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Fiche de présentation Zohéir X’enlil IMAGE Nom :X’enlil Prénom : Zohéir Age : 17 259 ans Sexe : Masculin Race : Elfe Elément : Ombre Type : Apprenti Alliance :Eternial _________ Ton Puff : C’est vous qui voyez… Ta présence sur ce forum : Actif Impression du forum : Euh… Waouh ? Comment nous as-tu connu :Grâce à sa fondatrice Autre :Si quelqu’un aurait le temps de me faire un avatar avec Gaspard Ulliel, je lui en serais grandement reconnaissant.

Description physique
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Physiquement, Zohéir est loin d’être quelqu’un de repoussant. Tout au contraire. Il est assez grand, de taille moyenne pour un elfe, 1m77 environ. Son visage est fin et ses yeux de chat bleu profond contrastent avec sa peau naturellement pâle. Il possède un regard souvent impassible, ou presque triste, alors qu’il ne l’est peut-être pas. Ses courts cheveux sont noirs de jais et ses oreilles sont comme toutes celles des elfes : longues et pointues. Svelte et élancé, Zohéir possède un corps qui favorise grandement son agilité. Malgré le recul qu’il prend souvent vis-à-vis des autres, il garde une allure de prédateur. Le genre de personne qu’on évite de fréquenter. Pour ponctuer son air mystérieux, Zohéir est souvent vêtu de vêtements sombres et ses poignets sont ornés de bracelets de cuir. Il serait impossible de décrire le sourire de Zohéir, vu qu’il ne sourit jamais. Il ne parle pas non plus, et toutes ses expressions, ses sentiments se lisent dans ses yeux. Zohéir passe tout son temps seul, souvent à s’entraîner. Ce qui fait de lui un adepte des poignards. Son arme principale est une longue dague effilée, forgé dans un métal noir et à la garde en forme de serpent.

Description du caractère
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Tout d’abord, Zohéir est misanthrope. Il ne supporte pas la foule, être entouré d’autres personnes. Il tente le plus souvent d’être seul, mais la vie ne le laisse pas toujours en ermite. Donc pas besoin de préciser qu’il est solitaire. Ensuite, Zohéir est insomniaque. Il ne dort jamais. Ou alors vraiment très très peu. Apparemment, il n’en a pas besoin. Personne ne peut dire qu’elles sont ses occupations lorsque tout le monde est plongé dans un profond sommeil. Sa vue en est alors favorisée, passant ses nuits à scruter l’obscurité. Zohéir est aussi un poil sadique. Faire souffrir ses victimes peut être la seule chose qui le fasse esquisser l’ombre d’un sourire. Il ne possède pas de véritable passion, mais un sombre désir de tuer hante son âme. Depuis sa plus jeune enfance, plus précisément depuis l’Accident (à voir dans l’Histoire), Zohéir ne parle pas. Jamais. Certains pensent qu’il est muet, ce qui est faux. Tout ce qu’il ressent ne peut se lire que dans ses yeux. Privé d’éducation étant enfant, Zohéir en est donc parfaitement ignorant du monde qui l’entoure. Il ne connait rien aux chiffres, il ne sait pas écrire ni lire. Ce qui ne lui ait pas d’une grande utilité à vrai dire. Il ignore même jusqu’à la signification de certains mots. Zohéir à l’habitude de rester à l’écart des conversations, des plans et autres choses de ce genre. Lui, il est seulement là durant l’action. Très doué combattant, en particulier au poignard, Zohéir apprit seul à manier cette arme et ses techniques lui sont donc personnelles. Seul lui c’est les comprendre. Se comprendre lui.

Ses goûts
Ce qu'il aime et ce qu'il n'aime pas

Défauts : Sadique, Antipathique, Misanthrope, Froid
Qualités : Courageux, Malin, Rapide

Histoire
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Il faisait chaud en cette journée ensoileillée. C’était une journée parfaite pour aller en forêt avec les autres enfants. Dès que Zohéir eut fini d’aider sa mère à préparer le déjeuner, il fonça dehors rejoindre ses amis. Le village où il vivait depuis sa naissance avait toujours été calme. Une vie monotone, une routine incessante, voilà ce qui l’aurait attendu encore des milliers d’années si, à l’âge de 5 000 ans, Zohéir ne s’était pas réveillé ce matin-là. Le jeune elfe courut à perdre haleine pour rejoindre les autres, déjà loin dans le bois. Comme tous les jours depuis leur plus jeune âge, le groupe d’enfant du village se rendait à la clairière. Là, ils y passaient de longs après-midi à parler et à améliorer les cabanes de branches qu’ils se suaient à construire pour chaque nouveau membre de leur clan à part. Entre eux, ils se sentaient grands, forts et intrépides. Ils avaient l’impression de ne plus rien ressentir, ni peur ni doute. De tous les enfants, Zohéir était un des plus jeunes à vouloir suivre les grands dans la forêt. Mais il le faisait pour une seule raison : il y avait cette fille, Mina, aux grands yeux noisettes et au teint pâle. Elle était bien plus âgée que lui et il l’admirait. De tous son cœur. Il la trouvait belle, intelligente, sensible,… bref, toutes les qualités de cette fille qui créait en Zohéir ce nœud lorsqu’il croisait son regard brun. Le jeune elfe n’avait jamais été doué pour communiquer avec les autres enfants, alors il ne parvenait pas à exprimer son affection à Mina. Mais il s’en fichait. Tant qu’il avait encore des yeux pour l’observer, cela lui allait. Les grands se moquaient de lui et de son amour pour la jeune fille, ils trouvaient ça pathétique de s’accrocher si fort à un rêve irréalisable. Ce jour-là, tous les enfants s’étaient mis en quête de longues branches pour améliorer leurs cabanes. Alors que Zohéir était le nez plongé dans les feuilles mortes à scruter le sol à la recherche de bois solide, un gamin s’exclama à quelques pas de lui :

- Et les gars ! Venez voir ce que j’ai trouvé !

Tous les autres enfants accoururent, Zohéir y compris, curieux et impatients de savoir ce que venait de dénicher leur compagnon. C’était un poignard. Assez ancien, la mousse avait même commencé à pousser sur la garde en forme de serpent. Mais l’arme avait quelque chose de fascinant : la lame, encore en bon état, avait été forgé dans un métal aussi noir que du charbon. Un grand voulut s’en emparer mais le gamin rouspéta.

- C’est moi qui l’ais trouvé, c’est moi qui le garde !

Ce fut à cet instant que tout dégénéra. Tous se disputèrent la dague, petits, grands. Certains usaient même d’arguments loufoques pour pouvoir s’en emparer. Le poignard passa de mains en mains, tomba plusieurs fois au sol, et ainsi de suite. Jusqu’au moment où se fut Zohéir qui s’en empara. Il n’avait jamais tenu d’arme de sa vie, sauf peut-être les couteaux de cuisines de sa mère, et le contact avec le métal froid le fit frissonner.

- Donne-moi ça, gamin, ordonna le plus âgé de la bande.

Zohéir recula d’un pas. L’autre s’avança dangereusement de lui et le jeune elfe recula encore, jusqu’à heurter un arbre derrière lui. Le grand voulut lui arracher la dague des mains mais Zohéir se débattit et, plus involontairement qu’autre chose, effleura le bras du grand. Le sang de celui-ci imprégna sa manche.

- Petit merdeux !

Il plaqua Zohéir contre l’arbre et tenta de nouveaux de lui récupérer le poignard. Le jeune elfe se débattit et l’autre finit par le frapper. Alors que Mina s’approchait pour intervenir, Zohéir, plus par colère que par instinct de défense, fendit l’air de sa dague. Et il poignarda Mina. Le temps sembla s’arrêter, tous les enfants retinrent leur souffle, la nature s’était tue. La jeune fille baissa lentement la tête sur l’arme plantée dans sa poitrine, et s’écroula au sol. Elle était morte. Zohéir dévisagea le poignard ensanglanté qu’il tenait toujours. Il ne comprenait plus rien, il était à la fois terrorisé et extasié par le meurtre qu’il venait de commettre. Il s’enfuit. Dans son esprit ne résonna qu’une plainte qui lui répétait inlassablement : « En la tuant, tu es mort avec elle. »