dans un massif rare qu’elle abîma mais qui parfuma ses cheveux. Elle releva la tête, sa joie de vivre retrouvée pour de bon et sans plus jouer la comédie. Elle fut pourtant la plus attentive, la première à le voir. Un homme. Un ministre. Celui avec qui elle aurait du déjeuner, d’ailleurs. Elle mit la main sur sa bouche et pria pour qu’il ne la reconnaisse pas, essayant désespérément de jouer de la lumière pour bronzer sa peau et blondir ses cheveux. Heureusement, le vieil homme dont on ne distinguait même pas le visage derrière d’affreuses lunettes qui lui offrait des yeux d’insectes ne vit pas en elle la Reine Gabrielle Atalante Sal Thesna mais juste une jeune femme qui jouait les troubles faites. Il appela la garde et elle se précipita vers Alcro. Il saisit sa main immédiatement et l’entraîna à sa suite. Elle se maintenu à sa hauteur et le dirigea vers un arbre mort qui offrait un bon tremplin pour le permettre de franchir le mur. Il n’y avait plus qu’à espérer qu’elle ne surestime pas ses propres capacités et que l’homme soit aussi bon sauteur que sprinteur.

Heureusement, ils franchirent le mur sans obstacle et les gardes abandonnèrent toute poursuite. Ils filaient comme le vent, sinon plus, et il aurait été vain de les rattraper. De plus, rien n’avait été endommagé. Et malgré les protestations du vieux noble qui avait passé une très mauvaise journée, ils refusèrent d’envoyer des hommes à leur suite. Gabrielle continua pourtant à courir, jusqu’à ce qu’ils rejoignent un quartier qu’elle appréciait tout particulièrement, pour une auberge/café/restaurant qu’elle jugeait tout bonnement extraordinaire. Peut-être qu’Alcro la connaissait, peut-être qu’il ne fréquentait pas de bâtiment aussi prestigieux. Elle était déjà venue plusieurs fois ici et elle y était connue. Elle doubla tous ceux qui faisaient la queue, c'est-à-dire une centaine de personnes, et attendit qu’un serveur la voit, ce qui arriva quasiment immédiatement. Il pâlit, s’inclina plus bas que terre et offrit un sourire anxieux à la souveraine.

- Votre Grâce est la bienvenue.

- Je désire qu’on nous installe dans un des salons privés. Un de ceux avec une baie vitrée qui donne sur la ville, de préférence. Merci.

Sa voix était légèrement suffisante mais elle souriait aimablement. Elle tenait toujours Alcro par la main, souhaitant discuter avec lui plus confortablement et de manière à être sûre que les oreilles indiscrètes ne puissent assouvir leurs besoins d’informations. Elle lui fit un petit clin d’œil et elle emboîta le pas au serveur. Il lui ouvrit la porte d’une salle plutôt grande, avec plusieurs petites tables et sièges confortables. Elle prit place dans celui près de la baie vitrée – un balcon – et observa les lumières scintillantes de Lansline la nuit.

- L’homme qui a appelé la garde était celui à qui j’ai posé un lapin aujourd’hui…un ministre.

Elle poussa un léger soupire.

- Heureusement qu’il ne m’a pas reconnu ! Je n’ai jamais été aussi heureuse d’être mage de lumière et d’avoir pu me rendre moins visible…surtout qu’il est à moitié aveugle. Et heu, ça ne te dérange pas que je nous ai amené ici ? J’avais envie d’être au calme et à l’abri des regards.

Elle prit place dans un fauteuil et deux grandes tasses de café apparurent alors sur la table. Elle invita Alcro à prendre place en face d’elle d’un petit geste de la main.
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MessageSujet: Re: Once upon a time the black wolf and the women. Once upon a time the black wolf and the women. Icon_minitimeDim 15 Jan - 7:57

C'est toujours main dans la main et les hors d'haleine que les deux intrus dévalaient les ruelles sombres et pavées des quartiers chics de Lansline. Parfois, Alcro jetait quelques furtifs regards en arrière et remarquait que personne ne les poursuivaient. Pourtant, il n'avait aucune envie de s'arrêter. Courir ainsi, sans but précis, tenant la main de ce qui semblait être devenue sa première amie ...
C'est évidemment un de ces moments qu'on veut au goût d'éternité, sans jamais s'arrêter, ni se retourner.
Mais bien sûr, comme touts choses, il y avait une fin. Si ce sentiment d'extase du jeune homme n'était pas partagé par Gabrielle, il le sentit bien quand elle commença à l'attirer lentement mais sûrement vers des destinations qu'elle seule décidait. Il la laissa faire.
Les deux jeunes adultes cavalaient toujours à travers les prestigieux quartiers de la Capitale. Au grand étonnement de l'Animux, son amie semblait savoir parfaitement où elle se dirigeait alors que, un peu plus tôt, elle souhaitait découvrir un endroit " sympa ". Pour lui, cette question résonnait comme l'explication de sa présence en ces ruelles malfamées : Elle ne connaissait pas la ville.
Décidément, Gabrielle se montrait de plus en plus surprenante ...

Soudain, sans crier garde, elle s'arrêta. Ils se trouvaient maintenant face à une bâtisse à l'architecture moderne et bien entretenue qui correspondait à l'un de ces cafés/restaurants/auberges très prisés par les touristes. Il se laissa tirer à l'intérieur, surpris, alors que Gabrielle entrait avec légèreté -comme si c'était la chose la plus normale du monde ...-

Une queue qu'Alcro définit immédiatement de infinissable et irrespirable les obligeait à rester en retrait. Il voulu interroger la jeune fille du regard mais elle son attention était portée sur des serveurs qui s'agitaient dans les salles. Dès que l'un croisa son regard, il pâlit et se détourna immédiatement de son itinéraire. Il se planta devant Gabrielle et, à la grande surprise du jeune garçon aux cheveux ébène, s'inclina, affichant un sourire respectueux et anxieux.


- Votre Grâce est la bienvenue.

- Je désire qu’on nous installe dans un des salons privés. Un de ceux avec une baie vitrée qui donne sur la ville, de préférence. Merci.

Son ton si indifférent et légèrement hautain ajouta à la surprise d'Alcro. Ils suivirent sans un mot le serveur qui les mena à la fameuse terrasse. L'Animux, intimidé par tant de luxe et de raffinement, rentra la tête dans les épaules et serra la mâchoire, souhaitant se faire le plus petit possible. Il sentait tous les regards perçants des individus Hauts placés et riches le transpercer de toutes parts. Il se sentait mis à nu, ridiculement petit face à de si grandes personnalités. Lui, le pauvre garçon des rues, déambulant dans cet hôtel où richesse était le mot d'ordre ...
Non, il n'était pas à sa place. Il étouffait, se sentait oppressait.
Ridiculement rabaissé.

Une fois installés seul à seul dans ce salon chic avec vue imprenable sur la ville, Gabrielle s'affala sur son fauteuil autour de la table aux couverts d'argent -qu'Alcro repéra immédiatement, détaillant la valeur et la taille, se demandant si ils pouvaient rentrer dans sa poche ou non- avant de s'asseoir face à son amie. Soudain, les paroles du Serveur lui revint.
" Votre Grâce "?!

- L’homme qui a appelé la garde était celui à qui j’ai posé un lapin aujourd’hui…un ministre.

Alcro releva la tête et la dévisagea, puis, trouvant cela très déplacé, détourna les yeux et ne commenta pas. Elle poussa un léger soupire.

- Heureusement qu’il ne m’a pas reconnu ! Je n’ai jamais été aussi heureuse d’être mage de lumière et d’avoir pu me rendre moins visible…surtout qu’il est à moitié aveugle. Et heu, ça ne te dérange pas que je nous ai amené ici ? J’avais envie d’être au calme et à l’abri des regards.


Cette fois, ce sont des yeux émeraude surpris qu'il plongea dans ceux de Gabrielle, sans baisser la tête. Mage? Votre Grâce? Ministre? Il n'en tint plus. Soudain, le sentiment d'avoir été berné, qu'elle lui ai mentit à sa guise le prit. Elle insinuait ne pas connaître la ville, et les voici en ces lieux prestigieux. Elle semblait une fille des plus banales, elle se révèle être une Mage de Lumière au titre haut placé. Comment avait-il pu être si naïf? Ce fut plus sa naïveté, sa joie avide d'avoir une nouvelle amie qui l'avait poussé à croire chacun de ses mots aveuglément qui l'énervèrent le plus.

- Non, bien sûr que non, Votre Grâce, commença-t-il sur un ton de reproche, bien sûr que non cela ne me dérange pas. Après tout, je ne suis qu'un voleur des rues, et vous, je ne sais quelle ministre ou princesse ou ... je n'en ai aucune idée, quoi qu'il en soit, tu t'es peut-être assez jouée de moi. C'est vrai que tourmenter un garçon et ne pas lui dire qu'on est Mage et qu'on a rendez-vous avez un Minsitre et, surtout, qu'on entre dans un resto prestigieux en se faisant appeller " Votre Grâce " c'est super drôle! Trippant! Excitant!

Il posa fermement son poing sur la table.

- Totalement et irrévocablement hypocrite.

Elle resta de marbre, comme partit à des kilomètres de là. Petit à petit, la fureur qui animait Alcro se dissipa et le jeune garçon comprit avec horreur la violence et l'impact de tant de mots. Comment avait-il pu être si blessant, cassant? Il baissa les yeux, soudain beaucoup plus petit.

- Je ... pardon. Je suis stupide. Je n'ai aucune idée de ta vie, mais tu ne dois pas m'avoir mentit. Je te fais confiance.

Il se leva, le regard dans le vide.

- Nous vivons dans deux mondes différents ... je crains que ...

Il laissa sa phrase en suspens et plongea dans une intense réflexion.
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MessageSujet: Re: Once upon a time the black wolf and the women. Once upon a time the black wolf and the women. Icon_minitimeDim 15 Jan - 8:29

Elle le sentit. Elle vit venir l’orage.
Colère.
Il y avait tant de mots pour décrire ce qu’elle voyait distinctement dans les yeux verts d’Alcro. Elle savait pourtant qu’il n’aurait servi à rien de les utiliser.
Colère.
Celui-ci suffisait amplement.

- Non, bien sûr que non, Votre Grâce, bien sûr que non cela ne me dérange pas. Après tout, je ne suis qu'un voleur des rues, et vous, je ne sais quelle ministre ou princesse ou ... je n'en ai aucune idée, quoi qu'il en soit, tu t'es peut-être assez jouée de moi. C'est vrai que tourmenter un garçon et ne pas lui dire qu'on est Mage et qu'on a rendez-vous avez un Minsitre et, surtout, qu'on entre dans un resto prestigieux en se faisant appeler " Votre Grâce " c'est super drôle! Trippant! Excitant!

Elle n’avait eut aucune intention de lui mentir. Il fallait avouer qu’elle ne se souvenait même pas de son propre rang, la nomination étant assez récente. De plus, sa vie avait été récemment chamboulée par Sayanel, Cloud, les projets fous des Nécrosoris…Elle avait cru pouvoir se faire un ami du jeune Animux, un ami qui ne la verrait pas pour sa richesse, ses titres ou son pouvoir, un ami qui la verrait en tant que femme, ce qu’elle était.
Désillusion.
Elle venait de comprendre que les rêves sont faits pour être brisé, piétiner par les semelles crasseuses de la réalité. Elle avait envie de s’énerver, elle aussi, pourtant elle n’en eut pas la force. Trop d’événements, trop d’efforts. Trop de changement. Trop de chemins qui sombrent dans l’abysse infini des idées inutiles. Elle prit son front entre ses mains, abattue, persuadée qu’il ne servirait à rien de répondre, de s’expliquer. Le jeune homme n’était absolument pas en état de l’écouter.

- Totalement et irrévocablement hypocrite, cracha-t-il en guise de conclusion, alors que son poing venait frapper la table.

Ces derniers mots, cet adjectif qu’elle avait tant méprisé, la blessa encore plus profondément et lui donna envie de lui crier dessus. Mais elle venait d’envisager une autre possibilité. Pourquoi s’abaisser à de tels mouvements de rage ? Il était temps de montrer qu’elle pouvait changer d’attitude, de comportement vis-à-vis des autres. Et elle faisait bien. La jeune vampire pouvait tout à fait sentir la tension retomber. Il baissa les yeux, se leva.

- Je ... pardon. Je suis stupide. Je n'ai aucune idée de ta vie, mais tu ne dois pas m'avoir mentit. Je te fais confiance. Nous vivons dans deux mondes différents ... je crains que ...

Elle releva la tête, rejetant ses boucles rousses en arrière, s’appuya contre le dossier du siège et croisa les jambes. Sa main se posa sur la table et ses longs doigts commencèrent un léger tapotement, un tapotement froid. Le sort qui enveloppait ses canines se dissipa et elle joua avec l’éclairage pour que sa peau paraisse plus pâle.

- Je n’ai jamais menti. Tu ne m’as pas demandé d’emplois précis. Et d’ailleurs, celui que je viens d’obtenir et tellement récent que je l’avais même oublié. Je suis Gabrielle Atalante Sal Thesna, récente Reine de Satras. Je suis une vampire. Je préfère ne pas parler de ce que je faisais avant…et il n’y a rien à craindre à part moi.

Elle ne souriait pas, s’efforçant de ne pas laisser paraître d’émotion. Elle était blessée dans son orgueil, ne se considérant pas hypocrite.

- Et puis même ! Qu’est ce que ça peut bien changer ?

Elle avait fini par exploser. Elle se leva, furieuse contre elle-même et contre le monde entier, ouvrit à la volée la porte du balcon et s’assit sur le rebord, sans craindre le vide – plus d’une centaine de mètre sur ce bâtiment situé sur une colline.

- Pourquoi ne pas fréquenter quelqu’un parce qu’il ne vit pas de la même façon ?

Elle s’adressait au vent au moins autant qu’à Alcro.
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MessageSujet: Re: Once upon a time the black wolf and the women. Once upon a time the black wolf and the women. Icon_minitimeDim 15 Jan - 8:52

Du coin de l'oeil, il la vit rejeter ses magnifiques boucles rousses en arrièrs, s'adosser au siège et pousser un soupir presque imperceptible qu'il reconnu comme l’énonciateur évident de sa colère naissante et de sa profonde exaspération. Pourtant, ce fut sur un ton pausé et étonnamment calme qu'elle commença.

- Je n’ai jamais menti. Tu ne m’as pas demandé d’emplois précis. Et d’ailleurs, celui que je viens d’obtenir et tellement récent que je l’avais même oublié. Je suis Gabrielle Atalante Sal Thesna, récente Reine de Satras. Je suis une vampire. Je préfère ne pas parler de ce que je faisais avant…et il n’y a rien à craindre à part moi.

Les mots paraissaient venir de plusieurs années lumière de là. Les yeux exorbités, la tête baissée, il ne dit rien et ne bougea plus, n'arrivant pas à avaler la nouvelle, totalement perdu.

- Et puis même ! Qu’est ce que ça peut bien changer ?

Elle avait fini par exploser. Elle se leva, furieuse, ouvrit à la volée la porte du balcon et s’assit sur le rebord.

- Pourquoi ne pas fréquenter quelqu’un parce qu’il ne vit pas de la même façon ?

Alcro ne sut d'abord si elle s'adressait à lui ou au vide. Optant pour la première option, il s'assit à ses côtés, les yeux toujours dans la vague, les traits relâchés et un visage sérieux -trop?- qui ne lui ressemblait pas.
En vérité, il était tout simplement en train de recaser les révélations de la " vampire ".
Reine, Mage, Vampire, Reine, Mage, Vampire, Reine ...

- Eh mais j'peux demander une grosse rançon avec tout ça ... déclara-t-il, songeur, le regard avide d'argent plutôt ... effrayant.

Il leva la tête, soudain menaçant, et, en un éclair, avait commandé à l'air de ne pas approcher Gabrielle qui se voyait incapable de respirer. Pâlissant à vue d'oeil -si elle pouvait l'être plus qu'elle ne l'était!-. Alcro empoigna son cou et ses yeux reflétaient une méchanceté infinie.
Soudain, sans crier garde ...
.. Il éclata de rire.
Purement et simple.
L'air revint dans les poumons de Gabrielle tandis qu'il se tordait de rire, incapable de reprendre son souffle, plaqué au sol. Son rire enfantin retentissait dans toute la vallée, et il sentit des larmes pointer aux coins de ses yeux. Lorsqu'il les ouvrit, il vit Gabrielle, le regard menaçant, penchée à quelques centimètres au-dessus de lui, et son sourire s'affaisser.

- Ouais ... pardon ... c'est vrai, c'était pas si ... drôle ... voir pas du tout!

Mais il ne put réprimander un nouvel éclat de rire.

- Mais t'aurais vu ta tête!

Il évita une gifle en roulant sur le côté, bondit sur ses pieds et la regarda, hilare.

- Et puis, sérieusement, j'adore tes canines, genre pire que les miennes! Terrriiibles! Grr!

Pour toute réponse, c'est le pied de Gabrielle qui choisit de s'adresser avec un peu de violence aux parties intimes d'Alcro. Il s'écroula à genoux, les mains entre ses jambes.

- Du calme Majeté, je ne voulais point vous vexer ... murmura-t-il, partagé entre le rire et l’atroce souffrance qui meurtrissait ses parties intimes.

Elle semblait terriblement outrée, vexée. Elle avait du avoir peur et lui s'en était amusé ...
Alors qu'il s'apprêtait à crier de douleur, il dit calmement.

- Hé, ma Reine, un p'tit bisou que je me transforme en beau jeune garçon? ... Naan je rigole c'est bon! ... Parce que je le suis déjà!

Noir.
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