Le jour se levait, lentement. Beaucoup de personnes auraient trouvé cela magnifique, le soleil apparaissant à l’horizon et colorant le ciel d’un éclat rosé. Pas Zohéir. Il se contentait de fixer le ciel encore quelque peu sombre, le regard impassible. Les branches feuillues des arbres alentours ne lui laissait percevoir qu’une infime partielle de ciel, mais bien suffisante pour en déduire une heure approximative. L’elfe se releva et s’étira. Il avait passé la nuit ici, à l’écart de tout. Il s’était comme fondu dans la nature durant ces quelques heures, il n’avait fait qu’un avec elle. Cela faisait maintenant trois jours qu’il vivait en ermite dans les forêts de Parpanum. L’air était frai et une fine brise caressa la peau blafarde de Zohéir. Il inspira. Cela ne faisait aucun doute : il se sentait mieux ici qu’en ville à dormir sur les toits, avec le vacarme des habitations alentours.

Les animaux dormaient encore lorsque, furtivement, le jeune elfe entama sa course dans la forêt. Il n’avait pas vraiment de but, juste peut-être trouvé un point d’eau pour se désaltérer. Il en avait aperçu un, hier, tout près d’ici. Ne suffisait qu’à le retrouver. Zohéir s’était habitué à la courir en forêt, à slalomer entre les arbres, à éviter les souches, etc. Il lui fut alors facile d’atteindre le fin cours d’eau et de se repérer ensuite. Là, jaillissant d’une fissure dans un imposant rocher parcouru de mousse, une source d’eau pure s’écoulait de la pierre jusque dans un petit bassin, qui se déversait dans la petite rivière. Les premiers rayons du soleil vinrent se refléter sur les eaux limpides et de faibles arcs-en-ciel apparurent au-dessus de l’eau.

Zohéir s’accroupi près du bassin de fortune et plongea ses mains jointes dans l’eau clairs. Son visage jusqu’à son buste se refléta à la surface, mais il n’y prit pas grande attention. Il rapprocha ensuite ses mains de son visage, attentif à ne pas laisser s’échapper l’eau, et but goulument. Puis il recommença et s’aspergea le visage cette fois-ci. L’eau fraiche réveilla ses sens endoloris par sa nuit passée dans le froid. Le jeune elfe finit par s’assoir en tailleur, le poignard au côté au cas où un éventuel animal ferait une brusque apparition pour se désaltérer lui aussi.

Zohéir tenta d’imaginer son avenir. Il n’allait passer sa vie ici, à ne rien faire à part écouter la forêt. Non, ça, c’était pour les amoureux de la nature, pas pour lui. Il lui fallait de l’action. Il avait longtemps songé à apprendre à contrôler sa magie. Etant apprenti de l’ombre, il pourrait peut-être un jour devenir mage. Mais il n’avait pas d’argent, et donc forcément, pas de maître. Il soupira. Ou sinon, il pourrait s’engager comme mercenaire. C’était bien, on avait un salaire et on ne s’ennuyait jamais. Mais la plupart du temps, on n’était pas seul en mission. Et être mercenaire demandait un minimum de savoir de base. Comme la lecture des cartes par exemple, ou encore des quêtes.

Il sorti sa dague de son fourreau et observa la lame scintiller devant lui. Il songea à ce qui s’était passé lorsqu’il était petit. Si seulement il n’avait pas tué Mina, même malencontreusement, il n’en serait pas là. Peut-être même serait-il encore à son village natal, à aider sa mère à préparer pour la énième fois le déjeuner. Allons bon, voilà que Zohéir devenait nostalgique ? Se laisser aller dans la dépression ne signifiait rien de bon. Il se releva pour se dégourdir les jambes.

Lorsque qu’un bruissement retentit. Ce n’était qu’un faible écho, presque inaudible, mais le jeune elfe l’avait entendu. Pourtant, cela ne ressemblait pas à un animal. Alors quoi ? Le bruissement se fit percevoir de nouveau. Zohéir se mit en garde tous les sens en alerte, la dague levée devant lui, prête à frapper. Si quelque chose (ou quelqu’un…) s’approchait, il était prêt à le/la contrer. Il se força à respirer lentement et contrôla les battements de son cœur. Quelqu’un de normal aurait demandé : « Qui est là ? Montrez-vous ! » C’était stupide comme question. Genre le gars planqué pas loin allait sortir de sa cachette comme une fleur et lui répondre : « Je suis un ennemi, je suis venu pour te tuer. Ça ne te dérange pas au moins, hein ? »

Il n'est pas dans mes habitudes de me balader dans la forête de Parpanu mais je commençais à m'ennnuyer dans ma forêt à Tivnia où je vis. Biensur, ce n'est pas dans l'alluiance pacifique que je trouverai un peu d'action mais bon ...

Munis de mon arc, j'étais partie à la chasse et je m'étais levée de bonne heure. Pour les autres gens (ceux de la ville notemment), se lever tôt cotidiennement est un supplice mais pour moi, c'est un enchantement. Etant élémentaire de lumière, je me sens très male à l'aise la nuit et j'essaie de m'endormir le plus vite possible pour oublier l'obsurité. Ce n'est pas que j'ai peur du noir mais la nuit, je suis comme un poisson hors de l'eau ...
A l'affut, une flèche encochée dans mon arc, je guettais le moindre bruit, le moindre bruissement, cri, clappoti anormal de l'eau, gland qui tombe d'un arbre ... peut être signe de gibier.

Après une bonne vingtaine de minutes aux agets, je trouvai enfin une proie. Il s'agissait d'un jeune daim male. Il devait être de l'année dernière car ses bois n'étaient pas tout à fait sorti. Cela me faisait un peu de la peine de tuer un individu aussi jeune mais si je ne me mettais rien sous la dent (même s'il me reste quelques noix et baies de la veille), cela risquerait de poser un problème. Attentive à ne comettre aucun bruit, je tendis la corde de mon arc sur laquelle était posé ma flèche. Mais juste au moment où je voulus tirer, l'ânimal releva la tête. je retins mon souffle mais c'est avec surprise que je remarquai que le daim ne regardait pas dans ma direction. Aussitôt, ce dernier détalla. Raté ! Mais qu'est ce qui a pu le faire fuir ? J'entendis un bruit qui venait d'un peu plus loin. On dirait le bruit d'une arme. D'une épée qu'on extirpe de son fourreau.
Je m'approchai, consciente du danger potentiel que je courrais. je vérifiai que ma dague était bien accrochée à ma ceinture et qu'il me restait quelques flèches dans mon carquois. Une fois soulagée, je pris le temps d'observer ce qui m'entourait : devant moi se dressait une sorte de mur végétal. Impossible de le traverser sans vers un vacarme monstre (vu le silence qui règne, ça m'étonnerait que celui qui est à l'origine du bruit que j'ai entendu tout à l'heure passe à coté). C'est alors que je remarquai un arbre à ma droite. je montai assez haut et je me trouvai un point de vue convenable. Un jeune jeune se trouvait près d'une source, une épée à la main. Il semblait perdu dans ses pensées mais la vigilence était tout de même requise. mal placée, je voulus me bouger mais une branche cassa et vint s'écraser sur le sol. Je fermai les yeux. Quelle imbécile !!! Quand je les réouvris, l'inconnu était n position de défense. Je ne pourrai pas m'enfuir sans qu'il me remarque. L'affrontement était inévitable ... Sortant ma dague de son fourreau, je sotai hors de ma cachette et j'atterris à plus ou moins cinq mettre du jeune homme. Il ne semblait nullement surpris. Ferais-je autant de bruit que ça ?

Soudain, brisant le silence qui s’était invité, le crissement d’une dague sortant de son fourreau alerta de nouveau Zohéir. Il chercha des yeux la provenance du bruit. Ce n’était pas un animal, c’était impossible. Ou alors un truc génétiquement modifié pour pouvoir tenir une épée ou un poignard. Et cette hypothèse ne tenait pas debout. Puis l’auteure du bruit se montra. Sautant d’un arbre et retombant agilement, un peu près à cinq mètres de moi. C’était une filante aux longs cheveux blonds et aux yeux bleus. Elle était armée d’un arc et une dague reposait à sa ceinture. Son carquois était encore plein de flèches. Mais qu’est-ce qu’une filante venait faire à Parpanum ? Ou Zohéir avait une poisse monumentale, ou le ciel lui en voulait affreusement. C’était quand même une sacrée coïncidence cette rencontre.

Là, toujours en continuant la liste des questions, souvent stupide, qu’une personne normale peut poser, une personne normale aurait demandé : « Qui es-tu ? Comment t’appelles-tu ? » Sans oublier la bonne vieille méthode de la menace pour faire parler son assaillant : « Et tu as intérêt à répondre sinon tu pour pourras goûter à mon épée/flèches/poignard. » Ce qui ne coïncidait pas dans cette menace était le fait que l’autre était lui aussi probablement armé et que cela ne servait à rien de brandir son arme devant lui car il pouvait faire de même. Et vous tuer, par la même occasion. La filante était en garde et Zohéir n’eut pas de mal à comprendre que le combat était maintenant inévitable. Chacun d’entre eux avait clairement à l’esprit l’improbabilité de cette rencontre, là, perdu au milieu de nulle part. Et c’est peut-être cela qui les rendait tous deux si prévisibles.

Le jeune elfe serra la garde de son poignard et s’élança sur la filante. Il avait toutes les raisons de la tuer. À commencer par leur alliance opposée. Ensuite, il voyait en elle une sorte d’intruse qui avait comme violé sa solitude. Et de toute façon, la forêt serait la seule spectatrice de ce combat. Autant en profité. Pourtant, Zohéir ne se sentait pas très sûr de lui et restait quand même vigilant. Il ne savait pas du tout de quoi était capable la filante et sûrement que, sous ses airs fragiles, elle était redoutable. C’était typique des jolies filles, être redoutable. Par contre, le jeune elfe pensait peut-être usé de sa rapidité et de son agilité pour la vaincre. C’était trop facile de penser comme ça, aussi optimiste. Mais c’était sans aucun doute ce qui donnait la patience et la détermination pour battre l’ennemi. En l’occurrence, cette filante.

Au premier assaut de Zohéir, il ne parvint qu’à effleurer minablement le bras de la jeune fille. Mais le sang coula, c’était ce qui importait. Il commençait la plupart de ses combats comme ça, à s’élancer aveuglément sur son adversaire. Et souvent, il atteignait sa cible. Très peu, mais il l’atteignait quand même. Et les bras étaient les membres les plus utiles lors d’un combat, raison de plus pour les éliminer. Ensuite, Zohéir se fixait comme but de ne jamais viser là ou l’ennemi savait que l’on allait viser. C’est-à-dire, à la tête, au ventre, à la poitrine et au cou. Les quatre zones les plus mortelles si elles étaient atteintes. Le jeune elfe se contentait donc de membres moins en évidence mais tout aussi douloureux lorsqu’ils étaient blessés : les mains, donc forcément les pieds et les épaules. Quand un ennemi était déjà bien amoché à ces trois endroits, il commençait petit à petit à se laisser aller à la colère et au désespoir. C’en était donc plus facile pour atteindre ensuite les membres les plus sensibles. Mais une seule chose permettait de contrer tout ça : la magie. Zohéir ne contrôlait pas sa magie et ne savait pas s’en servir. Par contre, si son assaillante était une mage ou une Alpha, il était dans la mer***e.

Un autre inconvénient : la filante possédait un arc, ce qui lui permettait de blesser sa cible à distance. L’elfe, lui, n’avait qu’un simple poignard, effilé peut-être, mais pas assez pour ne pas avoir besoin de se rapprocher. Et si même si jamais il y parvenait de nouveau, comme il venait de le faire ou en feinte, la jeune fille possédait aussi un poignard. Mais aucun des deux n’était vraiment muni pour un combat. Tant pis, le duel n’en sera que plus palpitant. Zohéir s’apprêta à frapper de nouveau. Il se demanda ce qui se passerait s’il perdait ce combat. Il n’y avait jamais songé avant de combattre. C’était frustrant de savoir que l’on avait de grandes chances de mourir sans que personne ne se souvienne de nous sur ce monde imparfait. Effacé comme l’on efface la craie blanche sur un tableau noir. Disparut sans laisser aucune trace de son passage.

Hors RP : Zohéir, pour attaquer un autre membre, tu dois utiliser les dès. Pour les utiliser, tu met par exemple "je tire une flèche", ensuite, tu mets prévisualiser et en dessous de la page, tu verra un icone attaque. Tu appuies, tu met le type d'attaque puis tu fais envoyer. Ensuite, tu complètes ton RP en fonction de si tu l'as touché ou pas ...


Le jeune elfe s'élança sur moi. Malgré mon agilité, je ne pus l'éviter et il me coupa au niveau de mon avant bras. Je regardai la plaie qui saignait mais pour moi, il ne s'agissait que d'une égratinure. Je le regardai, le regard plein de haine. Après tout, je n'ai rien fait, moi. Pourquoi m'attaque-t-il ? Mais bon, ce n'est pas moi qui risque de mourir ... Quoique. S'il est un mage, il risque de me faire concurrence et à me donner du fil à retordre. Malgré que je sois moi-même un mage, à pouvoir égal, cela risquerait d'être dur. mais ce n'est pas le moment de me poser des questions ! Je ne vais pas rester ici à attendre sa prochaine attaque. Je pris le temps de l'observer : il ne posédait qu'une simple épée mais s'il est bien entrainé, il pourrait faire de gros dégat. Maintenant, il n'est plus question qu'il me touche (dans les mesures du possible). Il faut impérativement que j'attaque. Objectif : le déséquilibré. Il aura beaucoup moins facile de m'atteindre sur une seule jambe et plus facil pour moi de l'achever.

Pour avoir plus de chances de l'atteindre, il fallait que j'utilises mes pouvoirs. Pas de trop mais juste ce qu'il faut. me concentrant, je fis jaillir de mes mains une lumière ébluissante. ca me laisse au moins le temps de l'approher sans risquer de me prendre un coup d'épée. Et puis, avec la puissance de ma diversion, c'est impossible qu'il ne soit pas éblouit. Grace à mes pouvoirs, je me précipitai à toute allur vers le jeune elfe tout en brandissant ma dague.

Problème ... Prenez en compte le deuxième message, merci ^^

Le membre 'Laurena' a effectué l'action suivante : Attaque

#1 'Epées jumelles 3pv' :

#1 Résultat :


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#2 'Epées jumelles 3pv' :

#2 Résultat :

Le jeune elfe s'élança sur moi. Malgré mon agilité, je ne pus l'éviter et il me coupa au niveau de mon avant bras. Je regardai la plaie qui saignait mais pour moi, il ne s'agissait que d'une égratinure. Je le regardai, le regard plein de haine. Après tout, je n'ai rien fait, moi. Pourquoi m'attaque-t-il ? Mais bon, ce n'est pas moi qui risque de mourir ... Quoique. S'il est un mage, il risque de me faire concurrence et à me donner du fil à retordre. Malgré que je sois moi-même un mage, à pouvoir égal, cela risquerait d'être dur. mais ce n'est pas le moment de me poser des questions ! Je ne vais pas rester ici à attendre sa prochaine attaque. Je pris le temps de l'observer : il ne posédait qu'une simple épée mais s'il est bien entrainé, il pourrait faire de gros dégat. Maintenant, il n'est plus question qu'il me touche (dans les mesures du possible). Il faut impérativement que j'attaque. Objectif : le déséquilibré. Il aura beaucoup moins facile de m'atteindre sur une seule jambe et plus facil pour moi de l'achever.

Pour avoir plus de chances de l'atteindre, il fallait que j'utilises mes pouvoirs. Pas de trop mais juste ce qu'il faut. me concentrant, je fis jaillir de mes mains une lumière ébluissante. ca me laisse au moins le temps de l'approher sans risquer de me prendre un coup d'épée. Et puis, avec la puissance de ma diversion, c'est impossible qu'il ne soit pas éblouit. Grace à mes pouvoirs, je me précipitai à toute allur vers le jeune elfe tout en brandissant ma dague.

C'est pas vrai ! Juste au momnt ou j'allais lui donner un coup dans la jambe, il s'est penché sur le coté (chance ou anticipation ?) C'est dingue ! Je ne loupe que rarement mon coup. Quand il saura denouveau voir, il se fera un plaisir de me trancher la gorge. Grace à ma magie, je formai un bouclier lumineux autour de moi. Il faut que je lui parle. Il n'y a aucune raison de se batte ! Surtout dans l'alliance pacipique ! Voyons voir sa réaction maintenant et s'il continue de m'attaquer, je ne le louperai plus ...

Le membre 'Laurena' a effectué l'action suivante : Attaque

'Epées jumelles 3pv' :

Résultat :

Zohéir avait vu juste, son ennemie était une mage. Elle se concentra et, de ses mains, jaillit et une lumière éblouissante s’empara de l’endroit. Le jeune elfe fut complètement aveuglé et se protégea le visage de ses bras pour ne pas avoir les yeux littéralement brûlés. Zohéir savait que c’était une diversion, que son assaillante était en fait en train de s’approcher de lui pour le mettre hors-jeu. Elle était grandement avantagée dans cette lumière. L’elfe tenta d’ouvrir les yeux mais la luminosité lui fit renoncer. Il ne pouvait pas s’aider de sa vue mais peut-être que ses autres sens l’aideraient mieux.

Il tendit l’oreille, guettant le moindre bruit de pas, de branche cassée, de terre foulée. Il n’avait pas le droit à l’erreur, sinon il était bon pour se faire tuer. Il devait rester concentré. Des sons lui parvinrent, indistincts, plus étouffés qu’il ne l’aurait cru. C’était la fille, elle se rapprochait dangereusement de lui. Il fallait qu’il bouge, qu’il évite une quelconque attaque. Quand il perçut les pas tout près de lui, Zohéir se pencha sur le côté. Il entendit le son d’une dague fendant l’air. Il l’avait évité, plus par chance que par anticipation (^^), c’était le principal. Mais il aurait pu y rester.

La lumière commençait à se dissiper. Bientôt, il verrait de nouveau. L’elfe n’était pas habitué à être aveuglé de la sorte. Habituellement, il combattait principalement en s’aidant de sa vue, et non de son ouïe. Comme beaucoup de gens d’ailleurs. Il n’était donc pas à l’aise avec les sons en combat. La lumière s’adoucie et Zohéir put enfin ouvrir les yeux. La fille se trouvait devant lui, en position de défense. Un bouclier magique l’entourait. L’elfe ne savait pas contrôler sa magie et ne pourrait donc pas faire appel à elle pour l’aider à détruire le bouclier. Il s’élança tête baissée sur la fille, dague levée.

À son premier assaut, le bouclier ne cilla pas d’un pouce, tout comme la fille. Ok, ça commençait bien. Il frappa de nouveau. Toujours aucun résultat. Puis encore. Et encore. Jusqu’à être complètement esquinté. Il recula, le souffle court. C’était stupide d’user son énergie comme cela mais il était obligé de détruire le bouclier. Sinon il ne pourrait rien faire contre son ennemie. Zohéir serra les dents et la garde de son poignard avant de s’élancer de nouveau contre le bouclier lumineux. Il savait que chaque assaut épuisait un peu la jeune fille. Mais lui, cela l’épuisait encore plus. Fendant l’air de sa dague, il frappa encore, usant d’une volonté farouche. Elle était puissante, la jeune fille, pour tenir aussi longtemps son bouclier.

Mais plus pour longtemps. Dès qu’elle sera fatiguée, elle dissipera son bouclier et Zohéir pourra joyeusement lui trancher la gorge (^^). Après un dernier coup, l’elfe recula et attendit en reprenant son souffle que son assaillante se fatigue. Lui, en attendant, il régénérait ses forces. Bientôt. Bientôt elle allait être contrainte d’abandonner et de dissiper son bouclier. Mais l’elfe remarqua qu’elle ne semblait pas vouloir se battre. Ah non, ils n’allaient tout de même pas parlementer ! De toute façon, cela risquait d’être un peu dur avec Zohéir.

L'elfe commença à frapper contre mon bouclier. Etait-il bête ou était-ce une tactique ? Quoi qu'il en soit, il se fatiguait pour rien et cela me fit sourire. Mais, plus il frappait, plus j'avais du mal à préserver mon bouclier intact. Je ne savais même pas pourquoi on se battait et e n'ai pas l'intention de me faire avoir par un simple petit elfe. Après plusieurs minutes, l'elfe et moi étions épuisés tout les deux. Il me fallait un plan pour sortir de là. Mais lequel ? Aucune idée ne me vient en tête. Soudain, alors que mon ennemi allait asséner un nouveau coup, mon bouclier lâcha et j'eus juste le temps de me jeter sur le coté pour éviter la lame de l'épée. Je me relevai brusquement et je couru à la vitesse de la lumière vers l'elfe. Impossible qu'il ait le temps de parer mon prochain coup. Je sortis ma dague mais je n'en fis rien. Arrivé à sa hauteur, je fis virevoleter son épée loin de lui grace à un simple coup de pied. Une fois désarmé, je mis ma lame sur sa gorge pour le dissuader d'une contre-attaque et je lui demandai :
- Qui es-tu et qu'est-ce que tu me veux ?
J'approchai daventage la dague de son coup. C'est vai, après tout, il n'y a aucune raison de se battre (malgré le fait que cela me réjouis d'avoir enfin un adversaire) mais il faut savoir que je ne ue jamais personne sans savoir le pourquoi du combat ...

Zohéir s’élança dans un ultime assaut. Son assaillante était épuisée et sa fatigue se lisait sur son visage. Puis finalement, avant qu’il n’ait atteint le bouclier magique, celui-ci vola en éclat lumineux. La jeune fille sauta sur le côté et la lame du poignard de l’elfe la manqua d’un cheveu. Mais, alors que Zohéir pensait son ennemie trop fatiguée pour attaquer, celle-ci se releva brusquement et courut à une vitesse inhumaine jusqu’à l’elfe. Ce dernier ne put exécuter le moindre mouvement que la jeune femme le désarmait d’un coup de pied et posait la lame de sa dague sur son cou. Zohéir ne tenta rien, il savait maintenant de quoi était capable son assaillante.

- Qui es-tu et qu'est-ce que tu me veux ? demanda-t-elle finalement.

Le jeune elfe serra les dents. Une question. Il détestait les questions. Tout simplement parce que, la plupart du temps, elles suscitaient une réponse. C’était dur de répondre lorsqu’on était muet. Zohéir réfléchit à toute vitesse. Il cherchait un moyen de laisser paraître son impuissance face aux paroles de la jeune fille. En vain. Il jeta un rapide coup d’œil à son poignard, perdu dans l’herbe de la clairière. Il était trop loin pour que l’elfe le rattrape sans se faire trancher la gorge au passage.

Puis il se passa quelque chose de vraiment étrange et insolite. Un rire retentit dans la forêt, plus précisément vers le ciel. Un rire d’enfant. Zohéir dévisagea la jeune femme, pensant que c’était elle l’auteur de ce bruit mais en fut vite dissuadé en remarquant qu’elle semblait tout aussi surprise que lui. L’elfe s’apprêta à lever les yeux au ciel pour chercher d’où venait ce rire quand il sentit avec effroi quelque chose, peut-être une arme, se planter dans son dos. Une flèche, sans aucun doute. Son ennemie elle aussi s’était figée, le regard vague. Un voile noir tomba sur le regard de Zohéir, alors qu’une sorte d’inconscience le prenait. Puis petit à petit, le voile devint… rose ?

Lorsque l’elfe rouvrit les yeux, il ne sentait plus aucune douleur ni rien dans son dos. Il se releva et passa un bras derrière sa nuque puis derrière lui et toucha sa colonne vertébrale de haut en bas. Rien, plus aucune trace de la flèche. Il regarda au sol, la cherchant des yeux. Toujours rien. Le rire s’était tut lui aussi. Zohéir avisa son poignard dans une touffe d’herbe et le ramassa, puis le rengaina. Il leva les yeux au ciel, il n’y avait rien. Avait-il rêvé ? Pourtant non, la jeune fille se trouvait allongé dans l’herbe devant lui. Rien ne s’était passé, ils avaient dû tout deux rêver.

Zohéir voulut tourner les talons et s’enfuir, laissant là son ennemie, mais il ne parvint qu’à reculer d’un pas. Une mystérieuse force l’obligeait à rester là, à observer la jeune femme. L’elfe ne comprit pas tout de suite ce qui lui arrivait. Une étrange attirance l’obligeait à garder le regard fixé sur son ennemie. Et Zohéir prenait… plaisir à l’observer. Par tous les dieux, mais qu’est-ce qui s’était passé ? Deux minutes plus tôt, il voulait la tuer, et là, il avait une folle envie de… la prendre dans ses bras ? Malheur.

Le jeune homme ne disait rien. Il est vrai que depuis le début du combat, il n'avait dit aucun mot. Un petit rire se fit entendre. Mon prisonnier me regarda comme pour dire "C'est toi qui a fait ça ?". mais je n'y était pour rien (pour une fois ... Soudain, je sentis une sorte de piqure au niveau de mon épaule. Cela ne faisait pas mal. Je décolai ma lame du cou du jeune homme et je reculai de quelaues pas. Je commençais à voir noir. Je me frottai les yeux. Je ne sais pas ce qui se passe mais ce n'est pas normal. En attendant, le noir virait au rose. je fus prise de vertige et je tombai au sol. J'eus soudain une irrésistible envie de m'endormir. mais à peine quelques secondes plus tard, je me réveillai. Je me souvins la piqure à mon épaule mais, malgré que je n'eus plus mal, je parcourut la zone de la petite douleur. mais rien. Absolument aucune trace. Je regardai autour de moi. J'étais toujours dans la forêt. Il ne s'agissait donc pas d'un piège. je remarquai alors que l'elfe avec qui je me battait il y a quelques instants me regardait étrangement. D'ordinaire, j'aurais trouvé cela TRES bizarre et j'aurais profité de l'occasion pour lui planter ma dague dans le ventre. Mais c'était différent cette fois-ci. Je le trouvait extremement attirant et j'avais l'irrésistible envie de me serrer contre lui. Mais je perd completement la tête !!! Et pourtant ... C'est plus fort que moi. Je me relève et je m'approchai de lui et mis ma main dans ses cheveux. je le regardai intensément. Je ne sais pas ce qui m'arrive, mais je crois que j'aime ça ...

[Désolé, c'est un peu court ^^']

La jeune femme se releva et Zohéir ne trouva pas la force de reculer ou même de dégainer son arme. Il resta là, sans bouger, attirer par son regard. Ses yeux plongèrent dans les siens et ne voulurent plus les quitter. Une aura irrésistible se dégageait de sa pseudo ennemie, qui l’attirait comme un aimant. La jeune femme s’approcha de Zohéir, si près que l’elfe put détailler son visage fin et parfait. La filante observait intensément le misanthrope puis passa une main dans les cheveux de celui-ci.

Zohéir frissonna intérieurement. Le contact avec la main délicate de la jeune femme venait de le chambouler. Il approcha son visage de celui de la filante. Une force, une puissante attraction les forçait à cela. L’elfe perçut le souffle chaud de la jeune femme, les battements de son cœur. Il fut transporter, il ne faisait plus qu’un avec elle. Cette complicité qui se liait entre eux était irréelle et pourtant si constante. Elle semblait si réciproque que l’on aurait pu la comparer au véritable coup de foudre. Ce qui restait pour le moins étrange alors que les deux jeune gens désiraient se tuer quelques minutes plus tôt. Mais bon, ne ditons pas que l’amour est plus fort que tout ?… ou pas.

Zohéir déposa un baiser dans le cou de la jeune femme. Il passa sa main sur la hanche de la filante. Ils ne faisaient presque plus qu’un. Aucun mots n’étaient échangés entre eux et pourtant, ils semblaient tout deux d’accord sur ces gestes délicats. L’elfe mesurait chacun de ses mouvements, comme par peur de casser l’être fragile devant lui. Mais en même temps, son étreinte se resserrait contre la jeune femme, qu’il ne voulait pas laisser s’échapper. Il avait peur de la voir disparaître brusquement, qu’elle l’abandonne. Il aurait voulu rester dans cette position éternellement, enserrant le corps chaud de la filante contre lui. Rien ni personne ne pouvait plus briser cet instant.

L'elfe me déposa un baiser sur le cou. je ne bougeai pas. Pourquoi ne lui tranchai pas la gorge ? C'est une occasion en or. Mais je n'en fis rien. je me laissait faire. Je crois que j'aimais ça ...
- Pourqoui ne me parles-tu pas ???
Pas de réponse. je fronçai les sourcils. C'est alors qu'un frisson me parcourut. Ryan ! Et si il passait dans le coin et nous voyait. Que lui dirais-je ? Normalement, il ne passera pas mais si jamais ... Je m'écartai du garçon lentement, ma tête fixant le sol. J'ai peur d'affronter son regard. Je n'aurais jamais pensé faire un choix pareil dans mon existence. Ryan ou cet elfe (c'est seulement maintenant que je me rend compte que je ne connais toujours pas son prénom ...) Tout se bousculait dans ma tête. Mille et une questions sans réponses me passaient par l'esprit. je suis perdue. Je ne sais pas quoi faire ... Je me résignai alors à le regarder. A le regarder droit dans les yeux. J'ouvris la bouche mais aucun son n'en sortit. Je me resaisis. J'ai déjà affronté des dizaines de bêtes féroces, combatu encore plus d'orques, sorti de n'importe quelle situation ... et je n'arrive pas à parler à un garçon que je crois aimer. Dans ma tête, ma raison me dit de m'enfuir, de me laisser là et plus jalais le revoir ; mais mon coeur me dit autre chose ... De rester près de lui. Mais comment se fait-il que nous soyons comme ça ? Il y a à peine cinq minutes, nous nous battions à mort et tout d'un coup, nous voilà attirés l'un vers l'autre. Mais qu'était donc cette petite douleur à mon épaule ressentie tout à l'heure ? Jusque là, je ne m'étais pas posé la question. Je redescendis sur terre. Le jeune elfe me regardait toujours.
- Je ... Je ... Il ...
Impossible de formuler une phrase correcte. Je ne peux pas. Si je lui parlais de Ryan, il penserait que je ne l'aime pas. Hors, c'est tout le contraire. je suis inexpliquablement attirée par cet elfe sans aucune raison valable. Serais-ce ça un coup de foudre. Je n'en sais rien ... Je n'ai jamais ressenti ça avant. L'elfe a-t-il compris ce qui n'allait pas chez moi ? ...

- Pourquoi ne me parles-tu pas ???


Aïe. Que lui répondre ? Rien, c’est exactement ce que fit Zohéir, il ne répondit pas. Il ne le pouvait pas. Cette force obscure l’en empêchait. Pourtant avec Sarah, il avait bien réussi à prononcer quelques mots. Tout chez l’elfe restait un mystère, même pour lui. Il aurait voulu lui répondre, oui, de tout son cœur. Lui dire que c’était impossible, qu’il ne pouvait pas, qu’il ne savait pas parler. Mais ç’aurait fait un peu étrange comme situation, non ? Et de toute façon, elle était complètement irréelle et infaisable. Le jeune homme secoua la tête d’un air presque soumis pour bien montrer qu’il n’avait pas accès à la parole.

La filante finit par briser cet instant. Zohéir ne fit rien, ne tenta pas de la garder près de lui. Il sentait qu’elle était méfiante, encore plus que lui. Oui, quelque chose clochait. Mais comment résister à ce sentiment si puissant que celui de l’amour ? Mais en même temps, la jeune femme semblait préoccupée. L’elfe avait-il fait quelque chose qu’il ne fallait pas ? Mais pourtant, elle ne l’avait pas repoussé la première fois. Si elle ne l’avait pas fait, cela signifiait qu’elle appréciait Zohéir, un peu… Non ? Là, elle semblait perdue, décontenancée. Comme divisée entre deux chemins différents. L’elfe l’observa.

- Je... Je... Il...

Zohéir l’encouragea du regard à finir sa phrase mais la filante ne n’y parvenait pas. Elle aussi ne savait plus quoi penser de cette situation. L’elfe recula à son tour et s’adossa à un arbre, perdu. Qu’est-ce qui se passait ? Qu’elle était cette force qui le contraignait à aimer cette fille ? Il tenta de résister de toutes ses forces, en vain.

Autant Zohéir était doué au combat, autant il était très faible dans ce genre de situation. Le mystère de la flèche dans son dos le perturbait. Il baissa les yeux et fixa un point invisible dans l’herbe. Il savait que regarder la filante ne lui apporterait que plus que peine. Cette brusque attirance le mettait mal à l’aise mais en même temps, il avait comme l’impression… d’apprécier cela. Pourtant, elle semblait si irréelle et si… parfaite ? Comme si la jeune femme et Zohéir était tout à coup fait l’un pour l’autre.

Ce qui était absurde vu qu’ils avaient tenté de se tuer quelques minutes plus tôt. Rhum. Une fois de plus, l’elfe ressenti l’incontournable besoin de serrer la filante dans ses bras, de ne plus la lâcher. Non, ce n’est pas de l’égoïsme, c’est de l’amour possessif… ou pas. Bref, Zohéir fini par relever les yeux vers la jeune femme. Il avait un regard presque suppliant. Mais ce n’était pas vraiment voulu, c’était… incontrôlé. Son air signifiait en fait : « Ne part pas. Je sais que c’est absurde comme situation mais la tentation est trop forte. Aide-moi. »

Oui, le « aide-moi » était exactement ce que Zohéir aimerait bien hurler en ce moment précis. Il fallait que quelqu’un lui explique ce qui se passait, que quelqu’un l’aide. Il n’avait jamais aimé auparavant mais sentait bien que cette attirance-là était comme… artificielle. Et pourtant…

Il fallait que je fasse quelque chose. N'importe quoi mais il fallait faire quelque chose. Mais quoi. Je n'avais pas envie de le quitter. Surement pas ! C'est alors que je fis la chose la plus sencée dans une situation pareille. je me jetai dans ses bras et je l'embrassai. Je l'embrassai pationnément. Durant ce court moment, plus rien n'existait. Ni le décor, ni le moindre bruit. Je fermai les yeux pour savourer ce moment. Je voulais que ce moment ne s'arrete jamais. Mais hélas, je devais arrêter, il le fallait ... Mon envie te ma raison se firent la guerre dans ma tête. Lequel de mes sentiments vaincra ? Je me rappelai Ryan,le jeune animux. Mon premier et grand amour. Cet elfe remplasserait-il l'animux que j'ai toujours aimé. Je m'écartai de Zohéir et je le regardai. Je ne sais plus où j'en suis. Il faut que je quitte cet elfe que j'aime tant (enfin, je crois ...) Je le regardai dans les yeux. Je ne voulais pas parler, je ne voulais pas lui expliquer mon geste. Peut-être parce que je n'en connait pas la cause moi même ? Je le regadais dans les yeux. Je ne m'était jamais rendu compte à quel point ils étaient beaux. Il ne fallait pas que je m'y perde. Je voulus l'embrasser à nouveau mais je me resonnai. Je marchai, lentement, à reculon. Puis, je me retournai et je couru vers la forêt. Mais pas à ma vitesse normale, c'est à dire à la vitesse de la lumière, non. Mais pliutôt à la vitesse à laquelle courrait un humain, une personne normale. Je m'arrêtai une fois arrivée au premier arbre. Mais je ne me retournai pas. Il ne fallait pas. Si j'affrontais si regard, je resterais. Hors, il ne fallait pas. Tout était si étrange. Il y a même pas une heure, nous étions des ennemis mortels et maintenant ... Je me remis à courir. Il ne fallait pas qu'il me rattrape. Mais mon envie disait le contraire.

Zohéir avisa une sorte de panique dans les yeux de la filante. Ce n’était pas de la peur au sens propre mais quelque chose qui s’y rapprochait dangereusement. L’elfe recula d’un pas, par peur de l’avoir blessé ou un truc dans ce genre. Un frisson glacé remonta dans son dos. Cette situation n’avait rien de logique, de cohérent. Rien qui puisse affirmer qu’elle était bien réelle. Un goût amer suinta dans la bouche de Zohéir. Qu’est-ce qui se passait véritablement ? Qui était l’auteur de cette foutue mascarade ? L’elfe avait soudain envie d’hurler sa détresse, de s’enfuir, de partir loin d’ici, loin de cette femme qui l’attirant tant, comme un aimant. Un nœud se forme dans sa gorge. Comment abandonner une si belle créature ? C’était un choix à faire. Mais un choix trop difficile mentalement.

Et qu’était-ce que cette affection soudaine ? De l’amour ? Mais l’amour, ce n’était rien, que du vent. Un simple souffle manipulateur qui nous ensorcèle dans son tourbillon pour ensuite nous abandonner dans l’agonie, moribond. Zohéir ne voulait pas croire qu’il était tombé amoureux d’une filante aussi… facilement, naïvement. Aussi bêtement. Il se compara soudainement à un mouton, ou un âne. Un animal. Il avait suffi qu’il voie la femme pour tomber amoureux d’elle. Mais pourtant, il avait voulu la tuer au début. Ce retournement de situation n’était pas du tout crédible. L’elfe eu brusquement l’impression que quelqu’un tirait les ficelles de ce jeu depuis le début. Mais qui ? Et quel jeu stupide, par-dessus tout !

Finalement, la filante se jeta dans les bras de Zohéir et l’embrassa. Passionnément. L’elfe fut tout d’abord si surprit par ce geste qu’il écarquilla les yeux. Mais il se laissa ensuite aller à cette étreinte et serra le corps de la filante dans ses bras, lui rendant son baiser. L’emprise qu’elle avait sur lui était immense, beaucoup plus grande que ce que le misanthrope voulait bien avouer. Et lui qui n’avait touché personne durant toutes ces années, voilà qu’il se retrouvait enlaçant une femme. Jamais il n’aurait cru cela possible une fois dans sa vie. D’un coup, il rouvrit les yeux et sentit le lien entre lui et la filante se dissoudre. Une nouvelle fois, son instinct lui assurait que quelque chose clochait.

La jeune femme finit par s’écarter et observa Zohéir un long moment. Oui, là, c’en était sûr, elle hésitait. L’elfe s’était figé, tous ses muscles s’étaient soudains comme… solidifiés. Le misanthrope serra les dents. Il senti le lien indéfectible entre lui et la filante se dissoudre à une vitesse effrayante. Il était en train de la perdre. Mais n’était pas mieux ainsi ? Une voix dans sa tête lui affirmait que si, mais une autre prétendait farouchement le contraire. Laquelle des deux fallait-il croire. Zohéir passa une main fatigué sur son visage. Ce combat s’annonçait ardue, entre son instinct et ses sentiments.

Puis brusquement, la filante s’enfuit en courant, à une vitesse tout à fait humaine. Sans se retourner, elle s’évada dans la forêt. L’elfe senti le lien se briser et eu soudain un mal de chien au cœur. C’était fini. Il l’avait définitivement perdu. Il aurait pu la poursuivre, la rattraper. Mais il ne fit rien. Il ne bougea pas d’un poil. Puis finalement, ses jambes fléchir et il tomba à genoux. Tout le poids de l’affection qu’il avait éprouvé pour la jeune femme lui retombait maintenant sur les épaules. C’était dur d’accepter la vérité. La réalité.

[On arrête là le rp ?]

Hors RP : Je pense que ca doit être bon comme ca ... Mais si tu veux continuer. Mais je ne préférerais autant pas. Je suis sur six RPs en même temps et je commence à saturer

[HS : Ok, donc le rp est fini ^^]

OK

Ce RP est officiellement fini ! (Ca fait très solennel ^^)