Le monde d'Eséphia
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Les Nécrosoris au pouvoir, la traque commence
 
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Asile et damnation [PV Lyria, la seconde fois sera la bonne.]

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Spleen Mash
Spleen Mash
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MessageSujet: Asile et damnation [PV Lyria, la seconde fois sera la bonne.] Asile et damnation [PV Lyria, la seconde fois sera la bonne.] Icon_minitimeDim 18 Déc - 7:48

Juste de l’air.

Juste un peu d’air.

C’était tout ce dont j’avais besoin ; Une grande bouffée d’air frais, une large brise faisant les contours de mon visages, un vent claquant dans mes cheveux. Quelque chose de frais, quelque chose de froid. Quelque chose pour calmer la fièvre qui me rongeait. Pour calmer la chaleur qui me brûlait la peau. Pour calmer le feu du soleil qui me consumait lentement.
Autour de moi, des sacs en toiles, remplis de blé, de froment et de céréales. Rien qui ne pouvait arranger mon état. Lentement, rassemblant mes efforts, je fis apparaître dans le creux de mes mains un peu d’eau, que je lapais pour éviter d’en gaspiller. Au contact de mes paumes, l’eau, aussi froide qu’elle put être, s’était réchauffée jusqu’à la température ambiante, ce qui lui donnait un goût âpre et désagréable. Je levai ma tête vers le ciel de bois. Entre deux lattes, on pouvait apercevoir un fin rayon de soleil qui éclairait ma tanière. Loin devant, on entendait le bruit agaçant des sabots d’un cheval. Deux jours que j’étais tiré clandestinement à l’arrière d’une calèche d’agriculteur, qui emmenait ses récoltes vers le grand marché de Lansline.

Deux jours que je n’avais mangé que du grain, et que j’avais du supporté le soleil aride qui tapait sur la caisse que je squattais.

Deux jours que je ne buvais que de l’eau tiède infecte.

Deux jours que je mourrais d’envie de descendre.

Deux jours que je maudissais désormais.
J’aurai pu voyager autrement que comme ceci, si j’en avais eu les moyens. Durant ma fuite, je n’avais pas vraiment eu le temps de récolter de l’argent. Enfin en tout cas pas assez pour me payer un voyage première classe.
Enfin, le son tracassant des roues s’arrêta. Alors que le fermier commençait à décharger ses caisses, mon pouls s’accéléra. Voi0 un détail bien embarrassant. Comment sortir sans être pris ? Quel idiot avais-je été ! L’un des vampires les plus brillants de sa promotion, piégé par une vulgaire caisse en bois. Affligeant. Le sol se mit à bouger, à tressaillir sous mon poids. On essayait de me soulever. De l’autre côté, j’entendais des gémissements, des soufflements. Ils devaient être deux à essayer de me porter, moi, et ma demeure spacieuse. Soupçonneux, ils posèrent la caisse sur le sol. Et enfin le couvercle s’ouvrit. Un vent frais balaya mon corps et j’étais si heureux, que je vis à peine la fourche se planter dans ma jambe. Sans réfléchir, attaqué par la douleur, je sortis les crocs. Mes longues dents firent surface et mon âme de guerrier blessa les deux fermiers. Au ventre, et à l’épaule, je crois. Ma jambe me lançait. Mais, la survie m’incita à courir. Arrivé au coin d’une ruelle, je lançais un sort de soin à ma jambe. Malheureusement, tous mes pouvoirs ne pouvaient qu’estomper la douleur et résorber l’infection. La plaie restait béante, et pullulait de sang. Heureusement celui-ci s’était arrêter de couler. Il fallait que je trouve quelque chose pour me guérir. Un baume de plante, comme ma mère les préparait aurait très bien fait l’affaire, mais, je n’en portais, bien sûr, pas toujours un sur moi. Le sac sur le dos, la jambe lançant des messages de détresses à mon cerveau je me dirigeai vers le lieu où j’étais sûr de trouver quelque chose pour me sauver. Mais, si j’étais vu, ç’était aussi le meilleur moyen de me faire achever. J’étais un homme recherché dans toute mon alliance, entré clandestinement dans une alliance ennemie. Avec le peu de magie que j’arrivais à produire, je m’entourai d’un sort de dissimulation.

Mes pas trainèrent à l’intérieur du palais. Faisant attention à ne rentrer dans personnes, je me dirigeai lentement vers les appartements privés. Un noble avait sûrement de quoi se soigner dans son tiroir à pharmacie ! J’arrivai dans l’aile noble plus épuisé que jamais. Lentement, je crochetai chacune des serrures de chacune des portes du long couloir blanc. Mon cœur battait de plus en plus fort, de plus en plus vite. Dans aucunes des suites, aucuns nobles n’avait de quoi se soigner. Pas un désinfectant, Rien ! Soudain, arrivé à un embranchement, je vis une silhouette au bout du couloir. Une belle femme, entourée de gardes et se déplaçant avec grâce ; La reine.
J’essayais de fuir, mais, ma jambe blessée m’empêcha de prendre mes distances. J’entendis un garde me percuter, et je ne pus souffler entre mes dents que ;


-S’il vous plait…


Avant de sombrer dans les ténèbres. Peut-être m’avait-on frappé, peut-être était-ce la douleur qui m’avait achevé.
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Lyria Crow
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MessageSujet: Re: Asile et damnation [PV Lyria, la seconde fois sera la bonne.] Asile et damnation [PV Lyria, la seconde fois sera la bonne.] Icon_minitimeSam 24 Déc - 7:31

Ses parents avaient réellement une drôle de conception de la vie. Encore une fois, elle venait encore de trouver une pièce secrète et celle-ci était rempli de vêtements. Des vêtements pour hommes, des vêtements pour femme, des vêtements pour enfant, des vêtement pour gnome, des vêtements multicolores, des vêtements déchirés, des vêtements invisibles, une tonne de vêtments. Lyria soupira, restant devant à l'entrée de la pièce, contemplant la scène mi-amusé, mi-désespéré. Ses parents avaient toujours étaient assez spécials mais elle ne pensait pas autant. Gracieusement elle referma la porte droite qu'elle tenait d'une main et d'un mouvement de pied, l'autre suivit. Sorant une liste et une plume pour y barrer quelque chose. Le palais était si grand qu'elle ne savait pas si elle allait encore trouver quelque chose mais elle esp_rait que c'était fini. La dernière pièce qu'elle avait découvert était rempli de plantes... Enfin, des plantes ça va mais des plantes carnivores plus grandes qu'un humain qui essaie de vous manger c'est légèrement plus embêtant. Elle leva les yeux au ciel et alla s'assoir sur le bord d'une fenêtre pour prendre l'air.

- Majestée, on vous demande en salle du trône.

- Sirrius, pas de "majestée" s'il-vous-plait.

Oui elle venait de s'effrayer; elle avait failli tomber par la fenêtre et elle serait tombé du quatrième étage, oui, mais on a pas idée de surprendre les gens comme ça! Sirrius était accompagné de deux autres gardes de section chargé de m'escorter jusqu'à la salle du trône. Baissant la tête, elle s'observa un instant pour s'apercevoir qu'elle avait bien fait de choisir une robe ce matin et pas un jeans ce qui n'aurait pas été présentable pour une reine. Elle discuta avec Sirrius durant le trajée jusqu'à ce qu'un des deux gardes rencontre un "truc" invisible et s'écroule à terre. L'autre garde, totalement paniqué, avança et se prit les pieds dans le "truc" invisible et s'étala de tout son long un peu plus loin. La reine, hilare, essayait en vain de ne pas pouffer devant la scène.

-S’il vous plait…

La voix grave d'un homme était apparu de nulle part. Elle était faible et c'est à ce moment que le propriétaire de la voix surgit au sol. Son sort de dissimulation (oui, c'est LE truc invisible) se dissipa tel un papillon qui paraît au grand jour. Enfin on avait vu mieux comme papillon: mince, malade, sa jambe en sang, blafard... Y a mieux, effectivement. Une trainée de sang embellissait le bout du couloir et elle ne l'avait même pas remarqué. c'est dans ces moments là que l'expression "suivre à la trace" fonctionne vraiment. Sirrius plaça son épée à la gorge du miséreux mais celui-ci était évanoui et n'avait sûrement pas l'intention de se réveiller de si tôt. Toujours aussi affolés, les deux gardes ressemvlaient à présent plus à des moineaux tombés du nid qu'à des humains.

- Bon; STOP ! Vous deux, relevez-vous et allez prévenir que je ne pourrais recevoir mon invité puis allez chercher les dames de ménages afin qu'elles nettoient ce bazar. Allez-y à deux où vous risquez de vous perdre. Sirrius, pourriez-vous me ramener un brancard et déposer ce jeune homme dans ma chambre. Oh, et demandez à quelques gardes d'allez voir en ville si quelqu'un peut me donner plus d'information sur son état, suivre les traces de sang n'est pas une mauvaises idées non plus.

En peu de temps, l'homme avait été ramené et déposé sur le lit de la reine. Après avoir reçu les bandages et les plantes médicinal requises, elle donna l'ordre de ne pas être dérangé. Fermant la porte à clé, elle entreprit de le soigner. De gouttes de sueurs roulaient sur son front, sa fièvre était très importante et il était extrêment déshydraté. Elle gela la sueur et l'empêcha de reprendre la température de son front le temps qu'elle ramène une cruche, un mortier, un bol et une serviette. La cruche remplie, la serviette imbibé et posé sur son front, elle écrasait ses plantes médicinal afin de concocter un baume pour la jambe de l'homme. La blessure s'ouvrit d'un coup et le sang coula à flot. Avec calme et douceur, elle se dépêcha de nettoyer la plaie, étala le baume et banda sa jambe avec de la soie de narainié.

On toqua à la porte. Après avoir remi une serviette fraiche sur le front de l'homme, elle ouvrit la porte pour tomber sur Sirrius. Celui-ci avait des informations importantes à lui communiquer et elle referma la porte, laissant seul l'homme quelques instants.
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Sérénade Mo
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MessageSujet: Re: Asile et damnation [PV Lyria, la seconde fois sera la bonne.] Asile et damnation [PV Lyria, la seconde fois sera la bonne.] Icon_minitimeSam 14 Jan - 7:52

Je n'ouvris pas les yeux.

La fatigue, la douleur empâchait mes paupières de s'ouvir. Mes doigts se crispèrent, et je sentis aux bout de mes phalanges la texture douce et agréable de draps soyeux. Ma tête reposait alors entre deux coussin qui limmitaient les mouvements de ma nuque, et en son dessus trônait une serviette. Mes mains s'installèrent sur mon torse et je me décidai à laisser une lumière béante m'aveugler. J'étais allongé sur un lit spacieux, que mon sang avait souillé, dans une chambre luxueuse que ma présence simple dégradait. Je rentrai la tête dans mes épaules pour regarder l'état de ma blessure. Quatres trous rouges, larges, étaient entourés d'une crème verdâtre dont l'odeur mentholé embaumait mes narines. Refermant les yeux, j'entrapperçu une silhouette noble et graçieuse se déplacer jusqu'à moi. Peut-être étais-ce la fièvre, mais j'eu l'impression d'avoir déjà vu son visage.

Soudain, tout mes membres se contractèrent, comme pris de convulsions. Je perçus un nouveau liquide qu'on étalai sur mes plaies. Celui-ci était chaud, et, au contact de ma peau, je sentis comme une brûlure. Mon visage se crispa, comme le reste de mon corps. es doigts s'agrippèrent dans un dernier recours à un plis du draps, pui relachèrent toute pression. Pour la seconde fois de la journée, j'avais perdu connaissance.



*
* *


Il faisait nuit.


Sans ouvrir mes yeux, je sus que la lumière avait cessé de ravager la chambre. Non loin du lit sur lequel je reposai, on entendait une respiration lente, calme et posée. Les expirations et inspirations avaient un rythme relaxant, qui me faisait penser à quelqu'un qui dormait. Après quelques secondes, j'ouvris les yeux. Bien plus habituée à l'obscurité qu'à la clarté du jour, je distinguai vaguement la source de ces bruits. Une jeune femme était endormie dans un fauteuil. Dans l'obsucure nuit, ses traits étaient charmants. Ils dénotaient d'une grande beautée et je me laissai happer par leur finesse.
Toujours allongé dans les même matelas, je vis avec étonnement l'abscence de sang. On avait du changer les draps. Combien de temps avait duré ce deuxième coma?
Sentant en moi une certaine force, je pris appuis sur mes paumes et faisait en sorte de redresser mon torse sur les coussins. La position assise était bien plus confortable pour moi.
Mes yeux retournèrent se poser sur la jeune endormie. Enfin, alors qu'elle bougea dans son siège je la reconnut. C'était la reine.
Ma nuque se plia pour que mon nez pointe vers le ciel. C'était la reine qui m'avait soigné! Qu'est ce que j'allais faire? Depuis plusieurs années criminel, je n'avais jamais pensé me retrouver de nouveau en haute compagnie. Je laissai passer entre mes lèvres un large soupir. Je n'allais pas non plus partir en courant...
Désabusé et épuisé, je m'endormais.



*
* *



Une présence me réveilla. A côté de moi, des mouvements essayant se faire discrets. La reine se déplaçait à la manière d'une petite souris. Enfin, c'était l'impression qu'elle me donnait. Je la regardait, de mes yeux malades et endormis, avant de la regarder inspirer pour me parler.



HRP: Désolé du mauvais compte, j'ai posté sans penser à changer... :p
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MessageSujet: Re: Asile et damnation [PV Lyria, la seconde fois sera la bonne.] Asile et damnation [PV Lyria, la seconde fois sera la bonne.] Icon_minitime

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