J'aime me balader ici. Surtout les jours ensoleillés comme celui-ci. Mais ce n'est pas pour profiter de la vue que je suis venue ici mais pour faire mes course. Enfin, les courses d'une autre personne. D'un lutin marchand plus précisément.

Flash bach : Je me baladais sur la place du marché dans un petit village que peu de personnes connaissent. C'est là que j'ai vu, sur le stand d'un des marchand, une dague magnifique. Voillant que l'arme m'attirait, le vendeur me dit :
- Cette une arme très rare. Elle a été forgée dans un des métaux les plus solides de tout Esephia. Son manche est en bronze et en Ambre jaune. Une arme digne es plus grands guerriers !
Je sais que je devrais l'ignorer ms cela m'interressait.
- Combien vous le vendez ?
Le lutin réfléchit et avec un sourire plein de malice :
- 1000 pièces d'or ...
je sais que je suis tarée mais pas à ce point là. Je voulus partir mais le marchand m'interpela :
- A moins que je ne vous l'échange contre autre chose ... J'ai besoin de plusieurs "ingrédiens" pour faire une invention. Si tu vas me les chercher, cette dague est à toi !
C'est une offre unique. Mais ce n'est pas marqué "courses gratuites" sur mon front ! Mais, bon, je bais prendre le risque !
- Très bien, quel est la liste ?

Et maintenant, me voilà, avec cette foutue liste.
-Oeuf de phénix
- Nectar de floramore
- Feuille de Branchatron
- Galet du fleuve de feu
- Mandragore

J'ai déjà trouvé tous les ingrédiens excepté la mandragore. Cest très rare d'en trouver et je comprends maintenant pourquoi le lutin n'a pas voulu aller la chercher lui même ! Quel arnaqueur ce marchand ! Mais maintenant que je suis si près du but, je ne peux pas abandonner.
Cela faisait une journée entière que je cherche ces ingrédiens et je n'ai pas encore pris de pause. Je m'assis sous un arbre à fleurs roses. Je regardai dans l'eau du fleuve. Quelle ne fut pas ma surprise quand j'aperçus le reflet d'une jeune fille dans l'eau. Je me relevai et je sortis ma dague. J'eus pitié à voir avec quel antiquité je me battais. Maintenant que j'ai vu l'arme du lutin, la mienne me semble dérisoire. Mais pas le temps de rêver. Je ne sais pas qui est cette personne. Enfin, je pense. Elle se trouve à une cinquantaine de moi et je n'arrive pas à bien distinguer son visage. Elle s'approcha de moi et, redoubéant ma garde, je lui lançai un regard noir.

Je me formais un passage entre la foule pressante. Les rues de la ville étaient grouillantes de monde. De nombreuses voix se faisaient entendre. Je percevais de nombreuses discutions commerciales, des éclats de rire des enfants, des discutions de tout et de rien entre certaines personnes. Cela me donnait mal à la tête à force. Je ne savais pas trop ce que je cherchais à vrai dire. J'étais sortie sans aucune idée derrière la tête, je voulais surtout m'aérer et me changer les idées. D'autant plus que si je trouvais quelque chose d'intéréssant, sa en valait la peine après tout. Généralement, les marchands présent ici vandaient de la nourriture, dont je m'en fichais, des armes, dont je n'avais nullement besoin, ou des fioles/potions, qui pouvaient avoir plus de conséquences que de bienfaisances, ainsi que d'autres marchandises qui m'intéréssaient guére. Je voulais juste m'aérer, j'avais ressentit le besoin de me dégourdir les jambes. Non pas en me battant, même si j'en avais une certaine habitude à déclencher des baguarres, volontaires ou pas.
Ce jour-là, afin de passer innaperçue, car beaucoup de personnes me connaissent ici, et pas forcément en bien, je m'étais vêtue de mon habituel costume en cuir noir où mes deux dagues étaient plongées dans leurs fourreaux accrochés autour de ma taille ainsi qu'une longue cape pourpre avec une capuche qui recouvrait mon visage.
Ayant marre de cette foule et de ce bruit infernales, je me retirais un peu plus loin. Je me mis à marcher tranquillement le long d'un fleuve. Ne sachant pas trop ce que je cherchais, je continuais ma route sans m'arrêter. Je mis mes mains dans mes poches et je fixais le sol. Je choutais alors dans un caillon que je balançais d'un coups de pied dans l'eau du fleuve. Cela attira l'attention de quelqu'un. Je vis au loin une silhouette se redresser, sur ses gardes. Je fus presque certaine de percevoir le bruit d'une lame. Allons bon, avais-je provoquer un combat sans m'en rendre compte ? Sauf que je n'appréciais guère me battre sans raison. Je m'approchais prudement, comme si ne rien n'était. Sans relever ma capuche, je dis à voix haute :
-Calme toi, je ne cherches pas d'hostilité. Je me balades juste.

-Calme toi, je ne cherches pas d'hostilité. Je me balades juste.
Cette voix, je l'ai déjà entendue quelque part. Mais où ? L'image d'une mer dorée s'infiltra dans mon esprit. Mais bien sur ! Cette voix appartient sans nul doute à Eleana, une autre filante. Je rangeai ma dague dans son foureau et je m'approchai de la jeune fille. Pour ne pas qu'elle pense que je voulais l'attaque, je lui criai :
- Eleana. C'est toi ? C'est Laurena ...
Elle me regarda m'approcher. Une fois arrivée à sa hauteur, j'affichai un large sourire. Peut-être qu'elle m'aiderait à trouver la Mandragore que je cherchais depuis ce matin. Je pris le temps de contempler la jeune fille. Elle n'avais pas changer. Avec son habituel costume en cuir, ses yeux bruns à moitié cachés par sa capuche (pourquoi l'a-t-elle mis d'ailleur), ses mains dans ses poches ...
Finallement, j'ouvris la bouche mais aucun mot n'en sorti. J'avais entendus un bruit provenant de derrière moi. Je me retournai et je cherchai signe de vie dans la dense végétation qui se présentait devant moi. J'étais sur de ne pas avoir rêvé. Je me retournai lentement, cherchant un indice sur la présence d'un être vivant ... mais rien. Je regardai à nouveau la jeune filante. Mais aussitôt, un bruit d'un mouvement dans les buissons recommença. Je me retournai brusquement, mais de nouveau, rien ! Je regardai la jeune fille et je lui dis :
- Tu as entendu bruit qui venait de la végétation ???
Je sortis ma dague au cas où il s'agirait d'un ennemi potentiel. Mais je n'allais rien faire tant que la filante ne m'aura pas répondu !

Revenir parmi les siens, aux origines de tout. Je soufflais avec ravissement en admirant le paysage de la Scadnie. Mes parents en étaient originaires et je ne me lassais pas d’y retourner. Il était difficile d’imaginer ici, que régnait la guerre entre les alliances.
J’avais quitté la ville et sa foule pour me retrouver en dehors d’Etroqua. J’avais semé ma garde une fois n’est pas coutume… enfin si dans mon cas. Ils râleraient un peu mais verraient que j’étais en vie, ce qui leur importait le plus.
Discrètement je m’étais enfuie par la fenêtre et avais pris des vacances bien méritées.
Désormais, je chevauchais le long du fleuve sans but sans raison. Une première depuis des mois !
Djianna, ma jument s’en donnait elle aussi à cœur joie et je la laissais tracer notre route.
J’avais ainsi le temps de me poser. Mes dernières semaines avaient été rocambolesques et j’imaginais très bien que les prochaines le seraient aussi. Etre chef des Luminea m’avait attiré un nombre de problèmes considérable, presque aussi important au nombre de bagarres auxquelles j’avais participé.
Enfin, je m’étais aussi beaucoup amusée et j’avais fait des rencontres improbables. Une femme de mon âge aurait certainement trouvé mari et fait des enfants… Je ne m’imaginerai jamais en mère de famille, mon Dieu !

Enfin, bref.
Je longeais donc le fleuve de vie lorsque les premiers bruits étranges retentirent non loin. Je stoppais Djianna et tendis l’oreille.
Plusieurs voix se firent entendre… pour le moins familières.

- Calme toi, je ne cherche pas d'hostilité. Je me balade juste, dit la première
- Eleana. C'est toi ? C'est Laurena ...

Ah je savais bien que je connaissais ces voix chantantes ! Je donnais un petit coup de talon de Djianna avança. Les feuilles et les arbres craquaient sous ses sabots.
Je pariais que Laurena serait déjà sur ses gardes, dagues, épées et autres trucs pointus dans les mains. Je traversais les buissons. Gagné.
Les deux jeunes filles se tenaient devant moi, aux aguets. Je leur souris, amusée.

- Ravie de vous revoir mesdemoiselles. Laurena… quel genre de monstre t’attendais-tu de voir ? Je vois que les bonnes habitudes ont la vie dure.

Je descendais de ma monture et rejoins les deux filantes.

- Que faites-vous ici ? Est-ce l’air frais du fleuve qui vous a autant attiré que moi ?

Je fus légérement abasourdie en découvrant Laurena. Toute fois ravie, cela étant.
Une fois à sa hauteur, je vis qu'elle me souriait. Cela me détendit de la voir. Du moins, une personne amicale que je connaissais. Cela changeait des ... personnes qui me portaient guére dans leur coeur. Cependant, notre rencontre était toute à fait par hasard. C'était assez rare de la rencontrer, surtout par chance. Mais je n'en étais pas mécontente pour autant. Au contraire, cela me faisait plaisir. Enfin, ca me soulageait. Car l'espace d'un instant, j'avais cru que c'était un combat innévitable qui m'attendais.
Me concentrant sur le présent, je me rendis compte que je portais toujours ma capuche sur moi, ce qui devait rendre Laurena assez perplexe. J'ôtais alors ma capuche puis esquissa l'ombre d'un sourire. Vu que je souriais rarement, du moins, ce genre d'occasion se produisait très occasionelement.

-Oui c'est moi, ravie de te revoir, Laurena.

Presque aussitôt, j'entendis le bruit de la végétation autour de nous bouger. Je vis de suite que mon amie Filante l'avait percu également, vu qu'elle s'était retournée instinctivement. Par mégarde, je rapprochais mes mains de mes dagues, pendues autour de ma taille. Je restais aux aguets, les oreilles actives. Mes yeux gris refletaient le sérieux et l'attention qui me gagnait.
Je fus nettement soulagée en découvrant notre chère amie, Will, perchée sur une jumean. Will Doyen. Et oui notre Chef, celle des Luminea. Mon alliance. Cela me ravie de la voir. Surtout en ces retrouvailles très ... spéciales. D'autant plus qu'on se retrouvait toutes les trois au même endroit et au même moment. Soudain, je ne pus m'empêcher de trouver ca bizarre. En effet, les chances que cela se produise sont minces. Cette rencontre s'était donce faite délibérement ? SI c'était le cas, je n'en étais pas au courant. Mes amies non plus peut-être. Par quelqu'un d'exterieur ? Peut-être.

-Ravie de vous revoir mesdemoiselles. Laurena… quel genre de monstre t’attendais-tu de voir ? Je vois que les bonnes habitudes ont la vie dure.

Je ne pus m'empêcher d'être légérement amusée. Les petits tiques qu'elles se lançaient mutuelement m'amusait, généralement. Et puis, j'en avais eu l'habitude à force.
Elle descendit de sa monture et se dirigea vers nous. L'air aussi contente de nous voir que moi de les retrouver.

- Que faites-vous ici ? Est-ce l’air frais du fleuve qui vous a autant attiré que moi ?

-Peut-être bien. En effet. Et je ne le regrette pas, vu que je vous ai rencontrer miraculeusement. D'ailleurs, puis-je vous demander pour quelles raisons vous êtes ici ?

Connaissant leur méfiance commune. Que je partageais à vrai dire. Je les rassurais.

-Ne vous méprennez pas, c'est juste par curiosité. Surtout que les chances que nous nous rencontrons par hasard sont ... minces.

Will ??? mais qu'est-ce qu'elle fait là ??? En temps que chef des Filantes, elle devrait être ntourée de ses gardes et pôur une personne importante dans la société, je trouve qu'elle est plus souvent seule qu'avec ses gardes. Ces derniers ont toujours quelque chose ! Qu'ils se soient fait attaquer ou bien semés par la jeune fille, ils passent plus de temps à se tourner les pouces qu'à surveiller qui que ce soit ! Mais bon, c'est leur problème ...
-Ravie de vous revoir mesdemoiselles. Laurena… quel genre de monstre t’attendais-tu de voir ? Je vois que les bonnes habitudes ont la vie dure.
J'escissai l'ombre d'u sourire même si cela me gênait qu'elle en sache beaucoup sur moi ...
- Que faites-vous ici ? Est-ce l’air frais du fleuve qui vous a autant attiré que moi ?
-Peut-être bien. En effet. Et je ne le regrette pas, vu que je vous ai rencontrer miraculeusement. D'ailleurs, puis-je vous demander pour quelles raisons vous êtes ici ?

Qu'est ce que je vais leur dire moi ? Je fais les courses pour un lutin ! Mais je vais passer pour quoi ?
- Je ... je cherche de la mandragore ... Vous ne sauriez pas ou en trouver par hasard ?
J'avais dit cette phrase d'une manière ton qui en disait gros sur le fait que je ne leur disait pas tout. Et puis, pourquoi ne pas leur dire la vérité ? Non, surtout pas, elle me prennent pour la vaillante guerrière Laurena (ce que je suis d'ailleur) et maintenant, je suis en train de faire les courses pour un marchand arnaqueur ...

Les deux jeunes filles me regardaient. Je détournai les yeux. il s'agissait de mes amies ... enfin ... de connaissances que j'ai rencontré il y a déjà quelques temps et ... je n'ai l'habitude de mentir qu'à mes ennemis. je les regardai à nouveau.

- En fait, je dois aller chercher quelques ingrédiens pour un ... une connaissance ... Il m'a promis de me donner une dague très rare en échange de ce service et ...

Je me sentis rougir comme jamais. Pour détourner la conversation, je les regardai tour à tour et d'une voix un peu plus assurée :
- Et vous ? Que faites vous ici ? Et ou sont donc tes gardes Will ? Tu passes plus de temps seule qu'entourée de gardes ...

Je souris brièvement et, espèrent que les jeunes filles auront vite oublié ma réponse quelque peu ... étrange en se qui me concerne, passent à autre chose ou plutôt ... m'aident à trouver cette fichue mandragore !