Dînner d'affaire [PV: Alexei]

Le plafond était l’illusion d’un ciel étoilé où volaient un groupe de phœnix. Les murs étaient faits en une pierre un peu translucide orange. Au milieu de la salle se trouvait un phénix d’argent sur son piédestal qui s’envolait régulièrement pour voler dans la salle. Il laissait derrière lui une trainée d’argent. Cette race était en voie d’extinction, elle n’en n'avais vu que quelques-uns. La jeune femme reconnue quelques visages célèbres qui suivaient le vol du phénix comme des ministres ou des stars. Lune d'Azur, vêtue d'une robe blanche sans manches, cheveux blancs laissés libre dans son dos, cou ornés de quelques pierres précieuses, elle était très belle. Comme la plus part des femmes présentes dans la salle. Le maître d'hôtel la conduisit à la table réservée. Elle s'asseya. La table et les chaises étaient en marbre blanc. La nappe de soie était de la même couleur. Un chandelier en forme de phénix semblait soutenir trois flammes qui en réalité, volaient par elles-même. La chaise en face d'elle était vide. Petite déception, elle était déjà elle-même en retard d'une dizaine de minutes, si lui aussi se faisait désirer, ils n'allaient pas aller loin. Pourquoi était-elle là déjà? Elle consulta les notes dans son accédeur. Ah oui, elle avait rendez-vous avec le ministre des affaires étrangères. Alexei Samarov, ministre des affaires étrangères à Satras. Objet de la rencontre? Discuter des échanges commerciaux entre leurs deux nations. Mais pourquoi était-elle là? D'habitude, elle rencontrait au minimum un président. Et ce genre d'histoire concernait son propre ministre des affaires étrangères. De toute façon, s'il n'était pas assis sur cette chaise d'ici trente seconde, elle s'en irait.

Une goutte de pluie s'écrasa sur le visage du vampire, qui leva les yeux vers le ciel noir, ponctué seulement de quelques étoiles isolées. Un vent vif balayait la rue, rabattant les manteaux et les chapeaux contre les corps de leurs propriétaires. La température était plutôt fraîche, et l'absence de passants dans les rues achevait de rendre l'endroit agréable au jeune Samarov. Debout sous la bruine, il gardait ses yeux bleus fixés sur l'hôtel devant lui. Un hôtel de luxe, aux chambres hors de prix et au service irréprochable. C'était là qu'il devait rencontrer une princesse. Une vraie princesse, avec qui on l'avait chargé de conclure des accords commerciaux. Une tâche ennuyante, que Samarov aurait souhaité déléguer à l'un de ses subordonnés. Malheureusement, son interlocutrice l'aurait pris comme une insulte à son rang, et insulter une Elfe Crudelis est fortement déconseillé, surtout lorsqu'elle est à la tête d'un Empire.

- Vous ne paraissez pas très joyeux, monsieur Samarov.
- Je ne suis pas joyeux, il y a mille endroits où je préférerais être.

Butler, son fidèle garde du corps. Une ombre qui le suivait dans tous ses déplacements, armée jusqu'aux dents et ayant appris à faire passer ses sentiments derrière son professionnalisme. Il n'était qu'un humain, comme il en existe des milliers. Dépourvu de pouvoirs quelqu'ils soient, mortel. Seulement il s'appelait Butler, et Samarov l'avait choisi.

- Je vais y aller seul, reste à l'entrée et attends moi.
- Ce n'est pas très prudent monsieur.
- Aux dernières nouvelles, nous ne sommes pas en guerre avec Assrah.

D'un mouvement fluide, le vampire détacha son sabre de sa ceinture et le tendit au garde du corps. Fermant un instant les yeux, Alexei inspira et traversa d'un pas vif la rue à peine éclairée. Dédaignant les maîtres d'hôtels qui le saluaient bien bas, il entra rapidement dans le hall. Là, un employé le guida jusqu'à la salle tout en l'entretenant des dernières nouvelles, dont le jeune vampire se moquait ouvertement.
Finalement, il entra dans la salle luxueuse, où avaient lieu les rendez vous et les rencontres entre célébrités et hommes politiques. Les lumières vives créant quelques reflets sur son costume de coupe classique, il balaya la salle du regard. Jusqu'à apercevoir l'objet de ses recherches. Une jeune Elfe, habillée avec la rançon d'un roi, mortellement belle, ses yeux brillants d'intelligence. Une femme de pouvoir. Le visage figé, Alexei slaloma entre différentes personnalités, avant d'arriver à la table.

- Dame d'Azur, je suis honoré que vous ayez accepté de me rencontrer.

Un sourire quelque peu factice sur le visage, le vampire s'inclina légèrement en avant. A partir de cet instant il entrait dans le rôle du politicien manipulateur, et il n'avait pas le droit à l'erreur.

Il arriva enfin. Il s'inclina légèrement et parla:

- Dame d'Azur, je suis honoré que vous ayez accepté de me rencontrer.

Mais qu'est-ce qu'ils avaient tous à l'apeller dame d'Azur, elle était sufisemment connue pour que les gens sachent que son nom était Laneus Sal Thesna. Enfin bref. Elle l'invita à s'asseoir. Elle entamma la conversation:

-Je suis également ravie de vous rencontrer. Comprenez bien que cette rencontre est execptionelle. C'est généralement notre ministre de l'intérieur qui règle ce genre d'affaire. Quel sont vos motivations? Quels avantages attendez-vous pour votre nation?

Elle était directement entrée dans le vif du sujet, inutile de touner en rond. Elle n'avait pas que ça à faire. Qu'il aille directement au but. Elle le détailla de haut en bas. Allure soignée, ce devait être le premier ministre qu'elle rencontrait âgé de moins de quarante ans. C'était énervant. Tous ces viellards avaient une vision arriérée. Elle, elle pensait au futur, à l'avenir. Parler avec quelqu'un juste un peu plus âgé qu'elle était un bien. Il fallait dire, elle était la seule politicienne âgée de 19 000 ans. Il fallait dire que vu les circonstances, elle aurait choisi une autre vie. Bref, elle aurait surement plus de chances de s'arranger avec lui qu'avec son prédécesseur, ce viellard abruti. Elle sortit de son accédeur un cristal d'invitation au bal du soleil. Elle lui tenids et expliqua:

-Je compte sur votre présence au bal du soleil.

D'un geste de la main, la princesse l'autorisa à s'asseoir. Examinant les autres convives d'un rapide coup d'oeil, le vampire s'assit face à la jeune femme, curieux de voir la façon dont elle aborderait l'objet de ce rendez vous.

-Je suis également ravie de vous rencontrer. Comprenez bien que cette rencontre est execptionelle. C'est généralement notre ministre de l'intérieur qui règle ce genre d'affaire. Quel sont vos motivations? Quels avantages attendez-vous pour votre nation?

*Sa nation ? Pas sûr que ce soit vraiment pour le confort de sa nation qu'il ait demandé ces accords... Enfin, autant qu'elle en sache le moins possible* pensa Alexei en croisant les mains devant lui. Un mouvement sec attira son attention, légèrement à sa droite. Un homme près de l'entrée, vêtu très convenablement, seul. Un garde du corps, un espion, un assassin ? Samarov fixa l'inconnu pendant deux trois secondes, puis reporta son attention sur la jeune femme assise en face de lui.
Une approche directe, sans broderies ni trésors de diplomatie. Cela allait le changer de ses habituels adversaires qui jouaient sur les doubles sens et les sous entendus.
Le ministre de l’Intérieur aurait été plus facilement manipulable bien sûr, mais peut être qu’ Alexei pourrait compter sur l’inexpérience de la jeune Princesse.

- Rassurez vous, je suis tout à fait conscient de l’honneur que vous me faîtes en me recevant personnellement, je vais essayer d’être bref pour ne pas vous importuner plus que nécessaire.

Son ton froid et détaché ne laissait filtrer aucun sentiment, pourtant l’ironie était perceptible pour qui savait la dénicher.

- Ces accords commerciaux auraient pour but de renforcer notre économie, tout en créant des liens d’amitiés entre nos deux nations. Mon gouvernement est très désireux d’offrir à sa population un pays puissant et florissant. Après tout, c’est la raison de notre venue au pouvoir n’est ce pas ? Satisfaire le peuple…

Une tirade apprise par cœur entre deux réunions, qui avait l’avantage d’être passe partout. Bien sûr, il était assez loin de la vérité, mais le ministre avait répondu à la question de Son Altesse et elle ne pouvait pas insister pour obtenir une autre réponse, du moins pas sans enfreindre les lois les plus élémentaires de la courtoisie et de la diplomatie.
Le jeune vampire se carra dans sa chaise et attendit la réaction de Dame d’Azur. Une réaction qui le surprit d’ailleurs :

- Je compte sur votre présence au bal du soleil.
- Vous m’en voyez flatté votre Altesse, cela veut il dire que vous acceptez la mise en place de nos accords ?

Alexei pris le carton qu’on lui tendait avec un soupçon de surprise. Une invitation au Bal ? Il connaissait certaines de ses connaissances qui s’en réjouiraient. Empochant le carton d’invitation, il inclina humblement la tête en guise de remerciements, son regard de glace tentant de fouiller les pensées qui agitaient la jeune politicienne. Lui soutirer ce qu’il convoitait ne serait pas une partie de plaisir, mais il y parviendrait. Après tout, il avait tous les atouts entre ses mains, n’est ce pas ?

- Rassurez vous, je suis tout à fait conscient de l’honneur que vous me faîtes en me recevant personnellement, je vais essayer d’être bref pour ne pas vous importuner plus que nécessaire.

*Manquerait plus que ça petit plaisantin* Se dit-elle.

- Ces accords commerciaux auraient pour but de renforcer notre économie, tout en créant des liens d’amitiés entre nos deux nations. Mon gouvernement est très désireux d’offrir à sa population un pays puissant et florissant. Après tout, c’est la raison de notre venue au pouvoir n’est ce pas ? Satisfaire le peuple…

- Vous m’en voyez flatté votre Altesse, cela veut il dire que vous acceptez la mise en place de nos accords ?

-Epargnez-moi votre discours de campagne appris par cœur. Si la raison de notre venue au pouvoir n’était que la satisfaction du peuple en dehors des intérêts nationaux, nous vivrions tous comme dans l’Ancien Monde, à faire pousser nos légumes dans notre jardin. Quant aux liens d’amitié entre nos deux pays, dois-je vous rappeler, que ce sont en grande partie les assrois qui donnent le sang que vous buvez le soir avec votre chérie aux dents longues ?

Le maître d’hôtel arriva. Quelques minutes plus tard composées de suggestion de plats et d’hésitations, il repartit. Leurs plats apparaîtraient d’ici quelques minutes sur leur table.

-Quant à l’invitation au bal du soleil, je ne vous la remets que pour que vous puissiez représenter votre pays au grand bal du soleil. Le président vampire m’a fait savoir ce matin même qu’il ne pourrait venir. Maintenant, entrons dans la vraie discussion. Je sais très bien que les filantes de Tivnia commencent à déborder sur Satras. Si c’est de cela dont vous voulez me parlez, dites le clairement.

Elle marqua une pose avant de menacer :

-Si vous me répondez par une tirade politique apprise par cœur, je vous fais jeter d’ici à grand coups de pied où je pense. Et inutile de prendre un faux air offusqué, ce ne sera ni la première ni la dernière fois que les dents d’un ministre heurteront vivement le sol. Au cas où vous ne l’auriez pas compris je ne suis pas mon frère. Il s’occupe généralement de ce genre « d’accords ». Mais il est actuellement en déplacement.

En déplacement ? Elle était bien bonne celle-là. Cette grosse feignasse était surement allongée dans son hamac, en train de dormir la bouche grande ouverte avec surement un filet de bave.

-Epargnez-moi votre discours de campagne appris par cœur. Si la raison de notre venue au pouvoir n’était que la satisfaction du peuple en dehors des intérêts nationaux, nous vivrions tous comme dans l’Ancien Monde, à faire pousser nos légumes dans notre jardin. Quant aux liens d’amitié entre nos deux pays, dois-je vous rappeler, que ce sont en grande partie les assrois qui donnent le sang que vous buvez le soir avec votre chérie aux dents longues ?
Quant à l’invitation au bal du soleil, je ne vous la remets que pour que vous puissiez représenter votre pays au grand bal du soleil. Le président vampire m’a fait savoir ce matin même qu’il ne pourrait venir. Maintenant, entrons dans la vraie discussion. Je sais très bien que les filantes de Tivnia commencent à déborder sur Satras. Si c’est de cela dont vous voulez me parlez, dites le clairement.

Samarov patienta, le temps que le maître d'hôtel prenne commande, puis il reporta son attention sur Dame d'Azur. Fronçant les sourcils d'un air faussement offusqué, le vampire rétorqua sèchement :

- D'abord sachez que je suis célibataire, la compagnie de certaines personnes... m'irrite. Ensuite... eh bien, je suis surpris de voir que vous croyez si peu en notre honnêteté.

Un peu plus futée qu'il ne l'aurait pensé... Le vampire abandonna sa posture nonchalante et se redressa de toute sa hauteur, plantant son regard dans celui de la princesse. Il n'avait pas prévu une telle repartie, il allait falloir corriger le tir le plus tôt possible.

-Si vous me répondez par une tirade politique apprise par cœur, je vous fais jeter d’ici à grand coups de pied où je pense. Et inutile de prendre un faux air offusqué, ce ne sera ni la première ni la dernière fois que les dents d’un ministre heurteront vivement le sol. Au cas où vous ne l’auriez pas compris je ne suis pas mon frère. Il s’occupe généralement de ce genre « d’accords ». Mais il est actuellement en déplacement.
- Je vais garder les tirades pour les adversaires médiocres, ce que vous n'êtes pas d'évidence... Maintenant, une simple question : est ce que par le plus grand des hasards, vous venez de me menacer ? Comprenez que cela pourrait entacher nos relations diplomatiques... de manière définitive.

Alexei doutait sérieusement de pouvoir convaincre son roi de rompre toute relation avec les Azur sur sa simple parole mais... la jeune femme n'était pas sensée le savoir. Tendant la main, il but une gorgée de vin pour se donner le temps de réfléchir. Le vin était un excellent cru, mais le ministre ne sentit même pas le gout du liquide. Il aurait tout aussi bien pu avaler de la poussière.

- Inutile de tourner autour du pot : Le président m'a demandé de vous parler d'une dette que votre nation aurait contracté envers la mienne. Peut être n'êtes vous pas au courant de cette affaire, je n'ai moi même été mis au courant que récemment. Le président ne m'a pas non plus révélé le montant de la somme, toutefois il veux s'assurer que le moment venu, vous accepterez de la régler.

Curieux de voir comment la princesse allait réagir, le vampire reprit une gorgée à son verre, sans la quitter des yeux. Oserait elle refuser ouvertement ? Elle lui en paraissait capable.

- D'abord sachez que je suis célibataire, la compagnie de certaines personnes... m'irrite. Ensuite... eh bien, je suis surpris de voir que vous croyez si peu en notre honnêteté.

-L'honnêteté n'est qu'un nom donné à la faiblesse de ceux qui ne savent mentir. Répliquais-je sincère.

- Je vais garder les tirades pour les adversaires médiocres, ce que vous n'êtes pas d'évidence... Maintenant, une simple question : est ce que par le plus grand des hasards, vous venez de me menacer ? Comprenez que cela pourrait entacher nos relations diplomatiques... de manière définitive.

Je le laissai continuer, un sourire mauvais sur les lèvres, il allait comprendre sa douleur celui-là.

- Inutile de tourner autour du pot : Le président m'a demandé de vous parler d'une dette que votre nation aurait contracté envers la mienne. Peut être n'êtes vous pas au courant de cette affaire, je n'ai moi même été mis au courant que récemment. Le président ne m'a pas non plus révélé le montant de la somme, toutefois il veux s'assurer que le moment venu, vous accepterez de la régler.

Je réfléchis cinq secondes. Une dette envers Stersa? Quelle dette envers Stersa? Ah oui, la dette qu'avais créer son grand-père lors de la création d'un nouveau quartier de Méséria. Je lui fit signe de patienter deux secondes et ouvrit mon accédeur.

-Vous dites juste. Une dette contractée il y a de cela cent milles ans s'élevant à 100 000 esphis d'or. Une jolie somme certes.

Quelques codes secrets plus tard, je lui tendis un jolis cheque en cristal où était gravée la somme et le nom du président vampire.

-Ce cheque n'est que symbolique, le virement est en train de s'effectuer. veuillez nous excuser. mon frère devait régler cette affaire il y a quelques temps mais il a dû oublier.

Les plats que nous avions commandé apparurent sur nos tables. Je ne dis rien quelques minutes le temps de goûter la nourriture et d'avaler une gorgée de vin.

-Et oui, je vous ait menacer. Je vous ait même menacer directement. Quand vous parlez d'entâcher os relations définitivement, que ferez-vous? Asrrah est le seul pays qui accepte de donner du sang aux vampires. Sans nous, soit vous mourrerez soit la soif vous rendera fous et vous vous metterez à chasser comme de vulgaire animaux. Et savez-vous ce qu'on fait aux animux sauvages qui s'avèrent dangereux? On les piques. Combien de temps tiendra votre armées fasse à toutes celles des autres pays qui vous considéreront comme une menace? Nous pourrons alors inscrire les vampires sur la liste des espèces en voix de disparition. Et au pire, que vous déclariez la guerre avant que nous vous coupions les vivre et que vous en trouviez de nouveaux, Serphios se rangera de notre côtés. Quant aux autres pays de notre alliance, cela m'étonnerat beaucoup qu'ils se battent de votre côté et se délcare ouvertement en ennemi à la fois d'Asrrah et de Serphios. Encore une fois, nous pourrons inscrire les vampire sur la liste des espèces en voix de disparition. En conclusion, je vous conseil d'apprendre à réfléchir avant de parler aux gens.

Ce n'était pas plus compliqué que ça. Je lui laissa le temps d'avaler ces paroles et continuea à déguster délicatement le plat principal.

-L'honnêteté n'est qu'un nom donné à la faiblesse de ceux qui ne savent mentir.
- Ça, c'est ma réplique normalement, répliqua t'il avec un sourire pas si sincère que ça.

Il n'avais jamais apprécié les Elfes, surtout les Crudelis, principalement à cause de leur insupportable arrogance. Et cette jeune reine battait tous les records...

-Vous dites juste. Une dette contractée il y a de cela cent milles ans s'élevant à 100 000 esphis d'or. Une jolie somme certes.
- Une somme, tout simplement.
Ce cheque n'est que symbolique, le virement est en train de s'effectuer. veuillez nous excuser. mon frère devait régler cette affaire il y a quelques temps mais il a dû oublier.

Alexei attrapa le chèque de ses longs doigts avec un sourire faussement enjoué. il se foutait bien de cette somme, mais est que par hasard le dédain avec lequel la jeune fille lui tendait l'argent était volontaire, ou alors elle ne s'en apercevait même plus ?

-Et oui, je vous ait menacer. Je vous ait même menacer directement. Quand vous parlez d'entâcher os relations définitivement, que ferez-vous? Asrrah est le seul pays qui accepte de donner du sang aux vampires. Sans nous, soit vous mourrerez soit la soif vous rendera fous et vous vous metterez à chasser comme de vulgaire animaux. Et savez-vous ce qu'on fait aux animux sauvages qui s'avèrent dangereux? On les piques. Combien de temps tiendra votre armées fasse à toutes celles des autres pays qui vous considéreront comme une menace? Nous pourrons alors inscrire les vampires sur la liste des espèces en voix de disparition. Et au pire, que vous déclariez la guerre avant que nous vous coupions les vivre et que vous en trouviez de nouveaux, Serphios se rangera de notre côtés. Quant aux autres pays de notre alliance, cela m'étonnerat beaucoup qu'ils se battent de votre côté et se délcare ouvertement en ennemi à la fois d'Asrrah et de Serphios. Encore une fois, nous pourrons inscrire les vampire sur la liste des espèces en voix de disparition. En conclusion, je vous conseil d'apprendre à réfléchir avant de parler aux gens.
- Eh bien, quelle répartie ! Je ne peux qu'être d'accord avec vous madame, mon gouvernement est véritablement faible et démuni. Je n'ose imaginer ce que nous serions devenu sans vous, ainsi que votre grande générosité.

Le sourire éclatant de Samarov se figea en un plis sarcastique, alors que sa voix se faisait soudain glaciale et tranchante.

- Depuis mon accession à ce poste, j'ai appris une chose. On ne prend pas la peine de menacer ce que l'on ne craint pas. Il arrive que la piqure ne marche pas comme prévue, et alors l'animal devient encore plus enragé. Je sais très bien que Stersa ne fait pas le poids face à votre alliance. Mais ceci est valable uniquement si vos prétendus alliés vous restent loyal. Imaginez que un ou deux traités de non-agression soient signés en secret ? Que ferez vous lorsque des vampires fous de rage frapperont à vos portes pour réclamer votre sang ?

Durant d'inconfortables minutes, le vampire aux yeux de glace soutint longuement le regard de la Dame. Puis son sourire revint, et avec lui sa voix mielleuse et ses manières gracieuses.

- Veuillez m'excusez pour cet éclat, j'ai du mal à conserver mon sang froid, malgré tout. Je vous prie d'oublier ce que j'ai dit, après tout nous sommes tous alliés pour le meilleur et le pire, n'est ce pas ?

* Surprise ? Tu t'attendais à me voir flancher plus tôt ? Et bien, admire, et apprend !*

- Eh bien, quelle répartie ! Je ne peux qu'être d'accord avec vous madame, mon gouvernement est véritablement faible et démuni. Je n'ose imaginer ce que nous serions devenu sans vous, ainsi que votre grande générosité.

- Depuis mon accession à ce poste, j'ai appris une chose. On ne prend pas la peine de menacer ce que l'on ne craint pas. Il arrive que la piqure ne marche pas comme prévue, et alors l'animal devient encore plus enragé. Je sais très bien que Stersa ne fait pas le poids face à votre alliance. Mais ceci est valable uniquement si vos prétendus alliés vous restent loyal. Imaginez que un ou deux traités de non-agression soient signés en secret ? Que ferez vous lorsque des vampires fous de rage frapperont à vos portes pour réclamer votre sang ?

Je le laissai continuer son discours. Inutile de répliquer maintenant. Un silence de mort régna. Je ne dis pas un mot, persuadée qu'il allait soit continuer ses menaces, soit se rétracter.

- Veuillez m'excusez pour cet éclat, j'ai du mal à conserver mon sang froid, malgré tout. Je vous prie d'oublier ce que j'ai dit, après tout nous sommes tous alliés pour le meilleur et le pire, n'est ce pas ?

Il s'était donc rétracté. Soit il jouait double jeu, soit il avait compris la bêtise de ses propos.

-Répliquer serait inutile car vos menaces contiennent une faille. Vous avez dit : "Que ferez vous lorsque des vampires fous de rage frapperont à vos portes pour réclamer votre sang ?". Mais quel meilleur moyen de faire oublier au monde que vous êtes une bande de buveurs de sang incontrôlable peut-il exister? Tous les autres pays, même ceux qui se sont pas dans notre alliance, vous considérerons comme une menace. Même avec un traité anti-agression signé en sercrets, vous ne pourrez vous défendre face à d'autres nations en même temps. Nous n'aurons même pas besoin d'intervenir, vous vous ferez massacrer tout simplement. Même si vous résistez, toutes les relations commerciales seront suspendues. Votre pays mourrera économiquement. De plus, vous avez travaillé des millénaires pour vous faire passer pour des gens normaux non-dépendants du sang mais les gens ne sont pas duppes. Si vous étiez humains, qui choisiriez-vous, des vampires buveurs de sang qui risqueraient de vous vider de votre liquide vital ou un pays humain qui se battent pour vous protéger de ces vampires?

- Veuillez m'excusez pour cet éclat, j'ai du mal à conserver mon sang froid, malgré tout. Je vous prie d'oublier ce que j'ai dit, après tout nous sommes tous alliés pour le meilleur et le pire, n'est ce pas ?

Je ne pu retenir un léger rire.

-Alliés pour le meilleur et pour le pire? Je ne me souviens pas avoir reçu de demande en mariage. Mais il est vrai que le lien qui unit nos deux pays est très fort. Et je tiens à vous complimenter, vous savez très bien quand menacer et quand vous taire.

Il avait intérêt à en profiter, il n'allait pas entendre beaucoup de choses très positives sortant de ma bouche néanmoins, j'étais impressionée, il ne semblait pas craindre de représailles ou autres. Très intéressant. Je continuai à manger le plat principal, il était vraiment délicieux.

-Répliquer serait inutile car vos menaces contiennent une faille. Vous avez dit : "Que ferez vous lorsque des vampires fous de rage frapperont à vos portes pour réclamer votre sang ?". Mais quel meilleur moyen de faire oublier au monde que vous êtes une bande de buveurs de sang incontrôlable peut-il exister? Tous les autres pays, même ceux qui se sont pas dans notre alliance, vous considérerons comme une menace. Même avec un traité anti-agression signé en sercrets, vous ne pourrez vous défendre face à d'autres nations en même temps. Nous n'aurons même pas besoin d'intervenir, vous vous ferez massacrer tout simplement. Même si vous résistez, toutes les relations commerciales seront suspendues. Votre pays mourrera économiquement. De plus, vous avez travaillé des millénaires pour vous faire passer pour des gens normaux non-dépendants du sang mais les gens ne sont pas duppes. Si vous étiez humains, qui choisiriez-vous, des vampires buveurs de sang qui risqueraient de vous vider de votre liquide vital ou un pays humain qui se battent pour vous protéger de ces vampires?
- La question ne se pose même pas ma Dame. En attendant, certains humains feraient bien de se rappeler qu'un vampire vaut au moins vingt hommes... Mais je vous en supplie, arrêtons de nous menacer ainsi. Je m'excuse d'avoir été... trop arrogant, j'espère que vous me pardonnerez. Ces menaces n'ont pas lieu d'être, après tout, personne ne souhaite une guerre ouverte.

Alexei s'aperçut qu'il n'avait toujours pas touché à la nourriture posée devant lui. Avec lenteur, il avala une bouchée de poisson, se demandant l'espace d'un instant s'il n'allait pas se mettre à cracher du sang. La viande était délicieuse, et manifestement elle n'était pas enduite de cyanure. Face à lui, la princesse restait drapée dans son arrogance, persuadée de tenir toute les cartes en main. * Des cartes qui pourraient bien vous échapper un jour ou l'autre, si vous n'y prenez pas garde. *

- Dîtes moi Dame, est ce que tout va bien dans votre royaume ? Le président s'inquiète, apparemment ce serait la première fois que votre frère déserterait ses sujets. Nous espérons tout deux qu'il ne lui est rien arrivé de facheux, et je lui souhaite bonne chance pour la suite de son règne, pour lui et pour vous, également.

Si le brusque changement de sujet n'avait pour objectif que de donner un petit temps de réflexion au vampire, Alexei espérait qu'elle se laisserait aller à lui donner quelques informations. Après tout, on n'étais jamais trop bien informé.
Avalant une gorgée de vin, Samarov fixa son regard dans les yeux de Azur, et lui demanda sur le ton de la conversation.

- Je voulais également vous demander, puisque j'en ai l'occasion. Avez vous entendu parler d'un groupuscule nommé " Doce" ? Non ? D'après les informations qu'a daigné me donner mon collègue de l'Intérieur, il s'agirait d'une bande de terroristes, très bien organisés. On les accuse de quatre attentats dans les frontières de Satras, ils sont également suspectés d'avoir détruit l'une de nos ambassades sur votre territoire. J'ignore si vous avez entendu parler de ces incidents, mais mes agents pensent que les terroristes se cachent dans votre état. Bien évidemment, si vous découvriez quoi que soit sur ce groupe... vous seriez avisée de nous en faire part, afin que l'on puisse mettre un terme à cette menace au plus vite.

Curieux de voir la manière dont elle allait réagir, Alexei croisa les mains sur la table et se détendit légèrement. A partir de maintenant, les pièces se mettaient en place. Restait à savoir qui aurait le droit au premier coup... Pendant qu'il considérait Lune, son accédeur vibra légèrement, indiquant un appel entrant. S'excusant auprès de Lune d'Azur, il reçut l'appel avec sa sécheresse coutumière :

- Que se passe t'il Butler ?
- Monsieur, trois hommes font le planton devant l'hôtel depuis maintenant une demi heure. Ils sont placés de façon à pouvoir surveiller toute la rue, je ne sais pas s'ils sont armés.
- D'accord... merci de m'avoir prévenu, ne bougez pas et attendez vos prochaines instructions. Il va de soit que s'ils vous repèrent, vous êtes autorisé à tuer.

Alexei éteignit son accédeur, savourant intérieurement sa satisfaction. Le coup de fil avait bien entendu était prévu depuis des mois, mais ça, il était pratiquement le seul à le savoir.

- Excusez moi, un appel qui ne pouvait attendre. Mais revenons à notre discussion.

- La question ne se pose même pas ma Dame. En attendant, certains humains feraient bien de se rappeler qu'un vampire vaut au moins vingt hommes...

*Et combien de vampires vaut un elfe crudelis?*

-Mais je vous en supplie, arrêtons de nous menacer ainsi. Je m'excuse d'avoir été... trop arrogant, j'espère que vous me pardonnerez. Ces menaces n'ont pas lieu d'être, après tout, personne ne souhaite une guerre ouverte.

Il mangea quelques bouchées avant de continuer.

- Dîtes moi Dame, est ce que tout va bien dans votre royaume ? Le président s'inquiète, apparemment ce serait la première fois que votre frère déserterait ses sujets. Nous espérons tout deux qu'il ne lui est rien arrivé de facheux, et je lui souhaite bonne chance pour la suite de son règne, pour lui et pour vous, également.

*Oh ne vous inquietez pas, il est endormi dans son hamac avec surement un filet de bave qui pend*

- Je voulais également vous demander, puisque j'en ai l'occasion. Avez vous entendu parler d'un groupuscule nommé " Doce" ? Non ? D'après les informations qu'a daigné me donner mon collègue de l'Intérieur, il s'agirait d'une bande de terroristes, très bien organisés. On les accuse de quatre attentats dans les frontières de Satras, ils sont également suspectés d'avoir détruit l'une de nos ambassades sur votre territoire. J'ignore si vous avez entendu parler de ces incidents, mais mes agents pensent que les terroristes se cachent dans votre état. Bien évidemment, si vous découvriez quoi que soit sur ce groupe... vous seriez avisée de nous en faire part, afin que l'on puisse mettre un terme à cette menace au plus vite.

*Ou pas quoi.*

-Je ne sais absoluement rien à propos de ce gorupuscule dont vous parler. Ceux qui étaient à l'origine de l'explosion de votre ambasse étaient des filantes de Tivnia. Trois s'en sont échappés et deux ont été exécuté pas plus tard qu'hier.

Soudain, il prit un appel discrètement. Je pu entendre ce que disait son interlocuteur.

- Que se passe t'il Butler ?

- Monsieur, trois hommes font le planton devant l'hôtel depuis maintenant une demi heure. Ils sont placés de façon à pouvoir surveiller toute la rue, je ne sais pas s'ils sont armés.

- D'accord... merci de m'avoir prévenu, ne bougez pas et attendez vos prochaines instructions. Il va de soit que s'ils vous repèrent, vous êtes autorisé à tuer.

- Excusez moi, un appel qui ne pouvait attendre. Mais revenons à notre discussion.

J'avalai trois autres bouchées et termina le plat et sélectionnai sur le cristal une désert.

-J'ai surtout l'impression que notre dînner ainsi que notre conversation touche à sa fin. Je serai dans l'obligation de quitter ces lieux.

Néanmoins, il venait de sous-entendre un risque éventuelle. J'activai mentalement l'oreillette que je portais et une faible voix résonna dans mon oreille "R.A.S." C'était réglé. J'avais trois hommes dehors et trois à l'intérieur. Il ne fallait pas s'étonner que la rue dehors était surveillée, à la table d'à côté, ma cousine dînnait avec son fiancé, à la table au fond, deux dragonodes discutaient, l'un d'eux était le chef des services secrets des terres de cendres et le deuxième était un ministre. En bref, l'endroit était remplis de personnes importante qui étaient surveillés simplement par sécurité.

-Je ne sais absoluement rien à propos de ce gorupuscule dont vous parler. Ceux qui étaient à l'origine de l'explosion de votre ambasse étaient des filantes de Tivnia. Trois s'en sont échappés et deux ont été exécuté pas plus tard qu'hier.
- Des filantes ? Curieux... Enfin, je suppose qu'un jour ou l'autre nous retrouverons les responsables de ces attentats.
-J'ai surtout l'impression que notre dîner ainsi que notre conversation touche à sa fin. Je serai dans l'obligation de quitter ces lieux.
- Comme il vous sierra, Dame d'Azur. Je vais vous quitter maintenant, des affaires pressentes m'attendent. Vous avez toutes mes salutations, et je vous souhaite bonheur et santé jusqu'à notre prochaine rencontre.

Sans attendre de réponse, le vampire se leva et quitta la salle d'un pas rapide, se faufilant entre les couples et les serviteurs. Passant les portes du "restaurant", il accueillit avec un soupir de soulagement les gouttes glaciales qui lui martelèrent le visage. Effectivement, à l'autre bout de la rue, trois hommes avaient les yeux fixés sur sa silhouette. Alexei ne leur adressa qu'un hochement de tête rigide, alors qu'un sourire moqueur pointait sur ses lèvres. Traversant la rue, il rejoignit son garde du corps qui l'attendait dans le renfoncement d'une porte, ses traits impassibles contrastant avec son attitude tendu.

- Vous avez l'air tendu, Butler, quelque chose vous inquiète ?
- Non monsieur, ce n'est rien...

Le regard froid de Samarov se fixa un bref instant sur le visage de l'humain, avant de revenir sur son accédeur qu'il manipulait depuis une petite minute.

- Rentrons. J'ai encore trois heures de paperasses administratives devant moi et je tiens à mon heure de sommeil.

Sans un mot, le ministre avança vers le mur de briques qui lui faisait face, sans se préoccuper de la présence de l'obstacle. Les contours de son corps se brouillèrent alors qu'il se fondait dans la pierre, quittant pour un temps le royaume de Asrrah et de sa Reine bien aimée.